Gérard Willemot
Gérard Guillaume Edouard Marie Willemot (né à Gand le , mort à Dora le ) était un résistant belge durant la Seconde Guerre mondiale, mort pour la Belgique[1].
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Résistant |
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Jeunesse
Gérard naît à Gand le 15 mai 1901 comme fils de Polydore Willemot et de Valérie Ghesquière. Déjà durant la Première Guerre mondiale il eut des problèmes avec l’occupant allemand. Il n’avait que 15 ans lorsque, le 7 janvier 1917, avec un camarade du Collège Sainte-Barbe, il est surpris à voler du matériel militaire dans la Kommandatur allemande rue de la Vallée à Gand. Il parvint à s’échapper mais fut blessé.
Campagne des 18 jours
La Deuxième Guerre mondiale éclata il participe à la campagne des 18 jours comme lieutenant au 2e régiment de Ligne.
Résistance
Après la capitulation il évita l’emprisonnement en Allemagne en rentrant tout simplement chez lui. Le il rejoint un des premiers groupes de résistance gantois formé autour de l’ingénieur Albert Tollenaere, de Louis Cloquet et de l’avocat Antoine van Hoorebeke, qui rallia plus tard la Légion Belge (par après devenu Armée Secrète). Gérard devint officier à l’État-Major de l’Armée Secrète. Il recruta des dizaines d’autres résistants. En avril 1942 il est lui-même recruté par le grand invalide de guerre Constant Hubin de Luchteren-Tronchiennes pour devenir membre du Service de Renseignements et d’Action Luc-Marc, section VN/RY à Tronchiennes et environs. Il avait des contacts avec les résaux Zéro et Clarence. Gérard fournissait de fausses cartes d’identité et distribua des journaux clandestins: La Lire Belgique, Vrij, La Voix des Belges, ainsi que des tracs anglais. Son métier d’assureur lui donna l’occasion de parcourir les Flandres à vélo afin de récolter des renseignements militaires.
Le 10 décembre 1943 il fut arrêté chez lui à Mariakerke par la Geheime Feldpolizei (G.F.P.) et emprisonné à la prison de la Nouvelle Promenade à Gand. Le 2 mai 1944 il quitte la prison de Saint-Gilles à Bruxelles pour être déporté en Allemagne, où il fut emprisonné dans la ‘Zuchthaus’ à Gross Strehlitz jusq’au 30 cotobre, date de son transfert vers le camp de concentration de Gross Rosen ensemble avec un grand nombre d’officiers de l’Armée Secrète.
Avec l’avancée de l’Armée rouge le camp fut, en plein hiver dans des conditions épouvantables, évacué vers Dora-Mittelbau où Gérard arriva le 11 février et le numéro 110727 lui fut attribué. Il meurt dans ce camp le 19 février.
Gérard laissa une veuve, elle aussi résistante armée A.S., et trois enfants : Denise, 18 ans, Jacques 16 ans, et Martine 11 ans.e[1].
Prix historique "Fondation Gérard Willemot"
Depuis 2012 la "Fondation Gérard Willemot" décerne tous les 3 ans, sur proposition de la Fondation Armée Secrète, un prix à un ou plusieurs auteurs d'une publication, en français ou en néerlandais, qui se rapporte à des personnes, des faits ou évènements, qui ont joué un rôle dans la Résistance, la Presse Clandestine, les Services de Renseignements et d'Action (SRA) durant la guerre 1940-1945.
Le 26 octobre 2012 le premier prix de la "Fondation Gérard Willemot" a été décerné au livre "van Genk tot Mauthausen".
En 2015 le prix fut attribué au livre "De nazirazzia van 25 mei 1943".
En 2018 le prix fut décerné au livre "L'abbé Paul Désirant - résistant inébranlable" par Maurice Petit.
Notes et références
- Jacqueline & Olivier-Gérard Willemot, Histoire et Album de la famille Willemot de Gand de 1725 à 2003., Gand, , 196 p., p.51-55
Bibliographie
- Willemot, F., 'La Sarcelle A' groep Mariakerke & de inlichtings- en actiedienst Luc-Marc sector RY : prosopografisch onderzoek van het verzet in Mariakerke, Drongen en omstreken tijdens de Tweede Wereldoorlog. (2014), pp. 35-36.
- Eeckhout, J., "Un héros oublié Gérard Willemot", L. Lanoye, 31 december 1987.
- Willemot, J. & O.-G., Histoire et Album de la famille Willemot de Gand de 1725 à 2003, pp. 51-55.
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