Gare de Sainte-Foy-la-Grande

La gare de Sainte-Foy-la-Grande est une gare ferroviaire française de la ligne de Libourne au Buisson, située sur le territoire de la commune de Sainte-Foy-la-Grande, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Foy-la-Grande

La gare sur une carte postale ancienne.
Localisation
Pays France
Commune Sainte-Foy-la-Grande
Adresse Avenue de la Gare
33220 Sainte-Foy-la-Grande
Coordonnées géographiques 44° 50′ 12″ nord, 0° 13′ 17″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87584193
Site Internet La gare de Sainte-Foy-la-Grande   sur le site de la SNCF
Service TER Nouvelle-Aquitaine
Caractéristiques
Ligne(s) Libourne au Buisson
Voies 2 (+ voies de service)
Quais 2
Transit annuel 134 092 voyageurs (2019)
Altitude 20 m
Historique
Mise en service 20 décembre 1875
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France

Elle est mise en service en 1875 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine.

Situation ferroviaire

Établie à 20 m d'altitude, la gare de Sainte-Foy-la-Grande est située au point kilométrique (PK) 585,615 de la ligne de Libourne au Buisson, entre les gares ouvertes de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Gardonne.

Histoire

La gare côté rue.

La « station de Sainte-Foy-la-Grande » est mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre la section de Saint-Antoine-de-Breuilh à Bergerac, de sa ligne de Libourne à Bergerac, le [1].

Le 11 mars 1906, dans le contexte des tensions entre catholiques et républicains et précisément ici, de la querelle des inventaires, un nommé Roucherie est accueilli comme un héros par une foule de 2000 catholiques gare de Sainte-Foy-la-Grande. Il venait de purger huit jours de prison après avoir participé à des incidents lors d'inventaires à Saint-Avit-du-Moiron. Le cortège marche ensuite vers l'église, où une messe solennelle se tient[2].

En septembre 1939, à la suite de l'avancée des forces allemandes en Alsace et en Lorraine, les habitants de ces deux régions sont évacués et répartis dans le Centre-Ouest et le Sud-Ouest de la France[3]. Le 10 septembre, la gare de Sainte-Foy-la-Grande voit arriver 850 Alsaciens originaires de Plobsheim, dont une partie est accueillie à Port-Sainte-Foy[4].

En 2007 un chantier est ouvert pour mettre à niveau les installations. Pour un coût total de 376 000 euros, pris en charge à 55% par la région Aquitaine, le bâtiment voyageurs est remis en état et rendu accessible aux personnes à mobilité réduite, le parvis est réaménagé pour une meilleure sécurité des piétons et le stationnement des véhicules est organisé[5]. L'inauguration de la gare modernisée a lieu le [6]. La fréquentation de la gare est de 155 000 voyageurs en 2009[7].

En 2014, c'est une gare voyageur d'intérêt régional (catégorie B : la fréquentation est supérieure ou égale à 100 000 voyageurs par an de 2010 à 2011), qui dispose de deux quais (le quai 1 a une longueur utile de 180 m et le quai 2 150 m), deux abris et une traversée de voie à niveau par le public (TVP)[8].

En 2019, année de travaux sur la ligne ayant nécessité l'interruption durant plusieurs mois de la liaison en train avec Libourne, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 134 092 voyageurs[9], contre 171 919 en 2018 et 185 582 en 2017.

Service des voyageurs

Accueil

Gare[10] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport.

Desserte

Sainte-Foy-la-Grande est desservie[10] par des trains TER Nouvelle-Aquitaine qui effectuent des missions entre les gares de Bordeaux-Saint-Jean et de Bergerac ou Sarlat-la-Canéda.

Intermodalité

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules sont aménagés[10]. La gare est desservie par des taxis[10].

Notes et références

  1. Site sudouest.fr, Sainte-Foy-la-Grande : Le train met la vapeur, par Jean Claude Faure, article du 3 novembre 2011 lire (consulté le 30 novembre 2011).
  2. « Autour de l'église Notre-Dame », sur musée du Pays foyen (consulté le ).
  3. Philippe Nivet, Les réfugiés de guerre dans la société française (1914-1946), p. 254, [lire en ligne].
  4. « Jumelage : 80 ans après l'exode », Sud Ouest édition Dordogne, 8 octobre 2019, p. 20f.
  5. « Comité de ligne Bordeaux - Bergerac - Sarlat : Modernisation des gares et haltes » [PDF], sur aquitaine.fr, (consulté le ), p. 4
  6. Site aquieco.com, Nouvelle gare à Sainte Foy la Grande lire (consulté le 30 novembre 2011).
  7. Sainte-Foy-la-Grande, Magazine municipal, no 10, été 2010, p. 7 lire (consulté le 30 novembre 2011).
  8. SNCF, « Document de référence des gares de voyageurs révisé pour l'horaire de service 2014 : Version 6 au 9 mars 2014 » [PDF], sur Réseau ferré de France, (consulté le ).
  9. Site SNCF Ter Aquitaine, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Sainte-Foy-la-Grande lire (consulté le 29 novembre 2011).

Bibliographie

  • Henri Besson-Imbert, Christian Chaugier, Le chemin de fer Libourne - Bergerac, Les Amis de Sainte-Foy et sa région - société d'histoire, no 98, 2011.
  • Jacques Reix, La vallée de Dordogne à toute vapeur, Les Dossiers d'Aquitaine, 2011.
  • La ligne de chemin de fer Libourne-Bergerac.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Origine Arrêt précédent Train Arrêt suivant Destination
Bordeaux-Saint-Jean Saint-Antoine-de-Breuilh
ou Vélines
TER Nouvelle-Aquitaine Gardonne
ou Bergerac
Bergerac
ou Sarlat
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