Fritz Kühne
Fritz Kühne, né le à Neukirc et décédé en Paderborn, était un lieutenant-général allemand durant la Seconde Guerre mondiale.
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(à 88 ans) Paderborn |
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Biographie
Fils d'un propriétaire de manoir, Kühne étudie à de 1899 à 1903 l'école de cadets de Wahlstatt et de Groß-Lichterfelde[1]. Le , il rejoint en tant qu'enseigne le 3e régiment de chemin de fer de l'armée prussienne à Hanau, où il est promu lieutenant le . De 1907 à , il est adjudant du 2e bataillon. D' à , il est commandé à l'académie de guerre et le , il est promu lieutenant. Pendant six mois, d' à , il fait partie du 4e régiment de chemin de fer. Il est ensuite transféré au Grand État-Major général.
Après le début de la Première Guerre mondiale, Kühne reste tout d'abord au Grand État-Major et, après sa promotion au grade de capitaine, est affecté comme chef de bataillon au 136e régiment d'infanterie. Il occupe ensuite la même fonction au sein du 143e régiment d'infanterie (de) sur le front des Flandres. À partir de , il sert pendant trois mois et demi à l'état-major du chef des chemins de fer de campagne. Il est ensuite transféré au Grand État-Major général jusqu'en . De là, Kühne rejoint l'état-major de la 48e division de réserve. À partir de , il est nommé premier officier d'état-major à l'état-major de la 19e division de réserve, où il est reste jusqu'à la fin de la guerre, en .
À partir de , il assume des tâches à usage spécial au sein du commandement général Lüttwitz. Le , il rejoint l'état-major de la 2e division à Stettin. Du au , il est commandant de compagnie dans le 3e régiment (prussien) d'infanterie (de) dans l'arrondissement de Marienburg (de) près de Hildesheim et fut entre-temps promu major le . Le , il est muté au ministère de la Défense du Reich en tant que conseiller. Le , il est nommé commandant du 2e bataillon du 7e régiment (prussien) d'infanterie (de) à Hirschberg-des-Monts-des-Géants. Il s'agit d'une unité de chasseurs alpins.
Après être devenu lieutenant-colonel le , Kühne est muté à Berlin le . Il y est chef du groupe de transport de l'armée de terre au sein de l'office des troupes du ministère de la Défense du Reich, le nom d'office des troupes étant un nom de couverture pour le futur état-major général. En tant que colonel (depuis le ), il est nommé le commandant du 2e régiment (prussien) d'infanterie (de) à Allenstein. Le , il est promu au rang de major général et peu après, le , il est nommé chef du bureau de l'armée de terre de Dortmund.
Commandant de la 253e division d'infanterie, en 1940, durant la bataille de France il est fait prisonnier, durant la bataille de Lille, par les troupes françaises lors d'une contre-attaque.
Bibliographie
- Dermot Bradley (Hrsg.): Die Generale des Heeres 1921–1945. Band 7: Knabe-Luz. Biblio Verlag, Bissendorf 2004 (ISBN 3-7648-2902-8), S. 288–289.
- Christoph Rass: „Menschenmaterial“: Deutsche Soldaten an der Ostfront. Innenansichten einer Infanteriedivision 1939–1945. Schöningh Verlag, Paderborn 2003 (ISBN 978-3-506-74486-9).
Références
- Westdeutschen Beobachters. Morgenausgabe vom Donnerstag, dem 29. Oktober 1936.
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