Franciade Fleurus Duvivier

Franciade Fleurus Duvivier, né le à Rouen, mort le à Paris, est un militaire général de division français.

Pour les articles homonymes, voir Duvivier.

Franciade Fleurus Duvivier
Fonction
Député français
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 54 ans)
Paris
Sépulture
Caveau des gouverneurs (d)
Nationalité
Formation
Activités
Père
Autres informations
Grade militaire
Archives conservées par
Prononciation

Biographie

Il entra second à l'École polytechnique (Promotion X1812 dont il était sergent-major) en 1812; il fit ses premières armes en 1814 lors de la défense de Paris contre les alliés qui cernaient la ville, il commandait une section de huit pièces. Sorti de l'École quatorzième de sa promotion, il passa à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Au sortir de cette École il devint successivement lieutenant, capitaine, chef du génie en Corse, aux Îles d'Hyères, à Saint-Pierre (Martinique).

En 1830, il suivit l'expédition d'Alger comme capitaine du génie et fut nommé commandant de l'un des deux bataillons de zouaves, où on incorpora les 5 000 volontaires parisiens qui arrivaient des barricades. Le commandant Duvivier fut chargé de les discipliner. Ce fut plus tard le 67e de ligne. Avec eux, en 1831, Duvivier couvrit la retraite des troupes françaises à l'expédition de Médéah. Il se signala au passage du col de Mouzaïa (1831), fut chargé de divers commandements en Afrique : Commandant supérieur de Bougie en 1833, lieutenant-colonel en 1834, il commanda les spahis, à Bône ; en 1833 et 1836, il remplit à Alger les fonctions d'agha des Arabes.

À la fin de 1836, il fut de l'expédition de Constantine, attaqua avec 400 hommes la porte de Coudiat Aty ; il serait entré dans la ville s'il eût été soutenu.

L'année suivante on l'envoya avec 400 hommes, à Guelma, fonder une ville au milieu de populations exaltées par l'échec des Français devant Constantine. Il remplit sa mission. Nommé colonel, il assista à la prise de Constantine, occupa, en 1838 et 1839, le camp de Blidah qu'il fit fortifier, et obtint le grade de général de brigade. Pendant la guerre sainte proclamée par Abd el-Kader, il repoussa constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes.

En 1840, il enleva, à la tête de sa brigade, la position la plus difficile de Mouzaïa, le passage du Téniah. Chargé d'occuper Médéah, il engagea 900 Français contre 5 000 Arabes, commandés par l'Émir et tua 500 de ces derniers. En 1841, il demanda et obtint son retour en France, et se livra à l'étude dans la retraite. Il fit paraître plusieurs savants ouvrages.

Chargé, le , par le gouvernement provisoire, de l'organisation de 24 bataillons de garde nationale mobile, il résigna ces fonctions pour être représentant du peuple à l'Assemblée nationale pour le département de la Seine. Il défendit vaillamment, en , l'hôtel de ville de Paris contre les insurgés, mais reçut une balle dans le pied. Mal soignée, la blessure s'infecta rapidement et le général en mourut.

Il a publié des écrits estimés sur l'Algérie. En outre, il avait entrepris d'intéressantes recherches sur les rapports entre le tamazight avec le phénicien.

Henri-Alexandre Frère a donné une Biographie de Duvivier, couronnée par l'Académie de Rouen. Charles Mullié indique que le général Duvivier était le Paul-Louis Courier de l'armée, on l'avait surnommé le général à pamphlets.

Il est l'un des fils de Pierre-Simon-Benjamin Duvivier[réf. nécessaire].

Notes et références

Sources

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