François Serveau-Touchevalier
François Serveau-Touchevalier (ou Serveau Touche-Vallier), né le à Évron et mort le dans cette même ville, est un conventionnel français, député de la Mayenne au Conseil des Cinq-Cents.
Membre du Conseil des Cinq-Cents |
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Naissance | Évron (d) |
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Décès |
(à 77 ans) Mayenne |
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Il vote la mort avec sursis du roi Louis XVI. Il est administrateur du district et maire d'Évron en 1790.
Biographie
Issu d'une famille de docteurs en médecine et d'avocats d'Évron, François Serveau est le fils de René Urbain Serveau (~1712- ?), licencié en droit, avocat au siège de la baronnie d'Évron, et de Renée Anne Launay (~1711 - ?), mariés à Sillé-le-Guillaume le . Il était le frère de René Jean Baptiste Serveau, dit Touchebaron, sieur de la Guételière[1], juge à Évron sous la Révolution.
Il épouse Jeanne Françoise Deffay, et eut une fille, Françoise Sophie Serveau (1789 - 1884).
- François Serveau (-1636), médecin, sieur de la Guételière, docteur en médecine, époux de Marguerite Moraine
- René Serveau (1634-), avocat, , sieur de la Guételière, époux de Marie Maucourt de Bourjolly, sœur de Charles Maucourt de Bourjolly
- Marie-Charlotte Serveau, épouse de Léon Bouessay, puis de Daniel Charles Le Hirbec (1696-1761), sieur de la Brosse, affilié à la famille de Daniel Le Hirbec
- René Serveau, époux de Jeanne Bouessay, sieur de la Guetelière. Greffier au siège d'Evron. Avocat au siège d'Evron. Juge civil et criminel des châtellenies de Saint-Georges sur Erve et de Brée en 1740.
- René-Urbain Serveau, époux de Renée Launay
- René Jean Baptiste Serveau (1740-1799), époux de Julienne Le Duc du Plessis
- François Serveau-Touchevalier (1748-1826), époux de Jeanne Defay
- Françoise-Sophie Serveau (1789-1884), épouse de René Durand (1785-1869), propriétaire, négociant à Sablé
- René-Urbain Serveau, époux de Renée Launay
- André Serveau (1635-1707), docteur en médecine
- René Serveau (1634-), avocat, , sieur de la Guételière, époux de Marie Maucourt de Bourjolly, sœur de Charles Maucourt de Bourjolly
François Serveau-Touchevalier[2], avocat en 1769, était administrateur de son district, lorsqu'il fut élu en septembre 1791 député suppléant de la Mayenne à l'Assemblée législative, où il ne fut pas appelé à siéger. Réélu le , membre de la Convention pour son département, le 5e sur 8, par 268 voix sur 373 votants, il déclara lors du 3e appel nominal dans le procès du roi, que son opinion était la même que celle du précédent, Mathurin Enjubault, qui avait opté pour la mort, avec sursis jusqu'au moment ou les puissances étrangères envahiraient le territoire.
Réélu, le 21 vendémiaire an IV, député de la Mayenne au Conseil des Cinq-Cents, par 73 voix sur 144 votants, il quitta le Conseil en l'an VII et s'éloigna de la vie politique.
Il était revenu à Évron, lorsqu'aux Cent-Jours il signa l'acte additionnel. Frappé de ce chef par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il partit de Paris pour Genève le suivant, avec sa femme, «septuagénaire comme lui», dit-il dans la supplique par laquelle il demanda, quelque temps après, l'autorisation de rentrer en France.
Le gouvernement royal leur permît de rentrer le . Il mourut à Évron le .
La transcription du manuscrit de Charles Maucourt de Bourjolly par son petit neveu François Serveau-Touchevalier aurait servi à l'édition du livre en deux tomes publiée en 1886, copie du texte de 1716, faite en 1797. Elle est critiquée par Isidore Boullier car ce dernier a ajouté plusieurs choses curieuses sans les différentier du texte original. Il y parle souvent de la Révolution française, et de faits postérieurs comme la reconstruction de l'autel de la Sainte-Vierge à l'église de la Trinité de Laval qui date de 1803.
Sources
- « François Serveau-Touchevalier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- La Guételière, manoir et ferme à La Flèche.
- Touchevalier est un toponyme, le nom d'une ferme située entre Torcé-Viviers-en-Charnie et Voutré.
Lien externe
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