Georges-Frédéric de Kirchberg
Georges-Frédéric de Kirchberg (en allemand Georg Friedrich von Kirchberg) (Famroda, (Allemagne), - Hachenburg, est un noble allemand, fils de Georges-Louis de Kirchberg (1626-1686) et de Madeleine-Christine de Manderscheid-Blankenheim (1658-1715).
Comte | |
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Vicomte | |
Burgrave |
Naissance | Wutha-Farnroda ou Farnroda (d) |
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Décès |
(à 66 ans) Hachenburg |
Activité | |
Père |
Georges-Louis de Kirchberg (d) |
Mère |
Madeleine Christine de Manderscheid-Blankenheim (d) |
Conjoint | |
Enfants |
Guillaume-Louis de Kirchberg Sophie Charlotte de Kirchberg (d) Caroline de Kirchberg-Hachenbourg (d) |
Statuts |
Religion |
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Règne
En 1741, après le décès de Guillaume-Henri de Saxe-Eisenach, Louis-François de Sayn-Wittgenstein-Berleburg (en allemand : Ludwig Franz Graf zu Sayn-Wittgenstein-Berleburg) réclame son héritage et entreprend par la même occasion de faire valoir les droits qu'il prétend détenir sur le comté de Sayn-Hachenburg. Il obtient le soutien de l'électeur palatin Charles-Philippe, alors vicaire de du Saint-Empire romain germanique pendant l'interègne qui suit le décès de l'empereur Charles VI, qui envoie une troupe de 700 soldats sous le prétexte initial d'escorter les joyaux impériaux en prévision du couronnement à venir, pour soutenir ses prétentions. Les sujets calvinistes de Georges-Frédéric de Kirchberg s'empressent d'abandonner leur souverain luthérien et se précipitent pour rendre hommage au prétendant[1].
L'affaire échoue en partie grâce à l'intervention de Frédéric II de Prusse qui défendait les droits que l'époux de sa sœur, Charles-Guillaume-Frédéric de Brandebourg-Ansbach, détenait sur le comté de Sayn-Altenkirchen, et en partie à cause de l'intervention du nouvel empereur, Joseph Ier qui provoque la défection de l'électeur palatin, et le renoncement du comte de Sayn-Wittgenstein-Berleburg à ses entreprises. Charles-Guillaume-Frédéric de Brandebourg-Ansbach hérite de Sayn-Altenkirchen, Ernest-Auguste Ier de Saxe-Weimar-Eisenach hérite du Duché de Saxe-Eisenach, et Georges-Frédéric de Kirchberg recouvre son état dont la superficie atteint tout à peine 100 km2[1].
Georges-Frédéric de Kirchberg exige des excuses publiques de ses sujets révoltés et leur impose une forte amende qu'il fait recouvrer par 150 soldats afin de restaurer son autorité[1].
Mariage et descendance
Le il se marie avec Sophie-Amélie de Nassau-Ottweiler (1688-1753), fille du comte Frédéric-Louis de Nassau-Ottweiler (1651-1728) et de Christine de Ahlefeldt (1659-1695). Le couple a trois enfants :
- Guillaume-Louis de Kirchberg (1709-1751), marié avec Louise de Salm-Dhaun (1721-1791).
- Caroline (1720-1795), mariée avec Jean-Frédéric de Wied (1706-1791)
- Sophie-Charlotte (1731-1772), mariée avec Jean-Martin de Stolberg (1728-1795).
Bibliographie
- (en) Joachim Whaley, Germany and the Holy Roman Empire: Volume II: The Peace of Westphalia to the Dissolution of the Reich, 1648-1806, Oxford University Press Inc., , 747 p. (ISBN 978-0-19-969307-8).
Références
- Joachim Whaley 2017, p. 236 [lire en ligne]
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