Francis Cassidy
Francis Cassidy, né le à Saint-Jacques-de-l'Achigan et décédé le à Montréal, est un avocat et un homme politique canadien. Il fut maire de Montréal quelques mois en 1873.
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Francis Cassidy | |
Fonctions | |
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14e Maire de Montréal | |
– (4 mois) |
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Prédécesseur | Charles-Joseph Coursol |
Successeur | Aldis Bernard |
Député de Montréal-Ouest | |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Alexander Walker Ogilvie |
Successeur | John Wait McGauvran |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Jacques-de-l'Achigan |
Date de décès | |
Lieu de décès | Montréal |
Sépulture | Cimetière Notre-Dame-des-Neiges |
Parti politique | Parti conservateur du Québec |
Profession | Avocat |
Biographie
Jeunesse et études
Les parents de Francis Cassidy venaient d'Irlande. Émigrés au Canada, ils se sont établis à Saint-Jacques l'Achigan où ils ont acheté une petite terre. C'est là que naquit Francis Cassidy en 1823, dans une famille modeste. Il fut remarqué, dès son bas âge, pour sa vivacité intellectuelle.
Après avoir terminé ses études au Collège de l'Assomption, il part à Montréal pour devenir avocat. Il entre chez MM. Moreau et Leblanc comme clerc avocat. Peu rémunéré, il commença à donner des leçons de français afin de pouvoir payer sa pension.
Carrière juridique
Il fut reçu avocat en 1848. Après avoir pratiqué quelque temps, Louis-Hippolyte La Fontaine, qui venait de monter au pouvoir, lui offrit un emploi dans le département des lois. Cassidy quadruplait ainsi son salaire, ce qui était une offre séduisante pour un jeune homme qui jusque-là avait vécu si pauvrement. Il continua également son métier d'avocat et entra en société avec MM. Moreau et Leblanc. Il devint, au criminel et au civil, l'un des avocats les plus brillants du barreau de Montréal.
Il a plaidé un très grand nombre de causes dont plusieurs célèbres. Citons en particulier "Dorion et Dorion", "Kicrzkowski et Dorion", "Lemoine et Lionais", "Guibord et les marguilliers de la paroisse de Montréal".
Contemporain et ami des Dorion, des Papin, des Doutre, il les suivit naturellement sous le drapeau libéral, mais de loin et avec prudence. Décidé à rester avant tout avocat, il s'occupa de politique juste ce qu'il fallait pour ne pas froisser ses amis. À plusieurs reprises, il refusa de se porter candidat pour la chambre d'assemblée.
Carrière politique
En 1863, il refusa d'être solliciteur-général de l'administration McDonald-Sicotte. Il ne voulait entrer dans la politique qu'après sa fortune faite, pour y jouer un rôle digne de sa réputation, y être indépendant, juste et honnête comme il l'avait été dans le barreau. Il crut, en 1871, qu'il ne pouvait refuser plus longtemps de se rendre aux désirs de l'opinion publique et aux sollicitations de ses amis politiques. Il accepta la candidature pour Montréal-Ouest et fut élu par acclamation.
Nommé, en 1873, représentant de la grande division ouest de Montréal à la chambre locale, il a été élu unanimement maire de Montréal en . Il meurt peu de temps après (en juin) des suites d'une maladie à l'âge de 50 ans. Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges[1].
Voir aussi
Articles connexes
Références
- Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
- Biographies et portraits / L.O. David, Montréal, 1876.
Liens externes
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