François Jouvenet (peintre)

François Jouvenet, né à Rouen le et mort à Paris le , est un peintre français.

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François Jouvenet
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Paris
Sépulture
Domiciles
Activité
Père
Enfant
François Dagobert Jouvenet (d)
Autres informations
Membre de
Genre artistique

Biographie

Neuvième fils de Laurent Jouvenet (1609-1681) et frère de Jean Jouvenet (1644-1717), François Jouvenet appartient à l’illustre famille de peintres Jouvenet.

Portraitiste de talent, François Jouvenet est reçu membre de l’Académie de peinture en 1701.

En 1717, il assiste à l'inhumation de son frère Jean Jouvenet[1].

En 1731, il apparaît aux côtés d'Henriette Favier, veuve de son neveu « Guillaume Vieil » [sic pour Le Viel ou Le Vieil] « maître vitrier, peintre sur verre à Paris » comme tuteur subrogé des enfants de ces derniers, nommés Pierre Vieil, vitrier peintre sur verre, âgé de 24 ans, Jean-Baptiste Vieil, âgé de 21 ans, et de Nicolas Vieil, âgé de 17 ans et demi. Parmi les témoins sont cités « Jean Le Vieil, oncle paternel » (des enfants) et Ferdinand Nardini, « huissier de la chambre de S.a.S. Monseigneur Le Comte de Clermont », gendre de François Jouvenet [2],[3].

François Jouvenet meurt le à Paris, rue des Petits-Augustins[4] et est enterré le lendemain paroisse Saint-Sulpice en présence de son fils François-Dagobert.

Mariages et enfants

Veuf, en 1736[5], de sa première femme Marie Ellain[6] François Jouvenet avait épousé en secondes noces Marie-Jeanne Bacouet[7], qui était de son côté veuve en premières noces de Jean-François Gueton, maître tailleur d'habits[4]. Du premier lit étaient nés au moins cinq enfants, baptisés entre mars 1688 et mai 1694[1] dont

  • Noël Jouvenet dit le Jeune, peintre
  • François-Dagobert Jouvenet[4] (1688/1689-1756), peintre de l'Académie de Saint-Luc (en 1749[4])
  • Marie-Élisabeth Jouvenet[4], mariée à Ferdinand Nardini[8].

Domiciles

L'enclos de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, les rues du Colombier, des Petits-Augustins et Cardinale en 1724.
  • Rue du Colombier (intégrée à la rue Jacob en 1836)
    L'Almanach royal de 1720[9] signale dans sa rubrique « Académiciens » la présence du peintre Jouvenet dans la « rue du Colombier, joignant le mur du jardin de l'abbaye ». Cette adresse figure également sur l'extrait du registre de mariage de la paroisse Saint-Sulpice relatif au mariage de son neveu Jean Restout dit le Jeune célébré en 1729 dont François Jouvenet est témoin[10]. Il y demeure encore en 1736 lorsque, à sa requête et à celle de ses enfants François-Dagobert Jouvenet et Marie-Élisabeth, épouse Nardini, est établi l'inventaire après décès de sa première femme Marie, née Ellain[5]. Le peintre semble avoir occupé ce logement au moins jusqu'en 1738[11].
  • Rue des Petits-Augustins (devenue rue Bonaparte)
    François Jouvenet meurt le à six heures du soir. Dès le lendemain, jour même de son convoi et de l'enterrement, à sept heures du matin, les scellés pour l'inventaire après décès sont posés à la requête de sa seconde épouse et désormais veuve Marie-Jeanne Bacouet sur le logement dont il était locataire au premier étage d'une maison de la rue des Petits-Augustins.

Œuvre

On cite particulièrement de lui, le portrait de M. de La Borde, avocat général au Parlement de Paris et celui de M. de Maubert, maréchal des logis de la reine.

Notes et références

  1. Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, Paris, Plon, 1872, pp. 709-711 (en ligne).
  2. Régistre de tutelles, Paris, , AN Y74473 (extrait sur geneanet.org).
  3. Assistent également à l'enregistrement de la tutelle Jacques Gautier, sous-inspecteur des bâtiments de l'hôtel Dieu, un chirurgien nommé Jean Strun [?], le maître sellier Étienne Marie, le maître vitrier Jacques Oran, le marchand potier d'étain Pierre Martin et le marchand tapissier Noël Obonet, qualifiés d'amis.
  4. Jules Guiffrey, « Inventaire après décès de François Jouvenet du 9 avril 1749 », In : Scellés et inventaires d'artistes français du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, deuxième partie, 1741-1770, Paris, Charavay, 1885, p. 115-116 (en ligne).
  5. Inventaire après décès de Marie Ellain, Paris, Mireille Rambaud, Paris, 1736, In : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), t. II, Paris, Archives nationales, 1971, p. 299 (sommaire du contenu en ligne).
  6. Le contrat de mariage datant du est annexé à l'inventaire après décès de Marie Ellain
  7. En 1750, son nom est orthographié Marie-Jeanne Baquoy. La veuve de François Jouvenet demeure alors « enclos de l'abbaye de Saint-Germain-des Prés, rue Cardinale » (Rambaud, Documents du Minutier central…, t. II, Paris, AN, 1971, CVI-1298 p.)
  8. Ferdinand Nardini est identifié comme « huissier de la chambre de S.a.S. Monseigneur Le Comte de Clermont » et représentant de son épouse, née Marie-Élisabeth Jouvenet, lorsqu'il apparaît, en 1731, aux côtés de son beau-père François Jouvenet en tant que témoin de l'enregistrement de la tutelle des enfants de Guillaume Vieil. La procuration donné par le couple à Louis Millet, procureur au Châtelet, pour le représenter lors de la levée des scellés après le décès de leur mère et belle-mère Marie Ellain (document annexé à l'inventaire dressé après le décès) indique que leur domicile se trouvait alors rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois. Marie-Élisabeth Jouvenet est également absente et représentée pour l'apposition des scellés après le décès de son père François Jouvenet en 1749. L'inventaire conservé aux archives nationales révèle que Ferdinand Nardini est désormais « maître de langues à Florence ».
  9. Almanach royal, 1720 (en ligne).
  10. Herluison, Actes d'état civil, p. 378.
  11. Almanach, 1739 (en ligne).
  12. Yannick Lintz, Le Musée des Beaux-Arts, Agen, Paris, Réunion des Musées nationaux, , 128 p. (ISBN 2-7118-4018-2), p. 76.
  13. Annick Notter, Les Maîtres retrouvés : peintures françaises du XVIIe siècle du musée des Beaux-Arts d'Orléans, Orléans et Paris, Musée des Beaux-Arts d'Orléans et Somogy, , 256 p. (ISBN 2-85056-590-3), no 153.

Annexes

Bibliographie

  • Édouard Frère, Manuel du bibliographe normand, Rouen, Le Brument, 1860.
  • Olivier Merson, La peinture française au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, Picard et Kaan, 1900.
  • Philippe de Chennevières, Mémoires inédits sur les membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, Dumoulin, 1854.

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