Adrien Creuzé

Georges-Adrien-Jules, comte Creuzé, né le à Châtellerault et décédé le à Châtellerault, est un banquier et homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Creuzé.

Adrien Creuzé
Photographie d'Adrien Creuzé
Fonctions
Député de la Vienne
-
Conseiller général de la Vienne
-
Titre de noblesse
Comte romain
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Autres informations
Propriétaire de
Hôtel Sully (d)
Parti politique
Membre de
Distinction

Biographie

Famille

Fils de Jules Creuzé, banquier et entrepreneur de la manufacture d'armes de Châtellerault, président du Tribunal de commerce et de la Société de secours mutuel de Châtellerault, et de Radegonde-Félicité Supervielle, petit-fils de Robert-Auguste Creuzé, beau-frère du général Eugène Arnaudeau et oncle d'Alexandre-Robert Conty, il épouse Gabrielle Marie Radegonde de La Fouchardière, petite-fille de Paul Proa et tante de Georges de La Fouchardière). Il est le grand-père du général Guy Grout de Beaufort et du colonel Alain Grout de Beaufort.

Carrière professionnelle

Il succède à son père comme entrepreneur de la manufacture d'armes.

En 1896, il crée la banque Creuzé et Cie, qui reprend la suite d'affaire de la banque Colomber qui elle-même avait succédé à celle créée par son père Jules Creuzé. Il installe la banque dans l'hôtel Sully qui lui appartient. Il en assure la gestion jusqu'en 1904. Elle est alors reprise par son fil Robert Creuzé et prend le nom de Creuzé, Rabeau et Cie, avant d'être reprise pa le Crédit de l'Ouest (devenu Crédit industriel de l'Ouest)

Il s'occupe aussi d'agriculture dans ses propriétés.

Carrière politique

Il fonde le Cercle catholique d'ouvriers de Châtellerault en 1875, qu'il préside.

Il représente le canton de Vouneuil-sur-Vienne au Conseil général de la Vienne depuis 1874, quand il est porté sur la liste conservatrice de ce département en et élu député.

Il prend place sur les bancs de la droite monarchiste et vote avec elle, contre l'expulsion des Princes, contre la nouvelle loi militaire, contre les divers ministères de gauche qui occupèrent le pouvoir ; plus récemment, il s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement, et s'est prononcé pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre les poursuites contre le général Boulanger.

Se représentant en 1889, il échoue face à Albert Nivert.

Le pape Léon XIII le fait comte romain le , qui le nommé également commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand l'année suivante.

Sources

Lien externe

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