Gabriel de Seyssel

Gabriel de Seyssel, né vers 1450[1],[note 1] et mort en 1505[2], est un gentilhomme savoyard, de la maison de Seyssel. Il est le premier de son lignage qui porte le titre de baron d'Aix-les-Bains[1]. Il porte aussi les titres de baron de La Bâtie et de seigneur de Meillonas[1]. Il est le frère aîné de l'évêque de Genève Charles de Seyssel.

Gabriel de Seyssel
Naissance vers 1450
(Lieu inconnu)
Décès 1505
(Lieu inconnu)
Arme Chevalerie.
Années de service 1460 – 1505
Autres fonctions Seigneur d'Aix,
Baron d'Aix,
Baron de La Bâtie,
Seigneur de Meillonas
Famille Maison de Seyssel

 

Biographie

Famille

Gabriel de Seyssel est l'aîné sept enfants de Philibert de Seyssel, seigneur d'Aix, et de Bonne de La Chambre[3] qui se sont mariés le [4],[note 2].

Il épouse le , Françoise de la Chambre.

Vie et carrière

De 1473 à 1491, il est châtelain et receveur de Maurienne, notamment aux côtés de son neveu Claude de Seyssel, pour la première année[6].

Le , Gabriel de Seyssel dicte, au prieuré de Saint-Jeoire (Saint-Jeoire-Prieuré), un premier testament dans lequel il désigne pour légataire universel son premier enfant mâle à naître dont les tuteurs éventuels seront son épouse Françoise de La Chambre, son frère Charles de Seyssel, le protonotaire d'Aix, et son cousin Claude de Seyssel[7]. À défaut d'héritier, ses biens reviendront notamment à Claude de Seyssel, fils de Claude de Seyssel, maréchal de Savoie[7].

Il signe, le , au château de Châtillon-en-Chautagne, un second testament qui annule le précédent, et institue son fils François-Philibert de Seyssel, son légataire universel[2]. Il réserve dans ce testament les seigneuries de Villeneuve et de La Truchère à l'enfant dont sa femme est enceinte, « si c'est un garçon ». Si une fille venait à naître, sa tutrice devrait la doter de 4 000 Florins[7].

Il décède cette même année. Le , un arrêt du conseil du duc de Savoie confirme sa veuve, Françoise de la Chambre, sa qualité de tutrice de son fils[7].

Voir aussi

Bibliographie
  • « Laumusse (Ain) : Les commandeurs de Saint-Jean-de-Jérusalem », sur Les Amis du Patrimoine des Ordres Religieux (consulté le ).
  • Jean-François Gonthier, Œuvres historiques de M. l'abbé Gonthier., t. 3, Thonon-les-Bains, imprimerie de J. Masson, (lire en ligne).
  • Louis de Mas Latrie, Histoire de l'île de Chypre sous le règne des princes de la maison de Lusignan, vol. 3, Paris, Imprimerie Impériale, , 910 p. (lire en ligne).
  • Jules Mouxy de Loche, « Histoire d'Aix-les-Bains, tome premier », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, Chambery, Imprimerie savoisienne, quatrième, t. VII,‎ (lire en ligne).
  • Marc de Seyssel-Cressieu, La Maison de Seyssel : ses origines, sa généalogie, son histoire d'après les documents originaux., t. 1, Grenoble, Allier frères, , 360 p. (lire en ligne).

Articles connexes

Références et notes

Notes
  1. Jules Mouxy de Loche et Marc de Seyssel-Cressieu ont conservé les conjonctures que des auteurs qui les avaient précédés, avaient établies, mais d'autres aspects tendent à faire penser que l'on peut avancer cette date de cinq ans. Il est difficile de croire que Jean de Seyssel aurait pu être recteur de l'université de Turin s'il ne jouissait pas de la totalité de ses capacités juridiques. Ceci suppose qu'il avait 25 ans en 1460. Or, il était le troisième enfant du couple.
  2. Jules Mouxy de Loche qui s'est appuyé comme Marc de Seyssel-Cressieu sur les manuscrits que des généalogistes avaient remis à la famille, pense qu'il eut lieu en 1433. La date reste incertaine.[5]

Références
  1. Jules Mouxy de Loche 1899, p. 106.  [lire en ligne]
  2. Jules Mouxy de Loche 1899, p. 110.  [lire en ligne]
  3. Marc de Seyssel-Cressieu 1900, p. 93.  [lire en ligne]
  4. Marc de Seyssel-Cressieu 1900, p. 85.  [lire en ligne]
  5. Jules Mouxy de Loche 1899, p. 101.  [lire en ligne]
  6. « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr (consulté en ), Maurienne.
  7. Marc de Seyssel-Cressieu 1900, p. 109.  [lire en ligne]
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