Gabriel Soulacroix (chanteur)
Gabriel Valentin Soulacroix (, Fumel[1] - , Paris) est un baryton d'opéra français.
Pour les articles homonymes, voir Soulacroix.
Ne doit pas être confondu avec Gabriel Soulacroix.
Nom de naissance | Gabriel Valentin Soulacroix |
---|---|
Naissance |
Fumel, Empire français |
Décès |
(à 51 ans) Paris, France |
Activité principale |
artiste lyrique Baryton |
Style | Opéra |
Répertoire
Biographie
Il a étudié à Toulouse, où il a remporté quatre premiers prix, puis à Paris[2].
Il a fait ses débuts dans Mireille le . Il s'est produit régulièrement à La Monnaie, à Bruxelles, avec quelques premières lyriques dans cette ville[3].
Son répertoire à Bruxelles inclut Le timbre d'argent de Camille Saint-Saëns (, dans le rôle du médecin), L'orage de Jean Urich (, Julien), La Flûte enchantée (chantée en en français, de janvier à avril 1880, Papageno), la Bernoise, un opéra-comique d'Émile Mathieu (, André), Le capitaine Raymond, un opéra-comique de Jean-Baptiste Colyns (, Le comte de Guitaut), Jean de Nivelle de Léo Delibes (, Le comte de Charolais), Le panache blanc, un opéra-comique de Philippe Flon (), Manon (, Lescaut), Le trésor, un opéra-comique de Charles Edouard Lefebvre (, Le duc Jean), Joli Gilles de Ferdinand Poise (, rôle titre), et Les maîtres Chanteurs de Nuremberg (en français, , Sixtus Beckmesser).
Soulacroix a rejoint l'Opéra-Comique en 1885, sa première apparition étan dans Les Dragons de Villars le (rôle de Bellamy). Il a chanté Ford dans la production en 1894 de Falstaff, ainsi que Alfio (Cavalleria rusticana), Ourrias (Mireille) Schaunard (La Bohème) et Figaro (Le Barbier de Séville). Il était sur scène en train de chanter Laerte dans Mignon la nuit où le feu a pris dans la Salle Favart le [4], et plus tard a reçu la médaille de sauvetage. En décembre 1899, il ajoute à son répertoire Oreste , dans une production d'Iphigénie en Tauride au Théâtre de la Renaissance[4].
Au Covent Garden de Londres, il chante les rôles de Pedrillo, Escamillo, Figaro (Rossini), Alfio, Mercutio et Beckmesser. En outre, il s'est produit dans de nombreux opéras à Monte-Carlo de 1889 à 1904, y compris en chantant le rôle-titre de Zampa et Iago d'Otello[2]. Sa carrière s'est terminée prématurément par sa mort subite à l'âge mûr.
Rôles créés
- Ferdinand dans Egmont (Gaston Salvayre, 1886)
- Plutus (Charles Lecocq, 1886)
- Gabriel dans Pilote (Urich, 1890)
- Clément Marot dans La Basoche (André Messager, 1890)
- Treocrite dans Aréthuse (De Montgomery, 1894)
- Rôle-titre dans Panurge (Robert Planquette, 1895)
- Myrrhon dans Messeline (de Lara, 1899)
- Le Prieur dans Le jongleur de Notre-Dame (Jules Massenet, 1902)
Enregistrements
Les enregistrements sur cylindres et disques de Soulacroix comprennent des airs de Rip, Richard Cœur-de-Lion, La Favorite, Hérodiade, Si j’étais roi et Carmen, ainsi que des airs tirés des rôles qu'il a créés: A ton amour simple et sincère et Quand tu connaîtras Colette de La Basoche, et l'Air du prieur du jongleur de Notre-Dame. Certains de ces enregistrements ont été republiés sur CD.
Liens externes
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gabriel Soulacroix » (voir la liste des auteurs).
- « Archives départementales du Lot-et-Garonne », sur www.archinoe.fr (consulté le )
- Steane J. Gabriel Soulacroix. In: The New Grove Dictionary of Opera. Macmillan, London and New York, 1997.
- Martin J. Nos artistes des théâtres et concerts., Paul Ollendorff, Paris, 1895.
- Wolff S. Un demi-siècle d'Opéra-Comique (1900-1950). André Bonne, Paris, 1953.
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