Francesco De Gregori
Francesco De Gregori, né à Rome le , est un auteur-compositeur-interprète italien.
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Francesco De Gregori |
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Auteur-compositeur-interprète, compositeur, artiste d'enregistrement |
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It (d), RCA Italiana |
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Distinctions | Liste détaillée Targa Tenco (d) () Officier de l'ordre du Mérite de la République italienne () Prix Vittorio De Sica () Prix Chiara (d) () |
Discographie |
Discographie de Francesco De Gregori (d) |
Parmi les chanteurs italiens les plus célèbres, De Gregori se rapproche des différents genres musicaux tel que le rock, la chanson d’auteur, avec des références à la musique populaire avec un grand usage de la synesthésie et la métaphore[1].
Il est souvent considéré comme un chanteur compositeur et un poète, même s’il préfère être identifié comme un artiste[2],[3].
Biographie
Fils du bibliothécaire Giorgio De Gregori et de la professeur de lettres Rita Grechi, il avait reçu le prénom Francesco en mémoire de son oncle, officier des Alpins et successivement partisan de la Brigade Osoppo, tué à Porzûs en 1945 par les partisans communistes des Brigades Garibaldi[4].
À cause du métier de son père, il a vécu à Pescara jusqu’à l’âge de dix ans pour ensuite revenir à Rome.
À Rome, il fréquente le Lycée Classique Virgilio, où il vit en première personne les événements, les mouvements sociaux, les grèves et les manifestations étudiantes de l’année 68.
En particulier c’est à l’âge de quinze ans, en 1966, qu’ avec son père et son frère Luigi, il se rend à Florence pour prêter secours à la population frappée par l’inondation du 4 novembre 1966.
L’année 1966 fut aussi le moment où il commença à jouer la guitare en apprenant le morceau Il ragazzo della via Gluck de Adriano Celentano[5].
Le début: Le folkstudio
Quand il rentre à Rome à la suite du séjour à Florence, fortement inspiré par la musique et les textes de Fabrizio De Andrè, mais aussi par les chansons de Bob Dylan, il commence à s’exhiber chez Folkstudio en compagnie de son frère aîné Luigi.
Le Folkstudio se trouvait à Rome dans le quartier de Trastevere, qui était très connu à l'époque et où se produisaient de nombreux jeunes musiciens, inspirés par le folk américain et par les nouvelles recherches sur la musique populaire italienne. Plusieurs chanteurs italiens y allaient souvent, comme par exemple Antonello Venditti, Mimmo Locasciulli, Stefano Rosso, Mario Schiano ou encore Marcello Melis.
Il commence son activité musicale d'abord comme guitariste de Caterina Bueno[6].
Ensuite, après une brève période de collaboration avec d’autres chanteurs italiens qui fréquentaient le Folkstudio, il forme un duo avec Giorgio Lo Cascio, qui se réfère, par maints aspects, au duo américain de Simon et Garfunkel.
Son répertoire initial comprend des chansons de Bob Dylan et de Leonard Cohen traduites en italien[7]. Il ajoute, par la suite, des textes personnels.
En 1971, il signe un contrat avec la maison de disques IT de Vincenzo Micocci.
L’année suivante, il publie l’album Theorius Campus avec ses propres textes et ceux de Antonello Venditti.
L’exorde en tant que soliste
Il commence à collaborer avec Edoardo De Angelis pour publier ses deux premiers albums en tant que soliste, notamment Alice non lo Sa (1973) et Francesco De Gregori (1974).
Ce premier disque fut fortement critiqué par l’opinion publique à cause de son caractère hermétique, où De Gregori se montre comme une présence fragile du fait qu'il dévoile les émotions qui le concernent, avec une façon de chanter très délicate. C’est pendant cette période qu’il entre en contact avec le célèbre chanteur italien Lucio Dalla[8].
Le succès
Le grand succès arrive avec l’album Rimmel en 1975, un des albums les plus vendus en Italie dans toute la décennie[réf. nécessaire].
Il contient plusieurs morceaux, dont celui homonyme Rimmel, Pablo (écrit avec Lucio Dalla), Quattro cani et Pezzi di vetro.
Rimmel est suivi par l’album Bufalo Bill (1976), où il poursuit la collaboration avec Lucio Dalla et dans lequel participe aussi Ivan Graziani.
La pause
La même année, une violente contestation de la part d’un groupe d’extrême gauche pousse le chanteur à interrompre sa carrière pendant deux ans[9]. En effet des jeunes des collectifs politiques d’étudiants reprochaient à De Gregori de conduire un style de vie trop luxueux et de se servir des thèmes de la politique de gauche pour s’enrichir avec sa musique[10],[11],[12].
Toutefois dans l’automne 1976 De Gregori reprend la scène.
La reprise artistique
Le 10 Mars 1978 il se marie avec Alessandra Gobbi, une ex camarade du lycée proche du secrétaire du FGCI Walter Veltroni [13].
Après quelques mois le couple a deux fils jumeaux, Marco et Federico.
Son activité artistique reprend avec la même vigueur en 1978 avec le succès De Gregori, un album contenant la fameuse chanson Generale. L’année suivante est celle du grand succès de l’album de la tournée avec Banana Republic, réalisé en collaboration avec Lucio Dalla, Ron et les futurs Stadio.
Les années 80
En 1980 De Gregori a sa seule expérience au festival de Sanremo: il écrit le texte de Mariù, qui sera présenté à la manifestation de Gianni Morandi.
Après une pause de presque trois ans, il sort en 1982 l’album Titanic, suivi par le EP La donna cannone.
Désormais la critique et le public le placent parmi les plus grands auteurs-compositeurs italiens et il est surnommé Il Principe. Les années suivantes, il sort des œuvres comme Scacchi e tarocchi, qui contient le morceau La storia, et Terra di nessuno (1987), qui contient Mimì sarà.
Les années 90
En 1990, il publie en même temps trois albums en «live».
Trois années plus tard, un autre suivra avec Il bandito et Il campione. Entre-temps, il a publié Canzoni d'amore (1992). En 1998 «La Valigia dell'attore» reçoit le prix Targa Tenco comme la meilleure chanson de l’année.
Les années 2000
En 2001, il sort Amore nel pomeriggio, pour lequel il collabore, pour les arrangements, avec des artistes comme Franco Battiato et Nicola Piovani. Le disque obtient la Targa Tenco comme meilleure œuvre de l’année, ex-aequo avec Vinicio Capossela. En 2002, De Gregori, sort un disque de chansons populaires italiennes, Il fischio del vapore, en collaboration avec Giovanna Marini.
En 2003 est publiée la biographie intitulée Quello che non so, lo so cantare (Ce que je ne sais pas, je sais le chanter, éditée par Giunti). Le chanteur romain revient avec un album d'inédits en 2005 avec Pezzi qui gagne de nouveau la Plaque Tenco pour le meilleur album de l'année. En 2006, De Gregori publie un nouvel album, Calypsos, avec neuf morceaux inédits, dont «Cardiologia», une chanson où, plus de 30 ans après «Pezzi di Vetro», l’auteur-compositeur romain recommence à employer les mots «Ti amo» («Je t'aime»).
Francesco De Gregori continue à sortir des albums, parmi les plus connus figure «Sulla Strada» sorti en 2012.
En 2017, Sotto Il Vulcano, est un album Live enregistré à Taormina pendant la tournée «Amore e Furto».
Dans la même année il recommence un tour mondiale avec une série de concerts en Europe et aux États Unis, notamment au Bataclan à Paris[14],[15], au Shepherd's Bush Empire à Londres[16] et à la Town Hall à New York[17].
En 2019 il a recommencé à collaborer avec Zucchero Fornaciari avec l’album D.O.C.[18].
Discographie
- 1972 : Theorius Campus (avec Antonello Venditti)
- 1973 : Alice non lo sa
- 1974 : Francesco De Gregori
- 1975 : Rimmel
- 1976 : Buffalo Bill
- 1978 : De Gregori
- 1979 : Banana Republic (avec Lucio Dalla) (live)
- 1979 : Viva l'Italia
- 1982 : Titanic
- 1983 : La donna cannone
- 1985 : Scacchi e tarocchi
- 1987 : Terra di nessuno
- 1987 : La nostra storia (reprise)
- 1989 : Mira Mare 19.4.89
- 1990 : Musique légère (live)
- 1990 : Niente da capire (live)
- 1990 : Catcher in the Sky (live)
- 1992 : Canzoni d'amore
- 1993 : Il bandito e il campione (live)
- 1994 : Bootleg (live)
- 1996 : Prendere e lasciare
- 1997 : La valigia dell'attore (live)
- 1998 : Curve nella memoria (reprise)
- 2001 : Amore nel pomeriggio
- 2002 : Fuoco amico (live)
- 2002 : In Tour (double, live avec Pino Daniele, Fiorella Mannoia et Ron)
- 2002 : Il fischio del vapore avec Giovanna Marini
- 2003 : Mix (double, moitié reprise de morceaux anciens enregistrés en studio et moitié live)
- 2005 : Pezzi
- 2006 : Calypsos
- 2006 : Tra un manifesto e lo specchio (anthologie live en 3 cd)
- 2007 : Left & Right - Documenti dal vivo
- 2008 : Per brevità chiamato artista
- 2010 : Work in Progress (avec Lucio Dalla)
- 2012 : Sulla strada
- 2012 : Pubs and Clubs - Live @ the Place
- 2012 : Vola vola vola (avec Ambrogio Sparagna et Maria Nazionale)
- 2014 : Vivavoce
- 2015 : De Gregori canta Bob Dylan - Amore e furto
- 2017 : Sotto il vulcano[19]
Bibliographie
- (it) Enrico Deregibus, Francesco De Gregori. Quello che non so, lo so cantare, Giunti Editore, , 250 p. (ISBN 978-88-09-75626-7 et 8809756266, lire en ligne).
- (it) Giommaria Monti, Francesco De Gregori. 1972-2004. Dell'amore e di altre canzoni, , 238 p. (ISBN 978-88-359-5593-1 et 8835955939).
- (it) Enrico Deregibus, Francesco De Gregori. Mi puoi leggere fino a tardi, , 352 p. (ISBN 978-88-09-80572-9 et 8809805720).
- (it) S. Viglietti et A. Arianti, Francesco De Gregori. Guarda che non sono io. Con DVD, , 235 p. (ISBN 978-88-909930-4-6 et 8890993049).
- (it) Antonio Piccolo, La storia siamo noi. Francesco De Gregori, , 100 p. (ISBN 978-88-8185-925-2 et 8881859254).
- (it) Paolo Jachia, La donna cannone e l'agnello di Dio : tracce cristiane in Francesco De Gregori, Ancora, , 200 p. (ISBN 978-88-514-0706-3 et 8851407061).
Notes et références
- Silvia Bellotti, « Gormenghast: il castello. Il mondo di Mervyn Peake », ACME - Annali della Facoltà di Lettere e Filosofia dell’Università degli Studi di Milano, no 03, , p. 183–200 (ISSN 0001-494X et 2282-0035, DOI 10.7358/acme-2012-003-bell, lire en ligne, consulté le )
- Giorgio Benedek et B. Bosco, « Libri ricevuti e recensioni », Il Nuovo Cimento D, vol. 13, no 4, , p. 551–552 (ISSN 0392-6737, DOI 10.1007/bf02452137, lire en ligne, consulté le )
- Gioachino Lanotte, « “Per brevità chiamato ‘artista’” », Novecento.org, vol. 12, (ISSN 2283-6837, DOI 10.12977/nov289, lire en ligne, consulté le )
- « Associazione Italiana Biblioteche (AIB) », sur Lexikon des gesamten Buchwesens Online (consulté le )
- De Gregori, Francesco., Francesco De Gregori : un mito, Lato Side, (OCLC 797390890, lire en ligne)
- (it) « Francesco De Gregori », dans Wikipedia, (lire en ligne)
- Claudio Milanesi, « Amour et vol, fidélité et invention : Francesco De Gregori traduit Bob Dylan. », Biennale Internationale d’études sur la chanson, Perle Abbrugiati, (lire en ligne)
- « La disparition de Lucio Dalla », sur LEFIGARO, (consulté le )
- (it) « Scheda libro », sur Laterza (consulté le )
- « Concerto di Francesco De Gregori - Palalido 1976 - pagina di Stefano Solegemello », sur web.archive.org, (consulté le )
- Céline Pruvost, « Rock vs cocktails Molotov : la violence politique pendant les concerts dans l’Italie de la fin des années 1970 », Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines, (ISSN 2108-6907, lire en ligne, consulté le )
- « Histoire de l'Italie au fil des chansons », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Il Tempo - Spettacoli - Dalla e De Gregori, dopo il palco c'è il sogn… », sur archive.ph, (consulté le )
- « Francesco De Gregori, European Tour 2017 », sur www.italieaparis.net, (consulté le )
- « Francesco De Gregori - Le Bataclan - 20 octobre 2017 », sur www.lylo.fr (consulté le )
- (en) « Francesco De Gregori », sur Ents24 (consulté le )
- (en-US) « Francesco De Gregori », sur The Town Hall (consulté le )
- (it) Rockol com s.r.l, « √ Zucchero, nel nuovo album 'D.O.C.' collaborazioni con De Gregori, Van De Sfroos e Rag'N'Bone Man », sur Rockol (consulté le )
- « Discographie de Francesco-De-Gregori », sur chartsinfrance.net (consulté le ).
Liens externes
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