Gabriel Cochet

Gabriel Cochet (Saumur le - Perpignan ) est un officier général français, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Gabriel Cochet
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
Perpignan
Nom de naissance
Gabriel Roger Cochet
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Conflit
Distinction

Carrière

Gabriel Roger Cochet entre en service le comme engagé volontaire et réussit la commission d'examen d'aptitude pour être nommé brigadier au bout de 4 mois de service actif. Il reçoit son brevet d'aptitude militaire le . Il est artilleur au 25e RA (6e Corps d'armée). On lui décerne le brevet d'aviateur militaire le , il est lieutenant d'artillerie (ordre no 3204). Il devient général de brigade aérienne en 1939.

Il fait publier des appels à la résistance en 1940 et 1941 (signés de son nom) tout en affirmant sa fidélité au maréchal Pétain. Il est alors un vichysto-résistant[1].

Il agit à visage découvert, étant persuadé d’agir en harmonie avec la ligne politique du gouvernement de Vichy. Il approche des responsables politiques. En réalité les services secrets du régime le placent sous surveillance et noyautent son mouvement[2].

Ses activités le rendent trop suspect aux yeux de Vichy et Darlan le fait interner le 21 juin 1941 à Vals-les-Bains[3],[2].

Indigné, il comprend qu’il est un hors-la-loi. À partir de 1943, il se met au service du général de Gaulle, à Londres puis à Alger.

À la Libération, il fait partie de l'équipe d'anciens adhérents du Parti démocrate populaire qui refusent la transformation du PDP en Mouvement républicain populaire, choisissant de constituer un nouveau Parti démocrate, lequel rejoint le Rassemblement des gauches républicaines. Le PDP fusionne en 1946, après quelques mois d'existence, avec l'Union démocratique et socialiste de la Résistance.

Il est en 1948 le président-fondateur du Comité d'action de la Résistance, qu'il préside jusqu'en 1952. Il fonde et préside l'association Les Premiers de la résistance[4].

Il siège au conseil d'administration d'Air France de 1948 à 1960[5].

Il est inhumé à Neuilly-sur-Seine auprès de sa femme.

Hommage

Une place du Général-Cochet est créée à Paris en 1979 dans le 19e arrondissement et une rue lui est attribuée à Clermont-Ferrand.

Notes et références

  1. Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, « Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 5, mai-août 2008
  2. Sebastien Albertelli, Julien Blanc et Laurent Douzou, La lutte clandestine en France, Seuil, , p. 78
  3. Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants, Perrin 2008, collection tempuspp. 161-166
  4. Le Monde, 9 avril 1956, Ibid., 7 avril 1958
  5. "Un résistant à ciel ouvert", Le Monde, 17 décembre 1973

Article connexe

Lien externe

  • Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, « Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 5, mai- (PDF)


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