GNU Smalltalk

GNU Smalltalk implémente le langage Smalltalk-80.

Il peut être utilisé comme langage de script. Il est accédé via un interpréteur en ligne de commande. La machine virtuelle est équipée d'un ramasse-miettes qui gère automatiquement la mémoire.

GNU Smalltalk donne accès à plusieurs bibliothèques logicielles libres :

• SQLite pour les bases de données
• SDL pour le son et la vidéo
• Cairo pour les graphismes
• GNU gettext pour l'internationalisation
• Seaside, un framework web[1].

Il fournit un outil capable de générer automatiquement de la documentation à partir du code source. Un mode Emacs permet d'obtenir des fonctionnalités spécifiques, par exemple la coloration syntaxique, diverses aides à l'édition, et un accès à la machine virtuelle[2]. Le framework de test SUnit s'intègre à GNU Smalltalk, il permet au développeur de faire des tests unitaires.

GNU Smalltalk est un logiciel libre. La machine virtuelle est diffusée selon les termes de la licence GNU GPL. La bibliothèque de classes est diffusée selon les termes de la licence GNU LGPL.

La bibliothèque fournit des classes de base[3]. Par exemple :

• structures de données
• arithmétique : nombre entier, nombre flottant, fraction, etc.
• accès au système de fichiers
• expression rationnelle
• système de gestion d'exceptions
• interface avec le langage C
• espace de noms
• processus

Elle fournit également d'autres classes. Par exemple :

• Blox : interface graphique reposant sur Tk[4].
• nombre complexe
• accès aux bases de données
• accès réseau
• internationalisation
• XML
• compression

L'interpréteur en ligne de commande attend un point d'exclamation pour évaluer l'entrée. L'exemple typique hello world :

'Hello world!' displayNl

L'évaluation de cette ligne envoie le message displayNL à l'objet Hello world de la classe String.

D'autres exemples de base :

-5 abs        "5"
5 + 2 * 0     "0"
'Vif juge, trempez ce blond whisky aqueux' asLowercase asSet asSortedCollection asString   "' ,abcdefghijklmnopqrstuvwxyz'"