Fujiwara no Tadaie
Fujiwara no Tadaie (藤原 忠家), né en 1033 – décédé le , aussi appelé Mikohidari Tadaie, est un politique, courtisan, poète et calligraphe japonais de l'époque de Heian[1].
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
藤原忠家 |
Activités | |
Père |
Fujiwara no Nagaie (en) |
Mère |
源懿子 (典侍) (d) |
Fratrie |
Shōshi Fujiwara no Norimichi Fujiwara no Yorimichi Fujiwara no Yorimune (d) Fujiwara no Yoshinobu (d) Fujiwara no Akinobu (d) Fujiwara no Kenshi Fujiwara no Sonshi (d) Fujiwara no Ishi Fujiwara no Kishi (d) Fujiwara no Kanshi (d) Naganobu (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Carrière à la cour
Il est ministre durant les règnes des empereurs Go-Reizei[2], Shirakawa et Horikawa[3]. Tadaie réussit bien à la cour et il atteint le second rang senior et la fonction de dainagon (conseiller principal)[4].
Poète
En cette période de l'histoire du Japon, les fonctions de courtisans impériaux commandent qu'ils composent et présentent des poèmes[5]. Un incident de la vie de Tadaie est présenté dans un poème de Suō no Naishi, qui saisit un instant fugace et un geste galant :
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Calligraphe
Les exemples de calligraphie attribuables à Tadaie sont désignés trésor national, important objet d'art ou bien culturel important par l'administration japonaise[7].
Généalogie
Le grand-père de Tadaie est Fujiwara no Michinaga et son père Fujiwara no Nagaie. Son fils est Fujiwara no Toshitada (1071–1123)[8]. Cette lignée est désignée comme la lignée Mikohidari au sein de la branche Hokke du clan Fujiwara[4].
Tadaie est le grand-père du poète Fujiwara no Toshinari (1114–1204)[9], aussi connu sous le nom Shunzei[10] et l'arrière grand-père de Fujiwara no Sadaie, aussi connu sous le nom Fujiwara no Teika.
Notes et références
- Museen der Stadt Koln. (1975). Fujiwara no Toshitada, dans Sho : Pinselschrift und Malerei in Japan vom 7.-19. Jahrhundert p. 84; extrait : « ... Staatsratsmitglieds (membre du Conseil d'État) Fujiwara no Tadaie .... »
- Hiroaki Sato, Japanese Women Poets: An Anthology, (lire en ligne)
- Steven D Carter, Traditional Japanese Poetry: An Anthology, (lire en ligne)
- Journal of Asian Culture (1989), vol. 13, p. 166.
- Carter, Steven D. (2007). Householders: the Reizei Family in Japanese History, p. 374; extrait : « ... les courtisans du palais présentent des poèmes sur le thème de la « Jouissance de la floraison artificielle des fleurs de cerisier » à l'époque de l'empereur retiré Go-Reizei »
- Porter, William N. (1909). A Hundred Verses from Old Japan, being a Translation of the Hyaku-nin-isshiu, pp. 148-149; extrait : «... [Une] dame de compagnie à la cour de l'Empereur Goreizei... était présente un jour où elle occupait une fonction longue et fastidieuse et, se sentant très fatiguée et somnolente, elle demande à un fonctionnaire qu'il lui apporte un oreiller; ... Tadaie, galamment lui offre son bras et lui demande qu'elle y repose sa tête et elle répond avec ce verset. »
- Musée national de Tokyo, Essay on Ten Styles of Japanese Poems (Trésor national) n.b., la calligraphie du manuscrit est attribuable à Tadaie selon une note de conservation établie par Kohitsu Ryōsa (1572-1662) à la fin du rouleau; comparer Segment from the Michinari Shu Poetry Anthology (Important objet d'art) dans Courtly Art: Heian to Muromachi Periods (8c-16c); comparer Record of Various Poem Contests (Bien culturel important); consulté le 26 juillet 2011.
- Nagako, Fujiwara et al. (1977). The Emperor Horikawa Diary, p. 57; extrait : « Toshitada est un petit-fils de Nagaie, fils de Fujiwara no Michinaga. Ce Nagaie est connu comme un poète et la tradition poétique est maintenue en vie dans la famille par son fils Tadaie et son petit-fils Toshitada. Le fils de Toshitada, Toshinari et son petit-fils Sadaie (Teika) figurent parmi les plus grands de tous les poètes japonais. »
- National Institutes for Cultural Heritage, Essay on Ten Styles of Japanese Poems (Trésor national)
- Keene, Donald. (1999). Seeds in the Heart, p. 681 n2; extrait : « ...les versions sino-japonaises de leurs noms ont été utilisées par leurs contemporains et cette pratique est encore observée. »
Bibliographie
- Porter, William N. (1909). A Hundred Verses from Old Japan, Being a Translation of the Hyaku-nin-isshiu. Oxford: Oxford University Press. OCLC 475094624
- Sato, Hiroaki. (2008). Japanese Women Poets: an Anthology. Armonk, New York: M.E. Sharpe. (ISBN 9780765617835 et 0765617838); (ISBN 9780765617842 et 0765617846); OCLC 70131159
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Fujiwara no Tadaie » (voir la liste des auteurs).
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