French B

Le groupe québécois French B. est né en 1988 et dissout en 1998. Le groupe a publié trois albums enregistrés en studio : French B (1990), Légitime Démence (1993), Au-delà du délai (1996) et un album compilation posthume intégrant des pièces enregistrées en concert : Chronoreg (1998). Il avait été révélé par le simple Je m'en souviens (1989), lancé par la maison de disques Audiogram, sous étiquette Sumo[1].

Duo composé à l'origine du chanteur et parolier Richard Gauthier et du claviériste et compositeur Jean-Robert Bisaillon, il devint trio en 1990 avec l'ajout de Roger Myron aux guitares et quatuor en 1995 avec l'ajout de Martin Petit à la batterie. Nicole Mayer, choriste, fut une collaboratrice constante et François Giroux, batteur, a tenu ce rôle avant l'arrivée de Martin Petit. De nombreux autres collaborateurs se sont relayés aux côtés du groupe qui atteint parfois la douzaine de musiciens sur scène au moment de leur dissolution. Mentionnons notamment le bassiste Nicolas Jouannaut du groupe Les Chiens[2].

C'est à la suite de la dissolution du groupe post-punk Disappointed A Few People, dont Richard Gauthier était le batteur et Jean-Robert Bisaillon le claviériste que French B. est né[3].

Leur dissolution en 1998 est la conséquence du désistement de Jean-Robert Bisaillon qui considère la scène musicale québécoise impropre à la survie d'un groupe qui tente des propositions hors des sentiers battus^{[réf. nécessaire]}.

Le titre Je m'en souviens marque la musique québécoise des années 1990[4] et reste considérée un des premiers morceaux de rap québécois[5].

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