GSG 9

Le GSG 9 ou GSG 9 BPOL (allemand : Grenzschutzgruppe 9 der Bundespolizei ; français : groupe 9 de protection des frontières de la police fédérale) est une unité d'intervention de la police fédérale allemande formée à la suite de l'échec de l'intervention de la police lors de la prise d'otages aux Jeux olympiques de Munich en 1972.

GSG 9 der Bundespolizei
GSG 9 à l'entraînement.
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Membres
250–450
Effectif
350
Dirigeant
Jérôme Fuchs
Organisation mère
Bundespolizeidirektion 11 (en)
Affiliation
Site web

L'ancien insigne du GSG 9 était un hélicoptère Bell UH-1 « Huey » en vol avec quatre policiers sur le train d'atterrissage.

Origines du GSG 9

Durant la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich de 1972, l'opération de sauvetage des otages israéliens tourne au fiasco en raison d'un manque de préparation des forces d'intervention ouest-allemandes, et se solde par la mort de 11 athlètes israéliens.

Le GSG 9 fut alors créé officiellement le , la République fédérale d'Allemagne (à l'époque des faits) ayant vite compris qu'elle ne possédait pas d'unités dédiées à lutter contre le terrorisme et le grand banditisme comme le SAS britannique.

À l'origine, le GSG 9 ne devait être qu'une police des frontières visant à effectuer des rondes à la frontière et des missions de surveillance et de prévention autoroutières. Mais ce groupe devait entre autres être déployable rapidement et ce partout en Allemagne, ce qui supposait que sa base d'entraînement et ses logements devaient être le plus proche possible. Sa base se situe à Saint Augustin-Hangelar, à quelques kilomètres de Bonn dans l'Ouest de l'Allemagne. Sa formation, son équipement et ses armes ont été fournies au départ par le SAS britannique. En 1974, le colonel Wegener, commandant du GSG9 désire que plusieurs de ses hommes suivent un stage au GIGN pour apprendre les techniques particulières d'intervention. L'unité est intervenue avec succès sur l'aéroport de Mogadiscio lors du détournement d'un avion de la Lufthansa le .

Missions

Outre ses missions de contre-terrorisme, le GSG 9 assure aussi la couverture de grands évènements internationaux tant en Allemagne qu'à l'étranger (sommets internationaux, compétitions sportives).

Il intervient aussi en appui de la police fédérale ou locale ou des SEK (commandos d'intervention des Länder allemands - équivalents des Antennes RAID français) pour les situations d'urgence (prise d'otages, braquage de banques, interpellation des déséquilibrés). Le GSG 9 peut aussi intervenir à l'étranger [1].

Organisation

Le GSG 9 est doté de trois pelotons ou escadrons, chacun dans sa spécialité :

  • le 1./GSG 9 est l'unité d'application principale : elle s'occupe essentiellement des missions anti-terroristes qui oblige à une progression sur le terrain. Les missions vont de la lutte anti-terroriste en milieu urbain, la récupération et le sauvetage d'otages, la négociation, l'investissement et l'occupation des lieux stratégiques et l'emplacement de tireurs isolés (snipers). Elle s'occupe aussi de la chasse aux criminels les plus dangereux en Allemagne.
  • Le 2./GSG 9 est une unité d'intervention marine : elle est exclusivement spécialisée dans la lutte contre le terrorisme maritime. Les missions sont des interventions en milieux aquatique et marin. Elle s'occupe aussi de la protection des installations militaires côtières et lutte contre le détournement de navires.
  • Le 3./GSG 9 est l'unité d'intervention parachutiste : cette unité est spécialisée dans les insertions et les interventions nécessitant l'infiltration des lieux par voie aérienne. Ces hommes sont spécialisés dans le vol, la reconnaissance des avions, la ligne statique et les techniques de chute opérationnelle et toutes les méthodes de parachutisme.

Armement

De nombreuses armes sont utilisées en 2008 au sein du groupe d'intervention national allemand. En voici la liste indicative :

Armes d'épaule

Armes de poing

Armes lourdes

Mission de formation en Libye (2005-2006)

En 2005 et 2006, des membres du GSG 9 ont participé à la formation de forces de sécurité en Libye[2].

Culture populaire

Notes

  1. 2 de ses hommes sont morts au combat à Kaboul le 15/08/2007
  2. Cécile de Corbière, Schröder aurait conclu un accord secret avec Kadhafi, Le Figaro, 7 avril 2008

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’Allemagne
  • Portail de la sécurité civile
  • Portail de la police
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.