Edmond Mendras

Edmond Mendras, né le à Marvejols et mort le à Paris[1], est un général français. Polytechnicien et professeur à l'école supérieure de guerre, il est remarqué pour son travail d'attaché militaire en Union soviétique de 1933 à 1934. Il commande la 47e division d'infanterie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour les articles homonymes, voir Mendras.

 Edmond Mendras
Nom de naissance Marie Joseph Edmond Mendras
Naissance
Marvejols
Décès
Paris
Allégeance France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 1904 – 1942
Commandement 182e régiment d'artillerie (1934-1936)
47e division d'infanterie (1939-1940)
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Autres fonctions Attaché militaire en Union soviétique (1933-1934)

Biographie

Début de carrière

Entré à l'École polytechnique en 1902, il s'engage en . Il est affecté à l'artillerie à sa sortie en 1905[1].

De 1927 à 1932, il est professeur à l'école supérieure de guerre[2].

Attaché militaire

Russophone et russophile, il est nommé attaché militaire en Union soviétique[3] et rejoint Moscou le [4].

En lien avec le lieutenant-colonel de Lattre de Tassigny puis le général Weygand, il essaie de promouvoir un rapprochement franco-soviétique contre l'Allemagne nazie[5].

Commandements de 1934 à 1940

Il commande de 1934 à 1936 le 182e régiment d'artillerie lourde puis est attaché au centre des hautes études militaires[2]. Il commande en 1938-1939 l'école supérieure de guerre.

Le , il prend le commandement de la 47e division d'infanterie, qu'il commande pendant la Bataille de France en mai-[6]. Il écrit en 1941 un « rapport sur les renseignements de la guerre »[7].

Il quitte le service actif en [2].

Famille

Il est le père d'Henri Mendras, né en 1927[8].

Décorations

À la fin de la Première Guerre mondiale, il est décoré de la croix de guerre 1914-1918, avec une palme, une étoile d'argent et une étoile de bronze (citations à l'ordre de l'armée, de la division et du régiment), de l'ordre de l'Aigle blanc de Serbie et chevalier de la Légion d'honneur[1].

Il est nommé officier de la Légion d'honneur le puis commandeur le [1].

Publications

  • « Remarques sur le vocabulaire de la révolution russe », dans Mélanges publiés en l’honneur de Paul Boyer, Paris , Champion, , p. 257-269.

Références

  1. « Edmond Marie Joseph Mendras », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. « Biography of Major-General Marie-Joseph-Edmond Mendras (1882 – 1964), France », sur generals.dk (consulté le )
  3. Guelton 2005, p. 68.
  4. Guelton 2005, p. 69.
  5. Guelton 2005, p. 69-72.
  6. Service historique des Armées, Les grandes unités françaises : historiques succincts (en), vol. II, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 584
  7. Morgane Barey, « À rude école ». La formation initiale des officiers français à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale (1940-1945). (Thèse de doctorat de l'université Paris-Saclay), (lire en ligne)
  8. « Henri Mendras (1927-2003) », Études rurales, nos 167-168, (ISSN 1777-537X, DOI 10.4000/etudesrurales.2929, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • André Bach, Le colonel Mendras et les relations militaires franco-soviétiques: 1932-1935, s.n, (OCLC 493444778, lire en ligne).
  • Frédéric Guelton, « Les relations militaires franco-soviétiques dans les années 1930 », dans La France et l'URSS dans l'Europe des années 30, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, (ISBN 978-2-84050-385-9 et 2-84050-385-9, OCLC 300283246, lire en ligne).
  • (pl) Mariusz Wołos, « Pułkownik dyplomowany Edmond Mendras jako pierwszy francuski attaché wojskowy w Związku Sowieckim w latach 1933–1934 [Colonel breveté Edmond Mendras - premier attaché militaire français en Union soviétique 1933-1934] », dans Politycy, dyplomaci i żołnierze. Studia i szkice z dziejów stosunków międzynarodowych w XX i XXI wieku ofiarowane Profesorowi Andrzejowi Maciejowi Brzezińskiemu w 70. rocznicę urodzin, (ISBN 978-83-8088-763-3, lire en ligne), p. 239-272.

Liens externes

  • Portail de l’Armée française
  • Portail de l’URSS
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.