Gabriel Aïvazovski
Gabriel Aïvazovski, né Alexandre Aïvazian le à Théodosie et mort le ou 1880 à Tbilissi, est un évêque et homme de lettres arménien.
Pour les articles homonymes, voir Aïvazovski.
Rédacteur en chef Maciats Aghavni | |
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Directeur | |
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Rédacteur en chef Pazmaveb (en) | |
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Léonce Alishan (en) |
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) Tbilissi (Empire russe) |
Sépulture |
Église Saint-Georges de Tbilissi (en) |
Nom dans la langue maternelle |
Գաբրիէլ Այվազեան |
Nom de naissance |
Ալեքսանդր Այվազյան |
Nationalités | |
Domicile |
Empire russe (depuis ) |
Formation |
San Lazzaro degli Armeni (depuis ) |
Activités |
Moine, personnalité, enseignant, philologue, historien, traducteur, prêtre |
Fratrie |
A travaillé pour | |
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Religions | |
Nom en religion |
Գաբրիել |
Ordre religieux |
Congrégation des pères mékhitaristes (depuis ) |
Biographie
Débuts à Théodosie et formation à San Lazzaro degli Armeni
Gabriel Aïvazovski naît Alexandre Aïvazian le à Théodosie. Frère aîné du peintre Ivan Aïvazovski, il naît dans une famille de marchands arméniens de l'Empire russe.
Il commence son éducation à l'école paroissiale arménienne locale, et l'abbé Minas le prend sous son aile[1]. Il l'envoie en 1826 à San Lazzaro degli Armeni auprès des moines mekhitaristes arméniens et, à 18 ans, le jeune Alexandre rentre dans les ordres et reçoit le nom en religion de Gabriel[1].
En 1834, Gabriel est élevé au rang de vartabed, ce qui correspond à un moine supérieur[1].
Gabriel maîtrise de nombreuses langues, dont l'arménien, le russe, l'italien, le français, l'anglais, l'allemand, l'hébreu, le grec ancien, le latin, l'arabe et le persan[1]. La langue principale qu'il utilise est le krapar, l'arménien classique[1]. Cette maîtrise linguistique fait qu'il enseigne les langues, ainsi que la théologie et la philosophie, au sein du monastère[1].
En 1836, il publie son Histoire concise de la Russie (en arménien), suivie en 1841 de son Histoire de l'Empire ottoman. Il travaille aussi à l'élaboration du dictionnaire Auhera.
En 1843, Gabriel Aïvazovski fonde la revue historique et philologique Pazmaveb (Բազմավէպ, littéralement « érudit »)[2],[1], qu'il dirige jusqu'en 1848.
Installation à Paris
En 1848, sur la suggestion des autorités pontificales, Gabriel Aïvazovski s'installe à Paris où il est nommé directeur du collège arménien Samuel Moorat[1]. Face aux pressions reçues de la part du Vatican, il finit par renoncer au catholicisme et réintègre l’Église apostolique arménienne[1].
En 1855, il fonde la revue Maciats Aghavni, publiée à Paris jusqu'en 1858.
Retour dans l'Empire russe
Gabriel Aïvazovski rentre dans l'Empire russe, vraisemblablement en 1859, et y reprend la publication de sa revue entre 1860 et 1865 à Théodosie.
Il est nommé évêque du diocèse arménien de Bessarabie et de Nakhitchevan-sur-le-Don[1]. Là, il se lie d'amitié avec le maire et mécène Haroutioun Khalibian (Artemius Khalibov)[1].
Il fonde aussi une école en 1858 à Théodosie, qui finit par fermer par manque de financements[1].
En 1872, il est invité au Saint-Siège d'Etchmiadzin, où il est fait évêque (puis plus tard archevêque) et nommé principal du Séminaire théologique Gevorkian[1]. Plusieurs années plus tard, il est nommé à la tête du diocèse arménien de Géorgie[1].
Gabriel Aïvazovski meurt le ou 1880 et est enterré à Tbilissi.
Publications
- (hy) Յամառօտ պատմութիւն ռուսաց [« Histoire concise de la Russie »], Venise-Saint Lazarre, , 463 p. (lire en ligne)
- (hy) Պատմութիւն օսմանեան պետութեան [« Histoire de l'Empire ottoman »], Venise-Saint Lazarre,
Notes et références
- (en) Shahen Khachatrian, « The Aivazovsky brothers », The Tretyakov Gallery Magazine, (lire en ligne)
- (hy) « Բազմավէպ ։ Օրագիր բնական, տնտեսական եւ բանասիրական գիտելեաց », sur tert.nla.am (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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