Franziska Bennemann
Franziska Bennemann, née le à Hermsdorf et morte le à Braunschweig, est une femme politique, membre du Parti social-démocrate d'Allemagne et syndicaliste active. Elle passe la Seconde Guerre mondiale en exil en Angleterre en raison de ses activités de résistante. Elle est ensuite membre du Bundestag allemand de 1953 à 1961.
Députée au Bundestag 3e Bundestag allemand (d) | |
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Députée au Bundestag 2nd German Bundestag (en) | |
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Biographie
Franziska Marie Thérèse Stellmacher est née le 30 mai 1905 à Hemsdorf. Ses parents sont Paul Stellmacher (1881-1969), un ouvrier et Marie Moritz (1884-1962). Elle travaille comme ouvrière à partir de 1919[1].
Elle rejoint le Parti social-démocrate en 1923. Elle est également active dans le mouvement de jeunesse socialiste et dans le mouvement syndical. À partir de 1926, elle est membre de l'Internationaler Sozialistischer Kampfbund (Ligue internationale de combat socialiste, ISK). De 1925 à 1929, elle étudie l'économie avec Fritz Eberhard, les sciences naturelles et la philosophie avec Gustav Heckmann (de) et Minna Specht dans un centre de formation géré par l'ISK[2]. Elle y rencontre Otto Bennemann (de) (1903-2003) qu'elle épouse en octobre 1934. Après l'arrivée au pouvoir par des nazis, tous deux s'engagent dans la résistance au nazisme au sein de l'ISK[3].
Pour échapper à une arrestation, Otto Bennemann émigre en Angleterre via la Suisse en 1938[3],[4]. Franziska Bennemann le suit en 1939 avec un contrat de travail de diététicienne[5]. Tous deux exercent divers emplois en Angleterre[6]. De 1939 à 1946, Franziska Bennemann peut rester en Angleterre et y travaille comme dessinatrice technique tandis que son mari est interné durant deux mois à l'Ile de Man en tant qu'étranger ennemi (en) puis déporté par bateau en Australie avec 3000 autres internés. Il n'en reviendra qu'en 1942[3],[5].
Franziska Bennemann devient membre du nouveau Trade Union Centre for German Workers in Great Britain, centre syndical des travailleurs allemands en Grande-Bretagne en 1941[6],[5].
En 1946, le couple Bennemann retourne à Braunschweig. Otto Bennemann est bourgmestre de la ville durant deux mandats[3]. Franziska Bennemann reprend ses activités syndicales et politiques. De 1947 à 1950, elle travaille pour le groupe des femmes du syndicat IG Metall à Braunschweig, et de 1953 à 1961, elle est membre du Bundestag allemand pendant deux législatures, de 1953 à 1961, élue sur la liste du SPD de Basse-Saxe[1],[7],[8],[9].
Elle meurt le 26 août 1986 à Braunschweig[3].
Distinctions
Otto Bennemann crée en 1990, la Fondation Franziska-und-Otto Bennemann pour la promotion et la recherche sur un ordre juridique social-démocrate[4],[10].
Une rue de Braunschweig porte le nom de Bennemannstraße[7].
Bibliographie
- (de) Horst-Rüdiger Jarck, Otto Bennemann (1903–2003). Von Milieu, Widerstand und politischer Verantwortung, dans Braunschweigische Biographien, vol. 3, Braunschweig, Joh. Heinr. Meyer, 2015 (ISBN 978-3-926701-88-6) [11] .
- (de) Manfred Garzmann, Bennemann, Franziska Marie Therese, geb. Stellmacher, dans Horst-Rüdiger Jarck (éd.), : Braunschweigisches Biographisches Lexikon – 19. und 20. Jahrhundert, Hanovre, Hahnsche Buchhandlung, 1996, (ISBN 3-7752-5838-8) , p. 50 .
- (de) Gisela Notz, Frauen in der Mannschaft, Bonn, 2003, (ISBN 3-8012-4131-9) Résumé en ligne
- (de) Rudolf Vierhaus, Ludolf Herbst (éd. ), Bruno Jahn (collab. ), Biographisches Handbuch der Mitglieder des Deutschen Bundestages. 1949–2002, Tome 1, Munich, KG Saur, 2002, (ISBN 3-598-23782-0), p. 55.
- (de) Sonja Palfner, Franziska Bennemann (1905-1986). Sie hatte den Mut, die Wahrheit zu sagen, dans Siegfried Mielke (éd.), Gewerkschafterinnen im NS-Staat: Verfolgung, Widerstand, Emigration, Essen: Klartext Verlag, 2008 p. 82-87 (ISBN 9783898619141)
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Franziska Bennemann » (voir la liste des auteurs).
- (en) Werner Röder, Herbert A. Strauss, Institut für Zeitgeschichte et Research Foundation for Jewish Immigration, New York, Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933–1945, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 978-3-11-096854-5, lire en ligne)
- Siehe hierzu auch die Webseite Landerziehungsheim Walkemühle Adelshausen bei Melsungen
- (en) Paul Bonart, But We Said No, Mark Backman, (ISBN 978-0-615-15957-7, lire en ligne)
- (de) « Otto Bennemann », sur Stadt Braunschweig (consulté le )
- (de) Dieter Dowe, Eckhardt Fuchs, Heike Christina Mätzing et Steffen Sammler, Georg Eckert: Grenzgänger zwischen Wissenschaft und Politik, V&R unipress GmbH, (ISBN 978-3-7370-0761-0, lire en ligne)
- Horst-Rüdiger Jarck: Zeitzeugenerinnerung II: Zu Otto Bennemann und Georg Eckert – Notizen aus dem Nachlass Bennemanns zu einem Stück des gemeinsamen Weges. In: Dieter Dowe, Eckhardt Fuchs, Heike Christina Mätzing, Steffen Sammler (Hrsg.): Georg Eckert. Grenzgänger zwischen Wissenschaft und Politik, V & R unipress, Göttingen, 2017, (ISBN 978-3-8471-0761-3), S. 91 ff. Online: Otto und Franziska Bennemann auf Google-Books.
- (de) Ernst-Johann Zauner et Ernst-Johann Zauner, « Prägend für den demokratischen Neuanfang », sur Der Löwe, (consulté le )
- (de) Historische Kommission für Niedersachsen und Bremen, Niedersächsisches Jahrbuch für Landesgeschichte: Neue Folge der »Zeitschrift des Historischen Vereins für Niedersachsen", Wallstein Verlag, (ISBN 978-3-8353-4062-6, lire en ligne)
- (de) Nadine Freund, Die Verwaltungsjuristin Theanolte Bähnisch (1899-1973) und der Deutsche Frauenring: Vom reformorientierten Preußen zur bundesdeutschen Westbindung - eine Wirkungsgeschichte, transcript Verlag, (ISBN 978-3-8394-4217-3, lire en ligne)
- Über die Bennemann-Stiftungen & Otto Bennemann auf der Webseite der Stadt Braunschweig
- Klaus Pollmann: Horst-Rüdiger Jarck: Otto Bennemann (1903-2003)
Liens externes
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