Gare de Marines

La gare de Marines était une gare ferroviaire française des lignes de Valmondois à Marines (voie métrique) et de Chars à Marines (voie normale), située sur le territoire de la commune de Marines dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

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Marines

Le cours de la gare et sa voie normale vers 1920
Localisation
Pays France
Commune Marines
Adresse Rue du Bœuf
95640 Marines
Coordonnées géographiques 49° 08′ 42″ nord, 1° 59′ 14″ est
Gestion et exploitation
Exploitant désaffectée
Services fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Valmondois à Marines
Chars à Marines
Altitude 124 m
Historique
Mise en service 19 novembre 1891
Fermeture 1er mars 1951

Elle est mise en service en 1891 par la Société générale des chemins de fer économiques (SE).

Situation ferroviaire

Établie à 124 m d'altitude, la gare d'échange de Marines était située au point kilométrique (PK) 6,0 de la ligne de Chars à Marines (voie normale) après la halte de Marines et au PK 21,xx de la ligne de Valmondois à Marines (voie métrique) après la station de Bréançon - Grisy.

Histoire

Gare d'un chemin de fer à voie étroite

En 1885, les travaux de construction d'une ligne à voie métrique entre Valmondois et Épiais-Rhus sont en cours lorsque le maire de Marines, qui est également conseiller général, fait une demande pour qu'elle desserve également sa commune. La Société générale des chemins de fer économiques (SE) réalise un avant-projet, de cette prolongation, qui aboutit à la concession du 12 juillet 1886[1]. Une polémique sur le choix de l'emplacement de la gare de Marines va retarder la construction pendant plusieurs années[2].

Intérieur de la gare vers 1900

La gare de Marines est mise en service le 19 novembre 1891 par la Société générale des chemins de fer économiques, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section terminale d'Épiais-Rhus à Marines de sa ligne de Valmondois à Marines dont elle devient le terminus. La gare est établie à côté de la ferme de La Lévrière[3].

Gare terminus, elle dispose d'installations plus importantes que les autres stations. Le bâtiment voyageurs comporte : un corps central à deux ouvertures et un étage aménagé en logement pour le chef de gare, une aile à une ouverture pour la salle d'attente et de l'autre côté une halle à marchandises, à deux ouvertures. Le faisceau compte cinq voies : outre la voie principale, il y a deux voies pour les marchandises, une pour la remise à locomotives et une de débord. Un petit bâtiment, situé à proximité de la salle d'attente, abrite les latrines et la lampisterie. On y trouve également une plaque tournante et un château d'eau[4]

Gare d'échange

Après une déclaration d'utilité publique le 1er août 1887, la finalisation du projet de raccordement entre les gares de Marines et de Chars va prendre plusieurs années. Commencées avec la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, les négociations n'aboutirent qu'avec l'Administration des chemins de fer de l'État. Le département de Seine-et-Oise lui concède la ligne le 12 janvier 1905[3].

La nouvelle ligne à voie normale est mise en service le 17 janvier 1911. Avant d'atteindre la gare de Marines, la ligne coupe la rue des Bœufs par un passage à niveau, puis elle traverse le cours de la Gare et se termine en impasse.

Fermetures

La ligne de Valmondois à Marines est fermée au trafic marchandises en 1948 et au service des voyageurs le 1er juillet 1949. L'arrêt de l'exploitation de la ligne de Chars à Marines le 1er mars 1951 marque également la fermeture de la gare de Marines[3].

Notes et références

  1. Gaudinot, 2007, p. 4
  2. Gaudinot, 2007, p. 5 lire
  3. Site marine.fr : Quand le chemin de fer desservait Marines... lire (consulté le 29 juillet 2013).
  4. Gaudinot, 2007, p. 7

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Claude Riffaud & Jacques Renaud, « Le chemin de fer de Valmondois à Marines », dans la revue Magazine des tramways à vapeur et des secondaires, no 31, MTVS,1984-3 (ISSN 0150-116X)
  • Bernard Gaudinot, « Le petit train de la vallée du Sausseron (1886-1949) », dans bulletin, association de la vallée du Sausseron et de ses abords (SVS), 2007, pp. 4-17 lire

Articles connexes

Lien externe

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