Gare de Quimperlé
La gare de Quimperlé est une gare ferroviaire française de la ligne de Savenay à Landerneau, située près du centre de la ville de Quimperlé, dans le département du Finistère, en région Bretagne.
Ne doit pas être confondu avec Gare de Quimper.
Quimperlé | |
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Quimperlé |
Quartier | Villeneuve |
Adresse | Boulevard de la Gare 29300 Quimperlé |
Coordonnées géographiques | 47° 52′ 14″ nord, 3° 33′ 11″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87476317 |
Site Internet | La gare de Quimperlé sur le site de la SNCF |
Services | TGV inOui TER Bretagne |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Savenay à Landerneau |
Voies | 2 (+ voies de service) |
Quais | 2 |
Transit annuel | 300 957 voyageurs (2019)[1] |
Altitude | 37 m |
Historique | |
Mise en service | |
Architecte | Phidias Vestier |
Correspondances | |
TBK | voir à Intermodalité |
Elle est mise en service en 1863 par la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV inOui et des trains TER Bretagne.
Situation ferroviaire
Établie à 37 mètres d'altitude, la gare de Quimperlé est située au point kilométrique (PK) 639,694 de la ligne de Savenay à Landerneau, entre les gares ouvertes de Gestel et de Bannalec. Auparavant la gare de Mellac - Le Trévoux, aujourd'hui fermée, s'intercalait entre Quimperlé et Bannalec[2]. En direction de Lorient, la gare est précédée par un viaduc qui permet le franchissement de la Laïta à 30 mètres au-dessus de la ria où remonte la marée.
Histoire
L'inauguration de la section, à voie unique sur une plate-forme prévue pour deux voies, entre Lorient et Quimper, a lieu le 7 septembre 1863[3]. Ce train inaugural s'arrête[4] dans la gare de Quimperlé avant de poursuivre son voyage vers Quimper.
La mise en service officielle de la gare de Quimperlé, avec l'ouverture de l'exploitation par la compagnie du PO, a lieu le lendemain de l'inauguration, le . Elle dispose d'un bâtiment voyageurs réalisé sous la direction de l'architecte de la compagnie Phidias Vestier[5].
Une marquise est ajoutée au bâtiment voyageurs en 1910[3].
Dans les années 1900 la consommation du cidre a conquis de nouveaux marchés en France et à l'exportation, les pommes bretonnes sont transportées par wagons vers ses nouveaux lieux de production. En 1903, la production locale est faible mais pendant la période de récolte, en septembre et octobre, une moyenne de 40 wagons[6] sont chargés de pommes chaque jour dans la gare.
Au début des années 1990, la ligne est électrifiée pour préparer la venue du TGV. Le passage à niveau no 484, situé en bout de quai, est supprimé[3]. Un souterrain[3] est construit pour permettre le passage, en toute sécurité, d'un quai à l'autre.
Au début du XXIe siècle le transport ferroviaire des voyageurs progresse, avec 256 787 voyageurs[7] transitant en gare en 2008, la progression est de plus de 16 % supérieure[7] à 2007. Cette évolution positive de la fréquentation est sensible dans les TGV en saison estivale et dans les TER pour le restant de l'année, ou l'on compte 60 % d'abonnés[7]. La desserte journalière représente[7] trois TGV et 26 arrêts de TER, dans chaque sens de circulation. En 2012, la croissance de la fréquentation de la gare est toujours en hausse avec 262 924 voyageurs[8].
Fréquentation
Année | Passagers | Variation annuelle |
---|---|---|
2011 | 244 519 | 0 % |
2012 | 262 924 | +7,5 % |
2014 | 269 277 | +2,4 % |
2015 | 269 023 | 0 % |
2016 | 266 432 | -0,9 % |
2017 | 282 471 | +6,1 % |
2018 | 269 283 | -4,8 % |
2019 | 300 957 | +11,7 % |
2020 | 225 485 | -25 % |
Le chiffre de la fréquentation en 2020 est en baisse de 25 % par rapport à 2019, du fait de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquences.
Service des voyageurs
Accueil
Gare[10] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichets ouverts tous les jours. Un distributeur automatique de billets TER est disponible à l'entrée des quais, il est accessible aux heures de fermetures du bâtiment voyageurs[7]. L'accès au quai de la voie 1, en direction de Quimper, se fait par un passage souterrain avec ascenseurs.
Desserte
Quimperlé est desservie par des TGV inOui de la relation Paris-Montparnasse - Rennes - Quimper, et par des trains TER Bretagne qui effectuent des missions entre les gares : de Quimper et Lorient, ou Rennes, ou Nantes[10].
Intermodalité
Un pôle d'échanges est construit depuis 2017, permettant un accès par l'ouest à la gare via une rampe piéton. Les espaces extérieurs furent réaménagés pour le stationnement automobile[10] et l'accès aux transport publics. Elle est équipée d'abris à vélos, du côté du centre-ville (boulevard de la Gare).
La gare est desservie par des bus du réseau Tro Bro Kemperle (TBK), via les lignes A, B et C du réseau urbain, ainsi que les lignes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 10 du réseau interurbain.
Notes et références
- « Fréquentation en gares », sur Sncf.com (consulté le ).
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [470/2] Vannes - Quimper et [470/3] Quimper - Landerneau », p. 167-168.
- Nennig 2008, p. 129.
- Émile Grimaud, Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, Nantes, Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Partie 2, J. Forest, aîné, 1863, p. 244 intégral (consulté le 19 septembre 2010).
- Palau 2001, p. 211.
- Camille Vallaux, L'évolution de la vie rurale en Basse-Bretagne, dans Annales de Géographie. 1905, t. 14, n°73. p. 46 lire en ligne (consulté le 19 septembre 2010).
- Services publics : A fond de train, dans Vivre Quimperlé, bulletin d'informations municipales, octobre novembre et décembre, 2009 lire en ligne (consulté le 19 septembre 2010).
- « Accueil - Quimperle.bzh, site officiel de la Ville de Quimperlé », sur Quimperle.bzh, site officiel de la Ville de Quimperlé (consulté le ).
- https://ressources.data.sncf.com/explore/dataset/frequentation-gares/table/?disjunctive.nom_gare&disjunctive.code_postal&q=quimper
- Site SNCF TER Bretagne, Informations pratiques sur les gares : Gare de Quimperlé lire (consulté le 6 septembre 2010).
Bibliographie
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 (1858-1863), Paris, Palau, , 221 p. (ISBN 2-9509421-2-1), « 6.22. Lorient-Quimper : 8 septembre 1863 ».
- Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne sud : De Savenay et de Rennes à Landerneau par Redon, Vannes, Auray, Lorient, Quimper et Châteaulin et ses embranchements vers Ploërmel, Quiberon, Pontivy, Concarneau, Pont-L'Abbé et Douarnenez-Tréboul, Pornichet, JPN Éditions, coll. « Archéologie ferroviaire », , 224 p. (ISBN 978-2-9519898-5-6, BNF 41302229, présentation en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- / La gare de Quimperlé, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare de Quimperlé, sur le site officiel SNCF / TER Bretagne
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Quimper | Quimper ou Rosporden |
TGV inOui | Lorient | Paris-Montparnasse | ||
Quimper | Rosporden | TER Bretagne | Lorient | Rennes | ||
Quimper | Rosporden | TER Bretagne | Lorient | Redon ou Nantes | ||
Quimper | Rosporden ou Bannalec |
TER Bretagne | Gestel ou Lorient |
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