Gérard Greindl

Le baron Gérard Antoine Paul Greindl, né le à Ixelles et mort le à proximité de Singa-Betina, en territoire de Libenge au Congo belge, était un aviateur belge[1]. Se destinant rapidement à l'aviation, il participe à la Seconde Guerre mondiale comme pilote militaire, avant d'être engagé comme pilote civil à la Sabena sur la ligne aérienne Belgique-Congo. Il meurt le lorsque son avion est pris dans une tornade à quelques kilomètres au sud de Libenge, au Congo belge, alors qu'il effectue le trajet retour vers l'Europe.

Pour les articles homonymes, voir Greindl.

Gérard Greindl
Portrait venant de son faire-part mortuaire
Nom de naissance Gérard Antoine Paul Greindl
Naissance
Ixelles (Bruxelles, Belgique)
Décès (à 31 ans)
À proximité de Singa-Betina (en territoire de Libenge, Congo belge)
Nationalité  Belge
Pays de résidence Belgique
Profession
Distinctions
Conjoint
Jacqueline de Meeûs
Descendants
  • Isabelle Greindl
  • Titane Greindl
Blason

Biographie

Jeunesse

Gérard Greindl est né dans une famille de six enfants dont il était le cadet[2]; une fille : Françoise, puis cinq garçons : Jean, Pierre, Baudouin, Albert et Gérard. Ses parents étaient Paul Greindl et Isabelle de Burlet[3]. Gérard Greindl a été élevé dans le respect des traditions de l'honneur militaire[2]. Son frère Baudouin s'engage dans le camp des nationalistes de Franco lors de la guerre d'Espagne, durant laquelle il perd la vie en 1937[2].

Aviation militaire

En 1938, à 22 ans, Gérard Greindl entre dans l'aviation militaire belge[2] en suivant des cours à l'école de pilotage de Wevelgem, puis à l'école de Gossoncourt, où il se trouve quand la Belgique est envahie le [3].

Gérard Greindl a aussi eu l'occasion de rejoindre les forces aériennes sud-africaines et la Royal Air Force pour combattre dans le nord de l'Afrique. Il prend part aussi à la seconde bataille d'El Alamein, sous la direction du maréchal Montgomery[1].

Il est promu au grade de Major Aviateur à 27 ans[3].

Médailles et distinctions[4]

L'après-guerre

Après la Seconde Guerre mondiale, il part au Congo belge pour gérer une exploitation agricole à Kamami, au Lomami. Gérard Greindl y assure aussi des transports par air pour une société aérienne privée, avant de rentrer en Belgique où il est engagé par la Sabena comme pilote pour la ligne Belgique-Congo[1].

C'est au cours d'une mission sur cette ligne qu'il perd la vie, quand son avion approchant de l'escale de Libenge est pris dans une tornade qui le plaque au sol. Gérard Greindl repose au cimetière de Libenge[1]. La catastrophe aérienne de Libenge a fait au total trente-et-un morts sur les trente-deux personnes présentes à bord du DC-4 OO-CBE disparu ce jour-là. Gérard Greindl avait à son actif plusieurs milliers d'heures de vol et effectué vingt-deux liaisons entre la métropole et sa colonie[5].

Vie privée

Il se marie à Lillois avec Jacqueline de Meeûs le , avec qui il a eu deux filles[3] : Isabelle et Titane[6].

Gérard Greindl jouit aussi d'une certaine renommée dans le milieu aéronautique, pour ses actions durant la guerre et son caractère sérieux. Sa biographie, parue dans la Biographie Belge d'Outre-Mer, dit de lui qu'il était un pilote d'un grand courage et d'une habileté éprouvée, sa disparition ayant entraîné un grand regret dans l'aviation belge et congolaise[1].

Références
  1. J. Nève de Mévergnies, "Greindl (Baron Gérard A.-P.)", dans Biographie Belge d'Outre-Mer, tome VII-A, Bruxelles, Académie Royale des Sciences d'Outre-Mer, 1973, col. 286.
  2. "Le Major aviateur Gérard Greindl DFC", en ligne : https://www.freebelgians.be/articles/print.php?id=8
  3. "Les 10 générations des Greindl en Belgique", en ligne : https://www.greindl.be/generations.php?gen=6#163171
  4. Faire-part mortuaire
  5. Notre Sabena, 1948.
  6. "Les 10 générations des Greindl en Belgique", en ligne : https://www.greindl.be/generations.php?gen=7#1631761

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie
  • Biographie Belge d'Outre-Mer, tome VIII-A.
  • Portail de l’aéronautique
  • Portail de la Belgique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.