Garnich

Garnich (en luxembourgeois : Garnech ), est une localité luxembourgeoise et le chef-lieu de la commune portant le même nom située dans le canton de Capellen.

Ne doit pas être confondu avec Garmisch-Partenkirchen.

Garnich
(lb) Garnech

L’église Saint-Michel.

Blason
Administration
Pays Luxembourg
Canton Capellen
Bourgmestre
(Buergermeeschter)
Mandat
Georges Fohl
2017-2023
Codes postaux (liste détaillée)
Code UAL 2 LU0000102
Indicatif téléphonique (+352)
Démographie
Gentilé Garnichois(e)
Population 2 253 hab.[1] ()
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 04″ nord, 5° 57′ 09″ est
Altitude Min. 398 m
Max. 306 m
Superficie 20,95 km2 [2]
Pôle urbain Agglomération de Luxembourg (Première couronne)
Élections
Communales
(mode de scrutin)
Majorité relative
Législatives Circonscription Sud
Européennes Circonscription Luxembourg
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Luxembourg
Garnich
Géolocalisation sur la carte : Luxembourg
Garnich
Géolocalisation sur la carte : canton de Capellen
Garnich
Liens
Site web garnich.lu

    Géographie

    L'altitude moyenne est de 335 mètres et le point culminant de la commune est le Réibierg à une altitude de 398 mètres.

    Localisation

    Communes limitrophes de Garnich
    Steinfort
    Käerjeng Mamer
    Dippach

    La ville de Garnich comporte les sections suivantes :

    Hydrographie

    Au Réibierg se retrouvent d'importants réservoirs d'eau qui garantissent l'approvisionnement en eau potable du bassin minier. La crête qui s'étire à partir du Réibierg en direction de Dahlem et Schouweiler fait partie de la ligne de partage des eaux des bassins versants de la Meuse et du Rhin.

    Cours d'eau

    La commune est arrosée par l'Eisch et la Mamer (source entre Hivange et Garnich), tous deux affluents de l'Alzette, ainsi que par le petit ruisseau Eiselbach (lb) (un affluent de l'Eisch prenant source au Réibierg).

    Voies de communication et transports

    La commune est reliée au réseau routier national par la route nationale N13 et par l'autoroute A6.

    La commune est desservie par le Régime général des transports routiers (RGTR). En outre, elle opère conjointement avec Koerich et Steinfort un service « City-Bus » sur réservation, le « Proxibus ».

    Toponymie

    Garnis, Garnische (1128), Carnisse (1137), Charnische (1145)[3].

    La ville de Remich (issue du prénom Rémy) et le quartier de Gasperich (issue du prénom Gaspart). se trouvent à proximité. On notera alors le prenom Gernot.

    Histoire

    Des découvertes archéologiques indiquent une présence romaine dans cette région.

    Le , Garnich est mentionné dans un document.

    En 1251, la localité de Dahlem est mentionnée dans un acte.

    En 1256, la localité de Hivange est mentionnée dans un acte.

    Le , un acte fait mention de la paroisse de Garnich.

    En 1317, l’église de Kahler est citée dans un document.

    Le , un incendie détruit la localité de Dahlem.

    En 1911, un premier réservoir d’eau est construit au Réibierg.

    En 2007, deux réservoirs d’eau souterrains au Réibierg (30 000 m3/jour) permettent de placer ceux-ci comme les plus importants bassins collecteur du pays.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le conseil communal règle tout ce qui est d'intérêt communal. La compétence du conseil communal vise entre autres le vote du budget et des comptes, la fixation des tarifs et des redevances, l'approbation des projets de construction et des projets d'urbanisme, la nomination, démission ou révocation des fonctionnaires et employés. La loi confère au conseil communal le soin d'édicter des règlements d'administration intérieure et de police communale, ces derniers pouvant être assortis de pénalités.

    Indépendamment des attributions qui lui sont conférées par d'autres dispositions légales. Le collège des bourgmestres et échevins est chargé entre autres :

    • de exécution des lois, des règlements et arrêtes grand-ducaux et ministériels ;
    • de la publication et de l’exécution des résolutions du conseil communal ;
    • de l'instruction des affaires à soumettre au conseil communal ;
    • de l'administration des établissements communaux ;
    • de la surveillance des services communaux ;
    • de la direction des travaux communaux ;
    • de l’administration des propriétés de la commune ;
    • de la surveillance du personnel communal ;
    • de la surveillance spéciale des hospices civils et des officies sociaux ;
    • de la garde des archives, des titres et des registres de l'état civil.

    Liste des bourgmestres

    Titulaires de la fonction de bourgmestre de Garnich
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Charles Metzler (d)14 ans
    Nicolas Metzler (d)19 ans
    Peter Metzler (d)22 ans
    Jean-Nicolas Arend (d)3 ans
    Peter Metzler (d)11 ans
    Johann Müller (d)6 ans
    Jacques Schmitz (d)
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    43 ans
    Par intérim :
    Henri Franck (d)
    2 ans
    Edmond Kerschen (d)16 ans
    Vacant3 ans
    Edmond Kerschen (d)1 an
    Nic Arend (d)17 ans
    Félix Jemming (d)17 ans
    Eugène Dondlinger (d)11 ans
    Henri Franck (d)17 ans
    Georges Fohl (d)[4],[5]En cours10 ans, 9 mois et 27 jours

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans le pays depuis 1821. Les recensements décennaux de la population permettent de caler les chiffres sur la composition de la population par sexe, âge, nationalité et commune de résidence. Entre deux recensements, la population au 1er janvier de l’année est évaluée en ajoutant à la population au 1er janvier de l’année les soldes naturel (naissances décès) et migratoire (arrivées départs) de l'année. La même méthode est appliquée pour la répartition par âge au 1er janvier et les effectifs totaux par nationalité. Depuis le , le Luxembourg dénombre 102 communes.

    Au , la commune comptait 2 221 habitants.

               Évolution démographique [ modifier ]
    1821 1851 1871 1880 1890 1900 1910 1922 1930
    6669871 2161 1501 1221 0261 032937978
    1935 1947 1960 1970 1978 1979 1981 1983 1984
    9629208889801 0701 0811 1111 1501 160
    1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993
    1 2001 2001 2201 2341 2411 2711 2641 2951 352
    1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
    1 3791 3841 4601 4461 4681 4961 5041 4951 511
    2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
    1 4911 5021 5371 5461 5611 6351 7181 7711 861
    2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
    1 8951 9311 9431 9912 0432 0992 1292 1672 193
    2021 - - - - - - - -
    2 221--------
    Jusqu'en 1970 et pour les années 1981, 1991, 2001 et 2011 : date du recensement général de la population ; pour les autres années : situation au 1er janvier.
    (Sources : STATEC depuis 1821 et CTIE à partir de 2017[1].)
               Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    • Elsy Jacobs (1933-1998), à l’âge de 25 ans, est devenue la première championne du monde de cyclisme, le à Reims. Au cours de sa carrière elle a remporté un total de plus de 300 courses.
    • Claudine Schaul (1983), une joueuse de tennis professionnelle luxembourgeoise.

    Héraldique, logotype et devise

    La commune de Garnich reçut ses armoiries le .

    La pointe est dérivée des armoiries des seigneurs de Sterpenich, ceci pour la raison que les seigneurs de Kahler (une localité de la commune) étaient originaires de Sterpenich.

    Les châteaux et les fasces proviennent des anciens propriétaires des villages de Garnich, Dahlem et Hivange.

    La pointe représente la montagne locale : le Réibierg.

    Notes et références

    Références

    1. « Population par canton et commune », sur http://www.statistiques.public.lu/, STATEC, (consulté le ).
    2. « Superficie par canton et commune », sur http://www.statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
    3. (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
    4. « Assermentation des collèges des bourgmestre et échevins », (consulté le )
    5. « Assermentation des collèges des bourgmestre et échevins », (consulté le )

    Voir aussi

    • Portail du Luxembourg
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