George Suckling

George Suckling est un avocat britannique du XVIIIe siècle. En 1776, il devient le premier Juge en chef des Îles Vierges britanniques.

George Suckling
Fonctions
Juge en chef des Îles Vierges britanniques
Prédécesseur Premier titulaire
Procureur général de la province de Québec
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Francis Maseres
Biographie
Conjoint Frances Duport
Profession Avocat, marchand

Biographie

En 1752, George Suckling se trouve à Halifax en 1752, où il pratique le droit et le commerce en partenariat avec William Nesbitt. Cinq ans plus tard, il se marie à Frances Duport, sa seconde épouse[1]. Il a également été avocat général pour la cour de vice-amirauté.

Il fait de plus partie de la première Assemblée générale de Nouvelle-Écosse pendant un an à partir de 1758.

En 1764, il devient le premier procureur général de la province de Québec, dirigée à cette époque par James Murray[1], jusqu'à ce que ce dernier soit relevé de ses fonctions en 1766. Il quitte la Nouvelle-Écosse en 1771.

Son arrivée dans les îles Vierges est retardée par le lieutenant-gouverneur John Nugent. En conséquence, il n'est arrive sur le territoire qu'en . Pendant les dix années qui suivent, il ne vit que sur ces fonds propres n'étant pas payé pour son travail sur l'île. Suckling, frustré et n'ayant plus d'argent, quitte le territoire le .

Réactions diverses

La nomination de Suckling n'a pas remportée l'unanimité dans les îles. En effet, à cette époque, les îles Vierges était un repaire notoire d'anarchistes et de personnes cherchant à échapper à leur créanciers. Les intrigues le visant se sont poursuivies après sa nomination, bien que les îles aient obtenu leur propre assemblée législative par proclamation du gouverneur des îles Leeward, le et une Assemblée générale le . Cependant, il aura fallu à cette assemblée dix ans pour devenir une cour sur le territoire[pas clair].

Postérité

Bien que Suckling ne soit pas resté longtemps sur les îles Vierges britanniques, ses lettres répétées à la fois au Gouverneur général d'Antigua et à Londres ont pu fournir des informations sur la vie dans les îles de cette époque. Dans ses lettres, Suckling ne fait pas l'éloge de la population bien qu'il faisait partie du pouvoir judiciaire sur l'île.

Références

  1. interventions centralisées un répertoire des membres de l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, 1758-1958, Archives publiques de la Nouvelle-Écosse (1958)

Voir aussi

Liens externes

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