Gaston Grandclément

Gaston Raoul Marie Grandclément (Brest, -Paris, ), est un officier de marine français.

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Gaston Grandclément
Fonction
Préfet maritime
Biographie
Naissance
Décès
(à 76 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marine
Enfant
Autres informations
Grade militaire
Distinctions

Biographie

Il est le fils de Louis Stephen Grandclément (1837-1910), saint-cyrien, chef de bataillon d'infanterie de marine, officier de la Légion d'honneur, et Marie La Prairie (elle-même fille et sœur d'officiers), et le frère d'André Granclément (1864-1949), saint-cyrien, intendant général de 1ère classe[1], grand officier de la Légion d'honneur.

Gaston Grandclément entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1ère classe en . Il fait sa première campagne sur le Primauguet en Extrême-Orient et prend part aux opérations du Tonkin (1886-1888).

Enseigne de vaisseau (), il sert en Méditerranée sur le cuirassé Hoche (1890) puis passe sur l'aviso Albatros à la station du Congo en 1891 et se fait remarquer lors du naufrage du navire.

Officier de tir sur l'aviso Scorff à la division du Pacifique (1893), il est promu lieutenant de vaisseau en et embarque sur le croiseur Davout en escadre de Méditerranée.

Élève de l’École des torpilles à Toulon sur l' Algésiras (1896), il est breveté torpilleur et commande en 1897 le torpilleur no 74 à Rochefort ainsi que les torpilleurs numérotés en essais.

Nommé officier torpilleur sur le croiseur Pascal à la division d'Extrême-Orient, il prend part en 1899 aux événements de Kouang-Tchéou-Wan (golfe du Tonkin) puis à la campagne des Boxers (1900-1901). Il est éleve de l’École supérieure de marine en 1902 dont il est breveté et commande le contre-torpilleur Carabine à Rochefort () dont il supervise l'armement et les essais.

Aide de camp de l'amiral Touchard sur le Suffren (1906), il se distingue par son courage et son dévouement lors de l'explosion du cuirassé Iéna à Toulon () et est alors inscrit d'office au tableau d'avancement.

Second de l'aviso-torpilleur Couleuvrine dans l'Atlantique (1908), capitaine de frégate (), il est nommé chef d'état-major de l'amiral Auvert sur la Marseillaise à la 2e division de l'escadre du Nord. Chef de la 2e section de l'état-major à Rochefort (1911), il commande en 1912 le croiseur Cosmao à la division navale du Maroc.

Au début de la Première Guerre mondiale, il est muté au régiment de canonniers marins sur le front terrestre et sert au camp retranché de Paris avant de passer au groupe des batteries de la défense de Verdun où il est cité à l'ordre de l'armée ().

Promu capitaine de vaisseau en , il se fait brillamment remarqué au début de la bataille de Verdun et est blessé le , ce qui lui apporte une nouvelle citation.

Envoyé au commandement du croiseur cuirassé Edgar-Quinet en armée navale de Méditerranée (1916), il commande en 1918 la marine à Dunkerque et est un des éléments majeurs des derniers combats en zone Nord. En , il est attaché au président de la République Raymond Poincaré.

Promu contre-amiral en , sous chef d'état-major général (août), il devient chef de cabinet du ministre en 1920 puis commande en la division navale de Syrie. En , il est nommé préfet maritime de l'arrondissement algéro-tunisien puis commande la marine en Algérie () et devient vice-amiral et préfet maritime de Bizerte en . Il prend sa retraite en .

Il est le père d'André Grandclément.

Récompenses et distinctions

Bibliographie

  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, , 573 p. (ISBN 978-2-84734-008-2, OCLC 50268241), p. 222
  • Daniel Grandclément, L'énigme Grandclément : ce chef de réseau voulait que la résistance pactise avec les SS, Paris, Balland, , 280 p. (ISBN 978-2-7158-1465-3, OCLC 53330045), p. 13

Liens externes


Notes et références

  1. équivalent du grade de général de division.
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