Caecilii

Les Caecilii sont les membres d'une ancienne famille plébéienne romaine, la gens Caecilia.

Caecilii
Gens Caecilia
Branches
Cognomina Basus, Niger, Pina, Rupus
Sous la République Metellus, Denter

Légende :

Patricien, Plébéien, Consulaire, Sénatorial, Équestre

Magistratures occupées
sous la République
Dictature 2 fois
Censure 4 fois
Consulat 19 fois
Tribunat plébéien 1 fois

Gens et Liste des gentes romaines

Le nomen Caecilius a été mis en rapport avec le mot caecus « aveugle », mutilation qualifiante caractéristique des héros issus du dieu romain Vulcain, Feux divins protecteurs[1].

Origines et cognomina

Cette famille prétend descendre du héros Caeculus, fondateur de Préneste, ou encore de Caecas, compagnon d'Énée. Depuis Caton (Orig. 2,29), le nom de Caeculus est interprété par le fait qu'il avait de petits yeux, le diminutif exprimant apparemment une forme atténuée de cécité. La gens Caecilia garde le souvenir de ce lien entre le fils de Vulcain et la perte de la vision, comme il ressort de l'exploit attribué à L. Caecilius Metellus, grand pontife en 241[1]. Caecilius Metellus se précipite dans le temple de Vesta en flammes et sauve les objets sacrés dont le Palladion, y perdant la vue[1].

La gens Caecilia joue un rôle particulièrement important durant la seconde moitié du IIe siècle av. J.-C. Très riche et puissante, elle est au cœur d'un réseau de relations qui lui assure une prééminence politique indiscutable. À ce titre, elle bénéficie de l'élévation militaire et compte des consuls parmi ses ancêtres. Possédant un grand nombre de clients, elle influe beaucoup sur les décisions politiques de la République romaine par l'intermédiaire de ses nombreux membres qui sont des magistrats de haut rang.

Les cognomina de cette famille sont Basus, Denter, Metellus, Niger, Pina et Rupus. La branche des Caecilii Metelli constitue la branche la plus importante de la famille.

Principaux membres

Branches diverses

Branche des Caecilii Metelii

Bibliographie

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.
  • Jules Van Ooteghem, Les Caecilii Metelli de la République, Bruxelles, Palais des Académies, , 349 p. Compte-rendu de De Ruyt Franz, 1968

Références

  1. Jean Haudry, Les feux de Rome, Revue des études latines 90, 2013, p.57-82
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