Gare de Bram

La gare de Bram est une gare ferroviaire française, de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, située à proximité du centre ville de Bram, dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Bram

La façade principale de la gare en 2021.
Localisation
Pays France
Commune Bram
Adresse 11, avenue de la Gare
11150 Bram
Coordonnées géographiques 43° 14′ 38″ nord, 2° 07′ 09″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87615054
Site Internet La gare de Bram   sur le site de la SNCF
Services TER Occitanie
Fret SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville
Bram - Belvèze
Voies 3 (+ voies de services)
Quais 2
Transit annuel 77 466 voyageurs (2019)
Altitude 132 m
Historique
Mise en service
Correspondances
liO 403
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Géolocalisation sur la carte : France

Elle est mise en service en 1857 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par la ligne 10 des trains TER Occitanie.

Situation ferroviaire

Établie à 132 mètres d'altitude, la gare de Bram est située au point kilométrique (PK) 327,146 de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, entre les gares ouvertes de Castelnaudary et de Carcassonne.

C'était une gare de bifurcation origine de la ligne de Bram à Belvèze (fermée)[1].

Histoire

La Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne met en service la section de Toulouse à Béziers et la gare de Bram le [2]. Le maire de Bram, (de 1855 à 1868) Théodore Denille, ancien élève de polytechnique, usa de ses relations parisiennes pour obtenir un arrêt dans sa ville et non à Villepinte comme prévu à l'origine.

Les 24 et 26 août 1942, 159 juifs dont 21 enfants, résidant dans l'Aude, furent raflés sur l'ordre du gouvernement de Vichy et livrés aux nazis. Ils furent déportés de la gare de Bram vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Une stèle installée devant le parvis rappelle cet épisode tragique de l'histoire[3].

La gare possédait une marquise surplombant les quais qui fut détruite pendant l'occupation de 1939-1945.

En 2018, une importante campagne de rénovation est entreprise avec l'installation d'une passerelle (et d'un ascenseur) au dessus des voies desservant les deux quais et la modernisation des cheminements et de la signalétique[4].

En 2020, (année de confinements) selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 57 267 contre, en 2019 : 77 459 voyageurs[5],[6].

La Région Occitanie, financera d'importants travaux de rénovation du bâtiment à partir du premier semestre 2023[7].

Anecdotes

L'auteur Frédéric Bézian, dans sa bande dessinée « Aller-retour » parue chez Delcourt en 2012 situe la couverture et le début de son intrigue à la gare[8].

Des scènes du film Vie sauvage, réalisé par Cédric Khan furent tournées à la gare en 2013. Un train avec le logo de la région Normandie fut acheminé spécialement par la SNCF, sur place, pour donner l'illusion d'une gare normande.[9],[10].

Service des voyageurs

Accueil

Gare[11] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au vendredi et fermé les samedis, dimanches et jours fériés. Elle est accessible aux personnes à mobilité réduite.

La gare de Bram vue des bureaux d'Arterris.

Desserte

Bram est desservie par des trains régionaux TER Occitanie qui circulent entre Toulouse-Matabiau et Narbonne, Perpignan, Cerbère ou Portbou[11]. La desserte est assurée par environ un train par heure, voire deux aux heures de pointe (le matin en direction de Toulouse, le soir en provenance).

Intermodalité

Un parking pour les véhicules est aménagé, ainsi que des casiers à vélos sécurisés[11].

La gare est desservie en bus par la ligne 403 du réseau liO.

Une consigne de retrait de colis Amazon est installée depuis avril 2022.

Service des marchandises


Bram est une gare Fret SNCF, code 615054, ouverte seulement aux « trains massifs » située à proximité immédiate des silos à grains du groupe Arterris[12].

Notes et références

  1. « Ancienne voie ferrée Belvèze-Aude - Bram 03 - de la gare de Montréal-Aude à la gare de Bram », sur http://passes-montagnes.fr, (consulté le )
  2. François Palau, Maguy Palau, Le rail en France : 1852-1857, Palau, 1998, p. 169 extrait (consulté le 3 octobre 2011).
  3. « Bram. Journée du souvenir de la déportation », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  4. « Gare de Bram : 2 700 000 € de travaux ! », ladepeche.fr, (consulté le )
  5. « Fréquentation en gares en 2019 – Bram », sur SNCF Open Data (consulté le ).
  6. André Cathala, « Bram. Mobilité : retour à la normale pour le train », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  7. Raphaël Motte, « Aude. Le bâtiment voyageur de la gare de Bram sera bientôt rénové », sur https://actu.fr, (consulté le )
  8. « Retour aux sources : Frédéric Bézian , a créé la bande dessinée « Aller-retour »sur la ville . », sur midilibre.fr, (consulté le )
  9. « Vie Sauvage - Fabrication », sur https://www.viesauvage.occitanie-films.fr/, (consulté le )
  10. « Bram , lieu privilégié du tournage du long métrage de « Vie sauvage » », sur midilibre.fr, (consulté le )
  11. Site SNCF TER Occitanie, Informations pratiques sur les gares : Gare de Bram lire (consulté le 15 avril 2015).
  12. Site Fret SNCF : Bram lire (consulté le 3 octobre 2011).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Castelnaudary
ou Toulouse-Matabiau
Castelnaudary TER Occitanie Carcassonne Carcassonne
ou Narbonne
Toulouse-Matabiau Castelnaudary TER Occitanie Carcassonne Narbonne
ou Perpignan
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