Gare de Cheseaux

La gare de Cheseaux est une gare ferroviaire du chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher. Elle se situe sur le territoire de la commune de Cheseaux-sur-Lausanne, dans le canton de Vaud, en Suisse.

Cheseaux

Vue du bâtiment principal de la gare de Cheseaux.
Localisation
Pays Suisse
Commune Cheseaux-sur-Lausanne
Adresse place de la Gare
1033 Cheseaux-sur-Lausanne
Coordonnées géographiques 46° 35′ 04″ nord, 6° 36′ 22″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire LEB
Exploitant L-E (1873-1912)
LEB (dès 1913)
Code 8501169
Services Regio
Caractéristiques
Ligne(s) 101 Lausanne - Bercher
Voies 3
Quais 2
Zone 16 (Mobilis)
Altitude 607 m
Historique
Mise en service 1873
Correspondances
CarPostal 410 425
TL 54 415
Géolocalisation sur la carte : Lausanne
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Géolocalisation sur la carte : Suisse

Situation ferroviaire

Établie à 607 mètres d'altitude, la gare de Cheseaux est située au point kilométrique 7,36 de la ligne Lausanne – Bercher (101). Elle se situe entre la gare de Bel-Air et la gare Les Ripes. Entre Lausanne-Chauderon et Échallens, la ligne longe toujours le côté ouest de la route alors qu'après Cheseaux jusqu'à Étagnières, la ligne longe le côté est de la route. La gare, qui dispose de deux quais et trois voies plus une voie de garage, est une gare d'évitement de la ligne à voie unique. Elle permet le croisement entre les trains régionaux et les trains directs ou les courses spéciales circulant sur la ligne.

Histoire

La gare est construite en 1873 et inaugurée le 4 novembre de la même année comme le rappelle la plaque commémorative visible dans la galerie photos de cet article. Il s'agit d'un simple bâtiment en bois. La gare restera le terminus de la ligne jusqu'au , date à laquelle le second tronçon reliant Cheseaux à Échallens est inauguré. Dans sa première version, la gare dispose d'une voie de garage, d'une plaque tournante et d'une prise d'eau pour les locomotives[1].

En 1884, la voie de garage est prolongée de cinq mètres[2]. En effet, la position centrale[alpha 1] qu'occupe la gare sur la ligne du L-E oblige la compagnie à pouvoir disposer de matériel de réserve à Cheseaux pour pouvoir opérer rapidement sur l'ensemble de la ligne.

Au printemps 1914, le bâtiment en bois d'origine est remplacé par une construction en maçonnerie au style architectural propre au LEB[3]. Cette construction s'inscrit dans la série de rénovations des années 1910. Les bâtiments des gares de Romanel, Étagnières, Assens et Échallens étaient identiques du point de vue architectural.

Jusqu’au , la gare ne verra pas de grands changements. À cette date, la gare est démolie pour être remplacée par un petit abri mieux conçu contre les déprédations[4].

Enfin, à partir de 1997, du fait d'une circulation dense, la commune de Cheseaux décide de créer un contournement du centre du village. Cela implique de déplacer la voie entre la halte de Bel-Air et la gare[5]. Ainsi, entre ces deux arrêts, tous les passages à niveaux sont supprimés. Un pont passant par-dessus la Mèbre puis un suivant par-dessus la route de Lausanne sont construits. Le 4 juillet 2000, le conseil communal de Cheseaux débloque un budget de 1,1 million de francs auxquels s'ajoutent une participation de 900 000 francs par la compagnie du chemin de fer pour remplacer le passage à niveau pour piétons par un passage sous-voies et installer un ascenseur et un escalier pour accéder au quai central[6]. Tous ces travaux sont achevés le [7].

Finalement, le petit abri est lui aussi démoli pour reconstruire une gare au style architectural moderne. Aussi, le , la nouvelle gare est inaugurée. En 2013, la gare compte une moyenne de 1 926 passagers par jour, soit 9,12 % des mouvements journaliers de la ligne[8].

Service des voyageurs

Accueil

Point d'arrêt non géré, elle est dotée d'une salle d'attente fermée et deux automates à billets CFF. Elle dispose également : d'un interphone d'urgence et d'un oblitérateur pour les cartes multicourses. Des sectionneurs se trouvent au sud de la gare. Cette dernière est protégée par un système de vidéosurveillance. Depuis 2002, des toilettes publiques sont installées dans la gare et l'accès aux voies 2 et 3 est possible pour les personnes handicapées du fait de l'existence d'un ascenseur.

En face de la gare se trouve un hôtel, café, restaurant; l'Hôtel de la gare. Sinon, sont aussi implantés dans la gare une boîte postale, des caissettes à journaux ainsi qu'un distributeur automatique de produits alimentaires.

Desserte

Cheseaux est desservie par des trains régionaux et directs à destination de Bercher, d'Échallens et de Lausanne-Flon.

Intermodalité

La gare est desservie par quatre lignes de bus. Deux d'entre elles sont assurées par la compagnie de transport CarPostal. Elles relient la gare de Cheseaux à celle de Cossonay-Penthalaz (no 10.410) et à la gare d'Échallens par un trajet à l'ouest de la ligne du LEB[9]. Les troisième et quatrième ligne de bus sont assurées par les Transports publics de la région lausannoise et vont au village de Cugy (no 10.415) et jusqu'à la gare de Renens (no 10.054) depuis l'introduction du réseau 2013[10].

Notes et références

Notes

  1. Elle se trouve au milieu de la ligne entre la gare de Chauderon et celle d'Échallens.

Références

  1. ROCH86, p. 36.
  2. ROCH86, p. 52.
  3. ROCH86, p. 84.
  4. ROCH86, p. 50.
  5. ROCH00, p. 244.
  6. S. Pi., « Oui au passage sous le LEB », 24 heures, no 163, , p. 24.
  7. ROCH09, p. 112.
  8. Observatoire de la mobilité, « Indicateurs de suivi de la mobilité lausannoise » [PDF], sur ville de Lausanne, Service des routes et de la mobilité, (consulté le ), p. 13.
  9. « CarPostal : Réseau de lignes Vaud et Fribourg » [PDF], Bassin lémanique / Vaud, sur carpostal.ch (consulté le )
  10. « Les tl mettent le réseau régional à l’honneur » [html], Communiqué de presse, sur t-l.ch, (consulté le ).

Bibliographie

  • [ROCH86] Gérald Hadorn et Jean-Louis Rochaix, Voies étroites de la campagne vaudoise, Lausanne, BVA, (ISBN 2-88125-004-1), p. 7-106
  • [ROCH00] Michel Dehanne, Michel Grandguillaume, Gérald Hadorn, Sébastien Jarne, Anette Rochaix et Jean-Louis Rochaix, Chemins de fer privés vaudois 1873 - 2000, Belmont, La Raillère (anciennement BVA), (ISBN 978-2-88125-011-8), p. 233-244
  • [ROCH09] Jean-Louis Rochaix, Sébastien Jarne, Gérald Hadorn, Michel Grandguillaume, Michel Dehanne et Anette Rochaix, Chemins de fer privés vaudois 2000 - 2009 : 10 ans de modernisation, Belmont, La Raillère, , 420 p. (ISBN 978-2-88125-012-5)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Lausanne-Flon Bel-Air R Les Ripes Échallens
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