Gaspard Amédée Gardanne
Gaspard Amédée Gardanne, né le à Solliès-Pont, mort le à Breslau (royaume de Prusse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
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Gaspard Amédée Gardanne | ||
Naissance | Solliès-Pont |
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Décès | (à 49 ans) Breslau (Royaume de Prusse) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1779 – 1807 | |
Conflits | Guerres de la Révolution et de l'Empire | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur | |
Hommages | nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 25e colonne. | |
Biographie
Révolution française
Il entre au service le , comme lieutenant dans les canonniers garde-côtes et y reste jusqu'au , époque de son passage dans les Gardes du corps du roi. Sorti de ce corps en 1784, il se retire dans ses foyers. En 1792, il se porte volontaire pour les armées de la Révolution. Il est élu deuxième chef de bataillon du 1er bataillon de volontaires du Var le et en devient commandant le . Avec son bataillon, il participe aux campagnes des Alpes.
Adjudant-général chef de brigade par arrêté des représentants Ricord, Fréron, Barras et Robespierre le jeune en date du , il est confirmé dans ce grade par décret de la Convention du . Il prend une part active aux opérations du siège de Toulon.
Passé à l'armée d'Italie en 1795, il est provisoirement promu général de brigade au mois de par le représentant Fréron. Il se signale le à la bataille de Borghetto puis le suivant à la bataille de Castiglione. Il est blessé à Arcole, où il fait 2 700 prisonniers, parmi lesquels se trouve un général-major, et enlève onze pièces de canon et deux drapeaux. Gardanne est confirmé dans son grade de général de brigade par arrêté du Directoire le .
Il se distingue à nouveau le à la bataille de Bassignana. Il défend quelques semaines Alexandrie qu'il est contraint d'évacuer après la défaite d'Étienne Macdonald sur la Trebbia. Rentré à Paris, Gardanne prend une part active au coup d'État du 18 brumaire. Bonaparte le nomme général de division le .
Consulat et Empire
Au cours de la seconde campagne d'Italie, le général Gardanne commande la 6e division d'infanterie de l'armée de réserve le 10 floréal suivant. Il combat avec une rare valeur le 17 prairial, au passage du Pô. Après la bataille de Montebello, il s'empare du village de Marengo, devant Alexandrie. Le lendemain il résiste à quatre attaques autrichiennes successives avant de se retirer avec le corps du général Victor. En récompense de son action, le Premier Consul Bonaparte lui attribue un sabre d'honneur.
Rentré en France, le général Gardanne est nommé commandant de la 20e division militaire (Périgueux) le . Il est envoyé en 1802 commander les troupes françaises à Gênes puis à Mantoue. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le et prend peu après le commandement d'une division du maréchal Masséna en Italie. Son action est décisive à Vérone le , puis à Caldiero. Gardanne passe en 1806 au 9e corps de la Grande Armée, au sein de laquelle il participe à la campagne de Prusse et de Pologne.
Il meurt d'une fièvre à Breslau le , alors qu'il revenait en France après la paix de Tilsitt.
Bibliographie
- « Gardane (Antoine) » dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes, 1843-1865, 2e éd. [détail des éditions] (lire sur Wikisource)
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 2, [détail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne), p. 10
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