François Ier Faure
François Faure, né le à Sainte-Quitière, dans la paroisse de Chadurie, au diocèse d'Angoulême, et mort le à Paris, est un évêque français, prédicateur des cours de Louis XIII et Louis XIV, conseiller d'État.
Ne pas confondre avec François Faure, résistant français du XXe siècle.
François Faure | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | à Chadurie (Royaume de France) |
|||||||
Ordre religieux | Ordre des Frères mineurs de saint François | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | à Paris (Royaume de France) |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | ||||||||
Évêque d'Amiens | ||||||||
– † | ||||||||
| ||||||||
Évêque de Glandèves | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Autres fonctions | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Conseiller d'État | ||||||||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Prédicateur royal
Il était fils de Jean Faure, gouverneur de Mirebeau en Poitou, et de Gabrielle Martin. Dès qu'il eut atteint l'âge nécessaire pour prendre un état, il entra dans l'ordre des Cordeliers et devint, quelques années après, professeur de philosophie dans le couvent d'Angoulême, et successivement provincial, docteur en théologie de la Faculté de Paris et prédicateur de la reine Anne d'Autriche[1].
Carrière épiscopale
Il fut nommé, par brevet royal, le , à l'évêché de Glandèves[2].
Il n'avait pas encore vu son église, lorsque la volonté royale le transféra, en à l'évêché d'Amiens. Le de l'année suivante, il bénit, à Paris, dans l'église abbatiale de Saint-Germain-des-Prés, Charles Le Musnier, abbé de Hénin-Liétard, au diocèse d'Arras.
Le de la même année, il prit possession de son siège par procureur, et, le lendemain, prêta serment d'obéissance à l'église de Reims. Le 7 de ce même mois, il se trouva au sacre de Louis XIV et y assista, comme sous-diacre, Simon Legras, évêque de Soissons, officiant dans cette imposante cérémonie. Le , il fit son entrée solennelle à Amiens, avec le cérémonial accoutumé.
Il mourut d'une attaque d'apoplexie, à Paris, le dimanche .
Son cœur fut déposé dans l'église des Cordeliers de Paris, mais son corps rapporté à Amiens y fut inhumé dans la chapelle de Saint-Jean-Baptiste, en la cathédrale, où la reconnaissance du chanoine Jean Eschassereau lui fit élever un mausolée sur lequel fut gravée une longue inscription.
Armoiries
D'azur au lion d'or, sautant, armé, couronné, lampassé de gueules, au canton d'argent chargé de six mouchetures d'hermines[3].
De Sachy indique par erreur le champ comme étant d'argent[4].
Notes et références
Notes
Références
- Gallia christiana : Le hasard lui fit obtenir ce dernier emploi, car le 8 septembre 1636, le Père Ricard, cordelier, qui devait prêcher devant la reine, étant tombé subitement malade, François alla prêcher à sa place et s'en acquitta avec tant de succès qu'elle le nomma son prédicateur le 29 décembre 1639. Le roi Louis XIII l'ayant aussi nommé son prédicateur, il exerça cette charge pendant vingt-cinq ans et jusqu'à sa mort, ne cessa jamais d'annoncer la parole de Dieu.
- Gallia christiana - Il prêta serment de fidélité au roi le 24 août 1651 suivant et fut sacré, le dimanche 1er septembre de la même année, dans l'église du couvent de son ordre, à Paris, par Hardouin de Perefixe, évêque de Rodez, assisté de Pierre Bédacier, évêque d'Augusta, suffragant de Verdun, et de Henri de Laval, évêque de Léon.
- D. Duchesne, Hist. des chancel. et mandements.
- Armorial des évêques d'Amiens, par M. A. Demarsy, 1865
Annexes
Bibliographie
- La France pontificale (Gallia christiana), histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l'établissement du christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 17 provinces ecclésiastique - Digne - 2e partie, de M.H. Fisquet
Articles connexes
Liens externes
- Portail du catholicisme
- Portail du royaume de France
- Portail de la Picardie
- Portail d'Amiens