Francisco de Lima Cerqueira

Francisco de Lima Cerqueira (1728-1808) est un architecte né au Portugal et actif au Brésil colonial.

Biographie
Naissance	2 octobre 1728 Royaume de Portugal
Décès	27 septembre 1808 (à 79 ans) São João del-Rei
Nationalité	Brésilienne
Activité	Architecte

Il est connu pour son travail dans la construction de l'église de Notre Dame du Carmel (pt) d'Ouro Preto et de l'église de Saint-François d'Assises (pt) de São João del-Rei.

Biographie

Francisco de Lima Cerqueira naît au Portugal le 2 octobre 1728[1].

Il se rend au Brésil où il exerce sa profession à Vila Rica. Les plus anciens documents le concernant dans cette ville remontent à 1771. Cette année-là, Lima Cerqueira achève les travaux du portique, des arcs du chœur et des toilettes de la sacristie de l'église de Notre Dame du Carmel (pt), dont la construction était en cours dans cette ville[2]^,[3].

Église de Saint-François d'Assises (São João del-Rei) (pt), son œuvre la plus admirée.

Lima Cerqueira a été recherché par les frères du Tiers-Ordre de Saint-François d'Assises de la ville de São João del-Rei en 1774 et a été engagé pour la construction d'une nouvelle église (pt)[4]^,[5], qui devrait remplacer la chapelle primitive (élevée à partir de 1742 et terminée en 1749). Il n'abandonne pas complètement ses engagements à Vila Rica, mais se rend à São João del-Rei et prend en charge les travaux de la nouvelle église. Lima Cerqueira a modifié la maçonnerie existante réalisée par Aleijadinho et en a élaboré de nouvelles, exécutant la maçonnerie fine de ce qui devait être l'une des œuvres rococo les plus monumentales du Brésil.

Lima Cerqueira a vécu la majeure partie de sa vie à São João del-Rei, étant responsable des travaux des églises de Saint-François d'Assies et de Notre Dame du Carmel de cette ville. Il a également participé à la construction de l'église principale de Campanha da Princesa, dans le sud du Minas Gerais[6]. Lima Cerqueira a également été indirectement responsable des travaux de trois ponts en pierre à São João del-Rei, deux d'entre eux sur le ruisseau de Lenheiro et un sur le ruisseau de Segredo, le dernier étant enterré. Selon l'IPHAN, il aurait participé à la construction du sanctuaire de Bom Jesus de Matosinhos, concrètement à l'élévation de l'abside avec Tomás da Maia e Brito, collaboré à l'achèvement des tours, et aurait érigé le fronton[7].

Il meurt le 27 septembre 1808 à São João del-Rei[1].

Notes et références

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Alencar Ramalho 2002, p. 99.
(pt) June D. Komisar, « Looking at Collaboration as a Key to Creative Expression: The Case of Colonial Architecture », dans Repenser les limites : l’architecture à travers l’espace, le temps et les disciplines : 31 août - 4 septembre 2005, Paris, Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, 2005 (ISBN 9782917902646, DOI 10.4000/books.inha.513, lire en ligne), p. 8.
(pt) Francisco Antônio Lopes, Histoire de la construction de l'Igreja do Carmo, Rio de Janeiro, DPHAN, 1942, p. 25–26.
Bazin 1963, p. 289-298.
Pierre de Martino, Encyclopédie de l'art, peinture, sculpture, architecture, vol. 5 : Art classique et baroque, Éditions Lidis., 1973 (lire en ligne), p. 331.
(pt) Gustavo Werneck, « Un historien sauve la vie du maître de la construction qui a embelli les églises du Minas Gerais », sur Estado de Minas, 3 septembre 2018 (consulté le 31 mars 2021).
(pt) « Santuário de Bom Jesus de Matozinhos: conjunto arquitetônico, paisagístico e escultórico (Congonhas, MG) (dans "livros do tombo, faire une recherche sur "bom jesus") », sur IPHAN (consulté le 28 mars 2021).

Annexes

Bibliographie

(pt) Geraldo Guimarães, São João del-Rei : Século XVIII - História sumária, 1996, p. 110-114.
Germain Bazin, Aleijadinho et la sculpture baroque au Brésil, Le Temps, 1963, 326 p. (lire en ligne).
(pt) Oyama de Alencar Ramalho, A rasura : Francisco de Lima Cerqueira e Antônio Francisco Lisboa, o Aleijadinho, ainda, Fundação Lusíada, 2002, 190 p. (lire en ligne).
(pt) Germain Bazin, L'architecture religieuse baroque au Brésil, vol. 2 : Répertoire monumental, documentation photographique, index général, Museu de Arte, 1956 (lire en ligne).

Liens externes

Notices d'autorité :

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[Alencar_Ramalho200299-1] Alencar Ramalho 2002, p. 99.

[2] (pt) June D. Komisar, « Looking at Collaboration as a Key to Creative Expression: The Case of Colonial Architecture », dans Repenser les limites : l’architecture à travers l’espace, le temps et les disciplines : 31 août - 4 septembre 2005, Paris, Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, 2005 (ISBN 9782917902646, DOI 10.4000/books.inha.513, lire en ligne), p. 8.

[3] (pt) Francisco Antônio Lopes, Histoire de la construction de l'Igreja do Carmo, Rio de Janeiro, DPHAN, 1942, p. 25–26.

[Bazin1963289-298-4] Bazin 1963, p. 289-298.

[5] Pierre de Martino, Encyclopédie de l'art, peinture, sculpture, architecture, vol. 5 : Art classique et baroque, Éditions Lidis., 1973 (lire en ligne), p. 331.

[6] (pt) Gustavo Werneck, « Un historien sauve la vie du maître de la construction qui a embelli les églises du Minas Gerais », sur Estado de Minas, 3 septembre 2018 (consulté le 31 mars 2021).

[7] (pt) « Santuário de Bom Jesus de Matozinhos: conjunto arquitetônico, paisagístico e escultórico (Congonhas, MG) (dans "livros do tombo, faire une recherche sur "bom jesus") », sur IPHAN (consulté le 28 mars 2021).