George Booth (1er baron Delamer)

George Booth, 1er baron Delamer ( - ), est un homme politique anglais ayant traversé avec succès la Première révolution anglaise. Il est appelé Sir George Booth, 2e baronnet, de 1652 à 1661, jusqu'à son élévation à la Chambre des lords en tant que pair anglais.

George Booth
Fonctions
Member of the Third Protectorate Parliament
-
Membre du deuxième Parlement du Protectorat
Cheshire (d)
-
Membre du premier Parlement du Protectorat
Cheshire (d)
-
Membre du Parlement d'Angleterre
Membre du Parlement de la Convention
Cheshire (d)
Member of the 1653 Parliament
Membre du parlement d'Angleterre de 1642-1648
Member of the 1648-53 Parliament
Cheshire (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Church of St Mary the Virgin, Bowdon (en)
Activité
Père
William Booth (d)
Mère
Vere Egerton (d)
Conjoints
Catharine Clinton (d) (de à )
Environ Elizabeth Grey (d) (environ depuis )
Enfants
Henry Booth
Jane Booth (d)
Ann Booth (d)
Sophia Booth (d)
William Booth (d)
Robert Booth (en)
Cecil Booth (d)
Elizabeth Booth (d)
Vere Booth (d)
Charles Booth (d)
Diana Booth (d)
George Booth (d)
Nevill Booth (d)
Autres informations
Lieu de détention

Guerre civile

George Booth est le fils de Sir William Booth de Dunham Massey et de Margaret Assheton. Sir William Booth est le fils et l'héritier apparent de Sir George Booth, 1er baronnet (1566-1652), de l'ancienne famille établie à Dunham Massey dans le Cheshire, et de son épouse Vere Egerton, fille et cohéritière de Thomas Egerton. Il participe activement à la guerre civile aux côtés de son grand-père, Sir George Booth, du côté des parlementaires. Il est élu au Long Parlement en tant que député du Cheshire en 1645[1].

Interrègne

George Booth est nommé au Parlement de Barebone pour le Cheshire en 1653 et est élu député du Cheshire au Parlement du Premier Protectorat en 1654 et au Parlement du Second Protectorat en 1656[1]. En 1655, il est nommé commissaire militaire du Cheshire et trésorier à la guerre. Il est l'un des membres exclus qui tentent sans succès de retrouver leur siège au Parlement croupion, restauré après la chute de Richard Cromwell en 1659[2].

Les royalistes le considèrent depuis quelque temps comme un fervent partisan de leur cause. En , il est décrit au roi comme « très considérable dans son comté, presbytérien d’avis, pourtant si moral.   […] Je pense que Votre Majesté peut compter [sur] en toute sécurité sur lui et sur ses promesses considérables et sincères »[2]. Il est ainsi l'un des principaux chefs des nouveaux royalistes qui s(unissent aux Cavaliers pour effectuer la Restauration[2].

Un soulèvement[3] est organisé le dans plusieurs districts et Booth reçoit une commande de Charles II pour prendre le commandement des forces révolutionnaires dans le Lancashire, le Cheshire et le nord du Pays de Galles[4].

Après avoir pris le contrôle de Chester le , il publie une proclamation déclarant que « des armes avaient été prises pour défendre la liberté du Parlement, des lois connues, de la liberté et de la propriété »[2], puis se dirigèrent vers York. L'intrigue, cependant, est connue de John Thurloe. Ayant été repoussé dans d’autres parties du pays, les forces en progression de Lambert battent les hommes de Booth lors de la bataille de Winnington Bridge, près de Northwich[2],[5][6]. Booth lui-même s'échappe déguisé en femme, mais est découvert à Newport Pagnell le alors qu'il se rasait et est emprisonné dans la tour de Londres[2].

Restauration

Cependant, Booth est rapidement libéré et retrouve son siège au Parlement de la Convention en 1660[1]. Il est l’un des douze membres nommés pour porter le message de la Chambre des communes à Charles II à La Haye. Selon le Journal de la Chambre des communes du , il reçoit une subvention de 10 000 £ en , après avoir refusé la plus grande somme de 20 000 £ initialement offerte. Le , à l'occasion du couronnement, il a été créé baron Delamer, avec une licence pour nommer six nouveaux chevaliers. La même année, il est nommé Custos Rotulorum de Cheshire[2].

Au cours des dernières années, il se montre fermement opposé à la politique réactionnaire du gouvernement. Il meurt le et est enterré dans la chapelle de Booth à l'église de Bowdon[2].

Famille

Il se marie avec Lady Catherine Clinton, fille et cohéritière de Theophilus Clinton (4e comte de Lincoln), avec qui il a une fille, Vera Booth. Après la mort de sa première femme, il épouse Lady Elizabeth Grey, fille de Henry Grey (1er comte de Stamford), avec laquelle, outre cinq filles, il a sept fils, dont le second, Henry, qui lui succède. Henry est ensuite créé comte de Warrington. Bien que ce titre se soit éteint à la mort du 2e comte en 1758, la baronnie de Delamer est passée une autre génération, s'éteignant avec la mort du 4e baron en 1770. Le titre de baronnet est passé à un lointain cousin, le révérend George Booth, recteur de Ashton-under-Lyne. Le titre Delamer est ensuite recréé (sous le nom de Delamere) en 1821 pour la famille Cholmondeley, parents des marquis de Cholmondeley et des baronnets de Cholmeley[2].

Il a de sa première épouse :

Avec sa deuxième épouse :

Références

  1. Helms, Hampson et Henning 1983.
  2. Chisholm 1911.
  3. Booth's Uprising, 1659 (BCW Project)
  4. Kelsey 2006.
  5. Young 1973, p. 4.
  6. The Encyclopædia Britannica Eleventh Edition implies that the battle took place near Nantwich—Winnington Bridge is about a mile from Northwich (Ormerod 1819, p. 111).

Bibliographie

  • (en) M. W. Helms, Gillian Hampson et Basil Duke Henning, The History of Parliament : the House of Commons 1660–1690, Boydell and Brewer, (lire en ligne), « Booth, Sir George, 2nd Bt. (1622–84), of Dunham Massey, Cheshire ».
  • (en) Sean Kelsey, Booth, George, first Baron Delamer (1622–1684), (1re éd. 2004).
  • (en) George Ormerod, The History of the County Palatine and City of Chester, vol. 2, Lackington, (lire en ligne), p. 111.
  • (en) Peter Young (ill. Michael Roffe), The English Civil War Armies, Osprey Publishing, coll. « Men-at-Arms » (no 14), , 48 p. (ISBN 978-0-85045-119-1 et 978-1-78200-126-3, présentation en ligne)
  • (en) « Delamere, George Booth, 1st Baron », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [ (en) Lire en ligne sur Wikisource].

Liens externes

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