Géraud-Marie Soubrier
Géraud-Marie Soubrier, né à Badailhac (Cantal) le et mort le à Oran, est un évêque catholique français, évêque d'Oran de 1886 à 1898.
| Géraud-Marie Soubrier | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | Badailhac (France) |
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| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès | Oran |
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| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Consécration épiscopale | par Mgr Charles Martial Lavigerie |
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| Dernier titre ou fonction | Évêque émérite d'Oran | |||||||
| Archevêque titulaire de Samosate | ||||||||
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| Évêque d'Oran | ||||||||
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| Armes : Coupé, au 1 d'azur à un pelican avec sa piété d'argent ; au 2 de gueules à un évêque d'argent priant agenouillé sur une terrasse de sinople. Devise : Charitas erigens pauperem. | ||||||||
| .html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Prêtre
Géraud-Marie Soubrier est né au hameau de Failhès, commune de Badailhac (Cantal) le d'une famille aisée d'agriculteurs. À 10 ans, il entre sur l'initiative de son oncle, vicaire à Brezons au pensionnat de la même ville. Lorsque celui-ci est supprimé, il termine ses études classiques au collège d'Aurillac puis entre au grand-séminaire de Saint-Flour. Il répond à l'appel du diocèse d'Alger qui manque de prêtres et rejoint celui-ci après son ordination diaconale. En 1848, il est nommé directeur de la Maîtrise de la cathédrale d'Oran.
Il est ordonné prêtre le à Alger par Mgr Pavy et retourne à la cathédrale Saint-Louis d'Oran où il est nommé vicaire alors que la ville subit une importante épidémie de choléra. Il est ensuite nommé curé d'Hussein-Dey, à l'Est d'Alger pendant 4 ans puis curé de la Cité-Bugeaud en . En 1857, il prend en charge la cure de Philippeville.
En , il rejoint à nouveau Alger où lui est confiée la cure de Notre-Dame-des-Victoires. Il est ensuite nommé curé-archiprêtre de la cathédrale Saint-Louis d'Alger en où il demeure 14 ans. Mgr Lavigerie lui témoigne sa confiance en le nommant vicaire général.
Évêque
Sur l'insistance de Mgr Lavigerie, Géraud Soubrier est nommé évêque d'Oran le après une période pendant laquelle les évêques se sont succédé rapidement dans ce diocèse. Il est consacré le dans la cathédrale d'Alger par le cardinal Lavigerie.
Il arrive dans un diocèse fortement teinté d'anticléricalisme.
Il fait appel aux religieux salésiens de Don-Bosco arrivés en 1891 pour prendre en main l'école-maîtrise de la cathédrale Saint-Louis d'Oran, puis le patronage du faubourg d'Eckmühl dans la banlieue populaire d'Oran. En 1893, les religieuses de ce même ordre (sœurs de Notre-Dame Auxiliatrice) s'installent à Mers-el-Kébir.
Sentant ses forces décliner, il résigne sa charge le et s'éteint peu après le .
Armes
D'azur, au pélican d'argent, sur son aire au naturel, nourrissant ses petits du second émail, au nombre de trois; coupé cousu de gueules à un évêque d'argent priant agenouillé sur une plaine de sinople[1].
Notes et références
- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 150. Consultable sur Gallica.
Bibliographie
- Pautard, Jean-François, Histoire des paroisses de Brezons et du Bourguet : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Impr. moderne, Aurillac, 1900.
- Jacques Gandini (préf. monseigneur Lacaste), Eglises d'Oranie : 1830-1962, Calvisson, J. Gandini, , 495 p. (ISBN 978-2-906-43101-0)
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