Francis Mouronval
Francis Mouronval, né à Avesnes-sur-Helpe (Nord) le , mort à Neuilly-sur-Seine (Seine) le , est un polytechnicien, international de rugby au Stade français.
Nom complet | Francis Edmond Mouronval |
---|---|
Naissance |
à Avesnes-sur-Helpe (France) |
Décès |
à Neuilly-sur-Seine (France) |
Taille | 1,74 m (5′ 9″) |
Poste | Centre, ailier |
Période | Équipe | M (Pts)a |
---|---|---|
Stade français | ? (?) |
Période | Équipe | M (Pts)b |
---|---|---|
1909 | France | 1 (0) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 31 août 2015.
Biographie
Origines familiales
Francis Edmond Mouronval naît le à Avesnes-sur-Helpe et est le frère jumeau[Note 1] de Pierre, comme lui polytechnicien de la même promotion 1901[2], pareillement joueur de rugby à XV dans le même club (Stade français) et également affecté lui-aussi à l'aéronautique militaire[Note 2] durant la première guerre mondiale[Note 3].
Formation
Francis Mouronval fait avec son frère jumeau ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand[Note 4]. Après l'obtention du baccalauréat ès-sciences (mathématiques élémentaires), il y poursuit avec son frère ses études en classes préparatoires puis intègre avec son frère à tout juste 20 ans l'École polytechnique en 1901[Note 5]. Il en sort en 1903 sous-lieutenant dans l'Artillerie[7] et est nommé le 6 mars 1909 lieutenant de réserve[8].
Carrière professionnelle
Francis Mouronval démissionne de l'armée et poursuit une carrière professionnelle comme ingénieur[9] à la Société d'Optique et de Mécanique de Haute Précision[Note 6].
En 1909, Mouronval rachète la société de fabrication d'optique de précision Mailhat à Raymond Augustin Mailhat (1862-1923)[11]. Mouronval a continué à produire et à vendre des téléscopes sous le nom de Maison Mailhat pendant sept années[12]. À la suite de sa mobilisation, Mouronval avait annoncé publiquement en 1916 que sa société d'optique était fermée « pour la durée de la guerre ». Cette fermeture était apparemment définitive[13].
Service pendant la Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale éclate le quand l’Allemagne mobilise et déclare la guerre à la Russie ; en France, le gouvernement décrète la mobilisation générale le même jour, à 16 h. Âgé de 33 ans, Francis Mouronval rejoint le [9] comme lieutenant son régiment d'affectation, le 37e régiment d'artillerie[14].
Détaché de l'artillerie le comme élève pilote[8] à l'aéronautique militaire[Note 2], Francis Mouronval est affecté ensuite à l'escadrille MF 62 - N 62 - SPA 62 (en)[Note 7].
Le , il s'envole pour une ronde de chasse ; son avion est abattu dans les environs de Saint-Quentin et ce combat aérien lui vaut une citation[Note 8]. Considéré comme disparu mais en fait prisonnier en Allemagne, Francis Mouronval est libéré le après la fin des hostilités.
Par décision ministérielle du , il est affecté au 2e régiment d'aviation[17] puis nommé capitaine[18] par décret du .
Rugbyman
Contexte
Le rugby à XV a été introduit en France vers 1870 par des Britanniques travaillant dans l’Hexagone. Dès 1872, certains d’entre eux fondent le Havre Athletic Club avec lequel ils pratiquent une forme hybride de rugby et de football qu'ils appellent combination.
Le premier véritable club de rugby français est le English Taylors RFC, fondé par des hommes d'affaires anglais à Paris en 1877, suivi par le Paris Football Club l'année suivante[19]. Ce dernier a une durée de vie éphémère. Sa scission entraîne la formation du Racing club de France en 1882, du Stade français en 1883 (ou 1887) et de l'Olympique en 1888[19], entièrement ou en partie créés par des français.
Le développement du rugby est favorisé en France par Pierre de Coubertin, passionné de rugby et qui souhaite reproduire ce modèle éducatif anglais dans les grands établissements parisiens en guise de rééducation physique et morale des futures élites du pays qui a connu la défaite de 1870[20].
Débuts
En 1900, Pierre Mouronval et son frère jumeau occupent le poste de trois-quarts à l'Association sportive du lycée Louis Le Grand. À leur entrée à l'Ecole Polytechnique en 1901, ils s'imposent dans l'équipe première du Racing Club de France[21].
Stade français
Francis Mouronval est, comme son frère jumeau Pierre, sociétaire du Stade français où son gabarit de 1,74 m pour 76 kg le fait jouer tantôt au centre ou à l'aile, voire troisième ligne aile ou même seconde ligne en cas de nécessité.
Le , devant 2 000 spectateurs, la finale du championnat de France de rugby à XV 1903-1904, qui se joue à La Faisanderie (Saint-Cloud) avec son frère Pierre comme trois-quarts centre, voit la victoire du SBUC[22],[L'A 1],[LeF 1],[Note 9].
L'année suivante, son club, qui aligne pour la circonstance les frères jumeaux dans les lignes arrières, est battu le par le SBUC en finale du championnat de France de rugby à XV 1904-1905 disputée au Stade du SBUC (Bordeaux)[23],[L'A 2],[LeF 2],[Note 10].
Deux ans plus tard, le , les deux mêmes équipes se rencontrent à nouveau en finale du championnat de France de rugby à XV 1906-1907 disputée au Stade Sainte-Germaine (Bordeaux) avec à nouveau les jumeaux, mais aux postes de troisième ligne aile du Stade français. Le SBUC remporte encore le titre[24],[L'A 3],[LeF 3],[Note 11].
L'année suivante, ces deux mêmes équipes s'affrontent encore le au Stade du Matin à Colombes pour la finale du championnat de France de rugby à XV 1907-1908. Le Stade français remporte enfin la victoire et son huitième titre de champion de France. Francis Mouronval fait partie de l'équipe victorieuse du SBUC au poste de trois-quarts centre, mais sans son frère Pierre à ses côtés[25],[L'A 4],[LeF 4],[Note 12].
La saison suivante 1908-1909, Francis Mouronval obtient le son unique sélection avec l'équipe de France au poste d'ailier gauche[FFR 1] pour un test-match contre l'Irlande à Dublin[Note 13].
Date | Lieu | Compétition | Match | Score | Points |
---|---|---|---|---|---|
Dublin | Test match | Irlande - France[FFR 2],[L'A 5],[LeF 5] | 19-8 | - | |
Après la guerre, on retrouve Francis Mouronval avec son frère le dans l'équipe du Stade français pour le 56e match contre le Racing club de France disputé au Parc des Princes[L'A 6],[LeF 6],[Note 14].
Distinction
Francis Mouronval est nommé chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur le et Croix de guerre (une palme)[9].
Voir aussi
Iconographie
- Galerie de photos des frères Mouronval par Frédéric Humbert, auteur d'un site consacré au rugby[27].
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Carrière sportive
- Thierry Terret, Histoire des sports, Paris, L'Harmattan, , 251 p. (ISBN 2-7384-4661-2, lire en ligne), p. 87 et 88.
- François Duboisset et Frédéric Viard, Le Rugby Pour les Nuls, Paris, First, , 357 p. (ISBN 978-2-7540-0459-6).
- Pierre Lafond et Jean-Pierre Bodis, Encyclopédie du rugby français, Paris, Dehedin, , 779 p. (ISBN 2-907356-03-8).
Première guerre mondiale
- Pierre David, Les escadrilles de l'aéronautique militaire française : symbolique et histoire, 1912 - 1920, Vincennes, Service Historique de l'Armée de l'Air, , 607 p. (ISBN 2-11-094692-X).
- Hervé Joly et Antoine Compagnon, À Polytechnique, X 1901 : enquête sur une promotion de polytechniciens de la Belle Époque aux Trente Glorieuses, (ISBN 978-2-08-151210-8 et 2-08-151210-6, OCLC 1237556288, présentation en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- « Cote 19800035/33/4253 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Sa fiche matricule et celle de son frère jumeau sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique
Carrière sportive
- Ressources relatives au sport :
- « MOURONVAL Francis, international no 48 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- Galerie de photos des frères Mouronval par Frédéric Humbert, auteur d'un site consacré au rugby[27]
- Palmarès du championnat de France de première division depuis la saison 1892/1893
Première guerre mondiale
Notes et références
Notes
- Né le premier des jumeaux, Francis Edmond Mouronval est le fils de Saint Ange Edmond André François Mouronval, docteur en médecine, et de Marie Marguerite Lubin[1].
- L'histoire de l'Armée de l'air française débute avec l'aéronautique militaire en 1909, qui dépendait alors de l'Armée de terre française. C'est la plus ancienne force aérienne au monde. L'Armée de l'air est devenue une arme à part entière le .
- Pierre Mouronval commande l'escadrille N 77[3], unité d'élite objet de la citation suivante à l'ordre de l'armée : « L'ESCADRILLE 77 : unité d'élite qui s'est classée, dès sa formation, parmi les mieux entraînées et les plus redoutables pour l'ennemi. Remarquablement commandée par le capitaine DE L'HERMITE qui l'a formée et lui a communiqué son enthousiasme ardent, puis par le capitaine MOURONVAL, tombé, dans les lignes ennemies en la menant au combat, a abattu 22 avions ennemis, incendié 13 drachens, rapporté plus de 1 000 photographies de l'arrière-front allemand, exécuté, en monoplace, Quatre opérations de bombardement de jour, à basse altitude, avec plein succès. (Ordre du 18 juillet 1918.)[4] ».
- Élèves en classe de quatrième au lycée Louis-le-Grand, les frères Mouronval sont cités dans le palmarès de l'année scolaire 1895 lors de la distribution solennelle des prix[5].
- Dans le dossier de Francis Mouronval conservé à la bibliothèque de l'École polytechnique, on le trouve candidat en 1900 et 1901 où il est classé 41e au concours d'admission[6] ; il sort 130e sur 179 élèves en 1903[2].
- L'entreprise Lacour-Berthiot fondée vers le milieu du 19e siècle (on trouve des objectifs Berthiot datant de 1857) était une entreprise familiale jusqu'au début du 20e siècle où elle est devenue société anonyme en 1908 et a pris le nom de S.O.M. (Société d'Optique et de Mécanique de Haute Précision) à la veille de la Première Guerre mondiale. Depuis lors, une partie de son activité était tournée vers des applications militaires. Ses deux usines principales étaient à Paris (125, boulevard Davout, dans le XXe et 164, rue de la Croix-Nivert, dans le XVe). Elle s’est agrandie de deux autres usines à Dijon (45, avenue Stalingrad et rue Nicolas-Berthot) en absorbant la société Fleury-Hemargis en 1934. L'effectif total dépassait le millier d’employés. La S.O.M. est surtout connue pour ses objectifs photographiques souvent sous le nom SOM-Berthiot mais aussi pour d'autres marques. La S.O.M. a fusionné en 1964 avec la société d'Optique et de Mécanique de Levallois (O.P.L.), pour donner la Société d'Optique, Précision, Electronique et Mécanique (S.O.P.E.M.) qui deviendra plus tard la S.O.P.E.L.E.M. Une partie de la S.O.M. sous le nom S.F.I.M. fabrique encore à Dijon des appareils confidentiels pour la Défense Nationale[10].
- « N » pour Nieuport, avions des pilotes de l'escadrille[15].
- « MOURONVAL (François), lieutenant pilote à l'escadrille N-62 : officier d'artillerie de grande valeur, a toujours fait preuve pendant toute la durée de la campagne de qualités de courage et d'allant. Entré au service de l'aviation, s'est distingué par son habileté et son sang-froid. A eu au cours d'une reconnaissance le , son appareil percé de quatorze éclats d'obus. Disparu au cours d'une mission le [16]. »
- « Le STADE bordelais a triomphé hier après-midi dans le match final du Championnat de France, disputé sur le terrain de Saint-Cloud, en, battant, par 3 points à rien,l'équipe du Stade français, champion de Paris. La rencontre avait attiré à Saint-Cloud une foule considérable. Le jeu a été fort bon, d'une grande activité rude et d'excellente tactique. Le Stade bordelais est donc champion de France pour la seconde fois. Cette victoire est très remarquable[LeF 1]. »
- « Football Rugby, Le Stade Bordelais bat le Stade Français par 12 points à 3. Malgré le terrain détrempé, la partie a été très intéressante. Les Bordelais ont fait preuve d'une supériorité indiscutable, et c'est aux acclamations d'une foule énorme, malgré le temps détestable, qu'ils ont été proclamés vainqueurs[LeF 2]. »
- « Une fois de plus le Stade bordelais triomphe et enlève le Championnat de France ; il a, hier, à Bordeaux, battu le Stade français par 14 points à 3. Il n'y a pas à épiloguer sur ce résultat ; la victoire est complète et magnifique. Elle a été acquise au milieu d'un indescriptible et légitime enthousiasme ; je croyais à la supériorité du Stade français, qui semblait avoir une équipe quasi parfaite, homogène, allante, endurante et riche en ressources tactiques ; cette équipe, tout à fait excellente, a été matée par celle du Stade bordelais ; il n'y a que des compliments à décerner aux vainqueurs qui, par un éclatant succès, ont confondu les pronostiqueur de leur défaite... dont j'étais. Le match a été joué au milieu d'une affluence considérable de curieux ; la partie a été magnifique d'adresse et de vitesse dans l'attaque et dans la défense[LeF 3]. »
- « Le Stade Français est champion de France : tel est le résultat, de la brillante victoire qu'il a remportée hier après midi sur le Stade Bordelais par 16 points (4 essais,' 2 buts) à 3 points (1 essai). [...] Près de 10 000 personnes assistaient à cette partie, et firent, comme bien on pense, une folle ovation au Stade Français, qui vient de faire rentrer à Paris le beau trophée du Championnat de France que les Bordelais détenaient depuis quatre ans. C'est justice, car les Stadistes nous ont fait assister hier à une des plus jolies parties qu'on ait vues à Paris[LeF 4]. »
- Il faut attendre 1906 pour que l'équipe de France dispute son premier match officiel et, pour ses débuts, elle rencontre l’Angleterre. Par la suite elle rencontre les autres nations britanniques : le pays de Galles et l'Irlande en 1909 et l’Écosse en 1910. La France est admise à joindre la compétition en 1910, et lui donne le nom de Tournoi des Cinq Nations. L’Angleterre remporte ce premier Tournoi.
- « Le eut lieu au Parc des Princes le 56e match Stade-Racing. Tous les vieux Stadistes et Racingmen étaient présents : Mamelle, L. Dedet, Jack Muir, Hadley, Betjeman, S. et H. Cagninacci, Etling, F. et P. Mouronval, Gondouin, Colas, De Malmann, Bernstein, A. Muhr, Demeuves, Pharamond, Worth... évoquant les vieux souvenirs. Le R. C. F. a une équipe lourde et puissante qui doit avec du travail et de l'entraînement aller loin dans le championnat de France. Elle compte dans ses rangs plusieurs internationaux accourus pour défendre les couleurs bleues et blanches : Chilo, Jaurréguy, Crabos, Bordes, Thierry, Dillensenger. Au Stade Français un homme fut hors pair : Piron[26]. »
Site de la Fédération française de rugby
La Fédération française de rugby publie sur son site un ensemble de fiches des joueurs et des matchs de l'équipe de France. Toutefois, les fiches des joueurs internationaux nés avant 1904 du site actuel[28] donnent toutes une même date de naissance erronée (13/12/1901), alors que les fiches de l'ancien site[29] – dotées des mêmes fonctionnalités mais mieux renseignées sur la carrière du joueur – indiquent les dates exactes de naissance comme le montrent, par exemple, les deux fiches[FFR 1] de Francis Mouronval.
-
« MOURONVAL Francis, international no 48 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ),
« MOURONVAL Francis, international no 48 », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ). - « Irlande-France (1909) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
Archives de L'Auto
La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France met en consultation sur son site Gallica la collection complète des numéros de L'Auto de 1900 à 1944 d'où sont extraits les articles ci-après relatifs à des rencontres de rugby disputées par les jumeaux Mouronval :
Archives du Figaro
La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France met en consultation sur son site Gallica la collection complète des numéros du Figaro de 1826 à 1942 d'où sont extraits les articles ci-après relatifs à des rencontres de rugby disputées par les jumeaux Mouronval :
Autres sources
- Guillaume de Tournemire, « Francis Edmond Mouronval », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le ).
- Biographie de Francis et Pierre Mouronval sur le site de la Bibliothèque de l’École polytechnique.
- Escadrille N 77 – SPA 77 sur le site albindenis.free.fr
- Citations à l'ordre de l'armée, JORF, , [lire en ligne].
- Les distributions de prix (Lycée Louis-le-Grand), Le Figaro, , [lire en ligne]
- Liste d'admission à l'École polytechnique, JORF, , [lire en ligne].
- Nominations au grade de sous-lieutenant d'Artillerie, JORF, , [lire en ligne].
- Mémoire des hommes, base des Personnels de l'aéronautique militaire, Francis Mouronval [lire en ligne]
- « Cote 19800035/33/4253 », base Léonore, ministère français de la Culture
- La Société d'Optique et de Mécanique de Haute Précision [lire en ligne]
- William Tobin, « Evolution of the Foucault-Secretan Reflecting Telescope », Journal of Astronomical History and Heritage, 19(2), 106–184 (2016).
- Bulletin de la Société astronomique de France, 1911, p. 332.
- Bulletin de la Société astronomique de France, 1916, p. II.
- Historique sommaire du 37e régiment d'artillerie : 1914-1918 [lire en ligne]
- Escadrille MF 62 - N 62 - SPA 62 sur le site albindenis.free.fr
- Citations à l'ordre de l'armée, JORF, [lire en ligne]
- Nominations au grade de lieutenant de réserve, JORF, , [lire en ligne]
- Nominations au grade capitaine, JORF, , [lire en ligne]
- Histoire des sports, p. 87-88
- Le Rugby Pour les Nuls
- Joly et Compagnon 2021
- Compte rendu de la finale de 1904, sur lnr.fr
- Compte rendu de la finale de 1905, sur lnr.fr
- Compte rendu de la finale de 1907, sur lnr.fr
- Compte rendu de la finale de 1908, sur lnr.fr
- : R.C.F. - Stade Français (14-0), La Vie au grand air, .
- Le site de Frédéric Humbert, consacré au rugby
- « Équipes de France », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ).
- « Équipes de France », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
- Portail du rugby à XV