Friedrich Johann von Alvensleben
Friedrich Johann von Alvensleben (né le à Erxleben, mort le dans la même commune) est un diplomate prussien.
Membre de la Chambre des seigneurs |
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Décès | Erxleben |
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Ferdinand d'Alvensleben (d) |
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Pauline de Schulenbourg (d) |
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Distinction |
Biographie
Friedrich Johann von Alvensleben vient de la famille von Alvensleben et naît au château d'Erxleben (de). Il est le deuxième fils de Ferdinand von Alvensleben (de). Son frère aîné est Friedrich Joachim von Alvensleben (de), administrateur de l'arrondissement de Neuhaldensleben. Sa sœur, Margarethe von Alvensleben (de), sera abbesse d'Heiligengrabe de 1893 à sa mort en 1899. En 1897, il épouse Pauline von Roeder (de) (1842-1914), la veuve du général Rudolf von Winterfeldt (de) ; le couple n'a pas d'enfant.
Alvensleben obtient l'abitur au lycée de Halle-sur-Saale puis étudie le droit à Bonn (il est membre de la Corps Borussia Bonn) et Berlin et, après un travail comme référendaire, rejoint le service diplomatique en 1861 en tant qu'attaché à Bruxelles. Il est secrétaire de légation (de) à Stuttgart, Munich, Dresde, Saint-Pétersbourg et Washington. En 1871, il est nommé au bureau spécial du chancelier Otto von Bismarck. Les autres postes sont en 1872 conseiller d'ambassade à Saint-Pétersbourg, en 1876 consul général à Bucarest, en 1879 ministre résident à Darmstadt, en 1882 envoyé à La Haye, en 1884 à Washington, en 1888 à Bruxelles et enfin de 1900 à 1905 ambassadeur à Saint-Pétersbourg.
Selon le jugement du chancelier Bismarck, il est l'un de ses meilleurs employés de l'Office des Affaires étrangères. Il le propose donc en 1890 comme successeur de son fils Herbert von Bismarck comme secrétaire d'État aux Affaires étrangères. Malgré les sollicitations de l'empereur Guillaume II, de Leo von Caprivi et de Herbert von Bismarck, il refuse de prendre la direction de l'Office, ainsi qu'en 1893, le poste d'ambassadeur à Washington. En tant qu'ambassadeur à Saint-Pétersbourg, il s'éloigne plusieurs fois des méthodes politiques de l'Office des Affaires étrangères pour tenter de lutter contre l'isolement de l'Allemagne.
Quand il prend sa retraite à l'âge de 69 ans après 45 ans de service, il reçoit l'ordre de l’Aigle noir, la distinction la plus grande de la Prusse. En 1906, il est nommé membre à vie de la Chambre des seigneurs de Prusse. Après sa retraite, il consacre ses dernières années à la gestion de ses domaines à Erxleben.
Bibliographie
- Hellmut Kretzschmar: Geschichtliche Nachrichten vom Geschlecht von Alvensleben seit 1800. Burg 1930, S. 10–12.
- Werner Frauendienst (de): Friedrich-Johann Graf von Alvensleben-Erxleben. Der Deutsche Botschafter in Petersburg während des Russisch-Japanischen Krieges. Eine biographische Skizze zum Gedenken an seinen 100. Geburtstag am 9. April 1936. Leipzig 1936, S. 39.
- (de) Udo von Alvensleben, « Alvensleben, Friedrich Johann Graf von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 1, Berlin 1953, Duncker & Humblot, p. 232 (original numérisé).
- Rudolf Peisker: Alvensleben, Friedrich Johann Graf von. In: Guido Heinrich, Gunter Schandera (Hrsg.): Magdeburger Biographisches Lexikon 19. und 20. Jahrhundert. Biographisches Lexikon für die Landeshauptstadt Magdeburg und die Landkreise Bördekreis, Jerichower Land, Ohrekreis und Schönebeck. Scriptum, Magdeburg 2002, (ISBN 3-933046-49-1), S. 8–9.
- Hartwin Spenkuch (Bearb.): Die Protokolle des Preußischen Staatsministeriums 1817–1934/38. Bd. 8/II. In: Académie des sciences de Berlin-Brandebourg (Hrsg.): Acta Borussica. Neue Folge. Olms-Weidmann, Hildesheim 2003, (ISBN 3-487-11827-0), S. 483 (Online; PDF 2,19 MB).
Liens externes
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