Frank Sherwood Rowland
Franklin Sherwood Rowland (Delaware (Ohio), - Newport Beach (Californie), [1]) est un chimiste américain. Mario J. Molina, Paul Josef Crutzen et lui obtinrent le prix Nobel de chimie de 1995[2].
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Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) Newport Beach |
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Domiciles |
Ohio, Corona del Mar (jusqu'en ) |
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A travaillé pour | |
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Membre de | |
Dir. de thèse | |
Distinctions |
Prix Nobel de chimie () Liste détaillée Membre de la Société américaine de physique Prix Peter-Debye (en) Prix Tolman Bourse Guggenheim ( et ) Leo Szilard Lectureship Award () Prix Tyler pour réalisations environnementales () Prix japonais () Prix Dickson de science () Prix mondial des sciences Albert-Einstein () Médaille Roger-Revelle () Prix Nobel de chimie () Membre étranger de la Royal Society () |
Biographie
Rowland naît à Delaware dans l'Ohio, il passe son B.A. à l'université Wesleyenne de l'Ohio en 1948, son M.S. en 1951 et son Ph.D. en 1952, tous deux à l'université de Chicago. La même année, il se marie avec Joan Lundberg, elle aussi étudiante à Chicago. Il travaille à l'université de Princeton jusqu'en 1956 puis à celle du Kansas. Après ce poste il devient professeur à l'université de Californie à Irvine en 1964. Au début des années 1970 Rowland commence à travailler avec Mario J. Molina. En 1978 il est élu à l'Académie nationale des sciences et sert comme président de l’Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) en 1993.
Rowland est principalement connu pour sa découverte de l'action des chlorofluorocarbures (CFC) sur l'ozone. Il montre que ces gaz se combinent sous l'action des radiations solaires et se décomposent dans la stratosphère, relâchant du chlore et du monoxyde de chlore qui sont capables de détruire des molécules d'ozone. Ces recherches sont publiées dans Nature en 1974 et initient le début de recherches concernant ce problème. Ses recherches furent d'abord critiquées. Lorsqu'il dénonce publiquement la destruction de la couche d'ozone, par les gaz propulseurs des aérosols "CFC", il est accusé d'être un agent russe voulant détruire l'industrie américaine[3], il en souffrit beaucoup mais n'abandonna pas. La National Academy of Sciences accepte ses résultats en 1976 et en 1978 les aérosols contenant des CFC sont bannis des États-Unis.
En 1995, Mario J. Molina, Paul Josef Crutzen et lui obtinrent le prix Nobel de chimie « pour leurs travaux sur la chimie de l'atmosphère, particulièrement en ce qui concerne la formation et la décomposition de l'ozone[2] ».
Distinctions et récompenses
- prix Tyler pour l'environnement en 1983
- prix japonais en 1989
- prix Peter Debye en 1993
- médaille Roger Revelle en 1994
- prix Nobel de chimie en 1995
Notes et références
- ocregister.com
- (en) « for their work in atmospheric chemistry, particularly concerning the formation and decomposition of ozone » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Chemistry 1995 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 30 août 2010
- Documentaire historique "Ozone : un sauvetage réussi" ARTE Septembre 2018.
Liens externes
- (en) Autobiographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
- (en) Elizabeth Kolbert, Rough Forecasts, The New Yorker, 14 avril 2014
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