Francesco De Robertis

Francesco De Robertis (né le à San Marco in Lamis, dans la province de Foggia, dans les Pouilles, et mort le à Rome) est un scénariste et réalisateur italien.

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Francesco De Robertis
Biographie
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Rome
Nationalité
Activités

Biographie

Officier supérieur de la marine italienne, Francesco De Robertis devient, à la fin des années 1930, directeur du Service cinématographique du ministère de la Marine. Après un documentaire, Mine in vista, il réalise en 1940 un long métrage S.O.S. 103 (Uomini sul fondo) relatant le naufrage et le sauvetage d'un sous-marin de grande croisière, le A 103, dans le golfe de La Spezia, exemple remarquable d'œuvre se situant à mi-chemin entre fiction et documentaire.

Il supervise en 1941, Le Navire blanc, premier long métrage de Roberto Rossellini. Il continue, par la suite, à tourner, pour l'essentiel, des films consacrés à la marine. Son sens très sûr de documentariste, son attention à l'authenticité des sentiments humains et le recours systématique à des acteurs non professionnels le désignent comme un des précurseurs du néo-réalisme[1].

Filmographie

  • 1940 : Mine in vista
  • 1941 : S.O.S. 103 (Uomini sul fondo)
  • 1942 : Alfa Tau !
  • 1945 : I figli della laguna
  • 1946 : La vita semplice
  • 1947 : Uomini e cieli (réal. 1943)
  • 1948 : Fantasmi del mare
  • 1949 : Marinai senza stelle (réal. 1943)
  • 1950 : Gli amanti di Ravello
  • 1950 : L'orphelin de Capri (Il mulatto)
  • 1952 : Carica eroïca
  • 1954 : Sabotages en mer (Mizar)
  • 1954 : Uomini ombra
  • 1956 : Yalis, la vergine del roncador
  • 1957 : L'Aventurière de Gibraltar (it) (La donna che venne dal mare)
  • 1958 : Ragazzi della marina

Liens externes

Notes et références

  1. Dictionnaire mondial du cinéma, Éditions Larousse, 1986 pour la première édition. Ivo Perilli, qui collabora, en partie, à S.O.S. 103, puis devint coscénariste de films comme Riz amer ou Europe 51, affirme : « La tendance à faire un film vrai, presque documentaire et non rhétorique, il faut le dire, était celle de De Robertis, c'était quelque chose d'inné en lui. Cet officier de marine, ce dilettante, ce documentariste, a donné un solide coup de main au néo-réalisme. » in : Jean A. Gili, Le cinéma italien à l'ombre des faisceaux, Institut Jean-Vigo, 1990.
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