Georges-Marie Allamand

Georges-Marie Allamand (italianisé en Giorgio Allamand), né le à Sixt et mort le à Saint-Jeoire-Prieuré, est un magistrat et homme politique savoyard.

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Georges-Marie Allamand
Fonctions
Député de la Savoie au Parlement sarde
Ire législature du royaume de Sardaigne
Taninges
-
Intendant
-
Titre de noblesse
Baron
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Georges Allamand
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Biographie

Georges-Marie Allamand naît le , à Sixt, dans le duché de Savoie, partie du royaume de Sardaigne[1],[2],[3]. Il est le fils d'André Allamand et de Pernette Rannaud[3].

Après des études de droit, il devient avocat fiscal à Saint-Julien, en 1815[1],[2]. Il est ensuite affecté successivement à la vice-intendance de Saint-Julien, puis celle de Nice, de Chambéry, de Thônon, avant de devenir intendant de la province d'Aoste (1832), de Mondovi (1837 ou 39) et de la nouvelle intendance d'Ivrée (1841)[1],[2]. Il obtient du roi Charles-Félix à cette occasion le titre d'intendant général et est décoré de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[1]. Il est ensuite choisi comme intendant pour la province de Novare[1],[2]. En raison de son action, il est fait baron par le roi Charles-Félix[1],[2].

Sa carrière évolue et il devient premier officier au ministère de l'intérieur (1847), puis à celui des travaux publics[1],[2].

La Constitution de 1848 ouvre de nouvelles perspectives politiques. Il est élu député, représentant le collège de Taninges à la Chambre du parlement du royaume de Sardaigne à Turin, en [2],[3]. Il a été juge de ce mandement. François-Marie Bastian lui succède.

Il obtient sa retraite au cours de l'année 1851, notamment pour des raisons de santé[1]. À cette occasion, il est fait commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[1]. Il se retire à Saint-Jeoire-Prieuré, près de Chambéry[3].

Georges-Marie Allamand meurt, sans postérité, le [1],[2], à Saint-Jeoire-Prieuré[3].

Décorations

Georges-Marie Allamand a été fait :

Notes et références

  1. F.-D. Riondel, « Les familles et les personnes nobles à Samoëns », Revue savoisienne, no 16, , p. 75-76 (lire en ligne).
  2. François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 250 (lire en ligne).
  3. Abbé Marie Rannaud, Histoire de Sixt, abbaye, paroisse, commune : 1135-1914, Annecy, J. Abry, , 672 p. (lire en ligne), « Personnages remarquables ».

Voir aussi

Article connexe

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