Georges Galy-Gasparrou
Georges Galy-Gasparrou est un homme politique français, né le à Massat (Ariège) et décédé le [1] dans le même village.
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Georges Galy-Gasparrou | |
Georges Galy-Gasparrou Député-Maire de Massat. Ancien Ministre.1896-1977 | |
Fonctions | |
---|---|
Député de l'Ariège | |
– | |
Gouvernement | IVe République |
Groupe politique | RRRS (1945-1956) RGRCR (1956-1958) |
Coalition | Parti Radical Socialiste |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Adolphe Antoine Marie Georges Galy-Gasparrou |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Massat |
Date de décès | |
Lieu de décès | Massat |
Nature du décès | mort naturelle |
Sépulture | Massat |
Nationalité | Française |
Parti politique | Radical-Socialiste |
Père | Léon Galy-Gasparrou |
Mère | Marie-Angéline JACOMET |
Fratrie | Marcel, Adolphe, Raymond |
Conjoint | Elise MAURETTE |
Enfants | Léon-Pierre GALY-GASPARROU |
Diplômé de | Faculté de Droit de TOULOUSE |
Profession | Magistrat |
Religion | Catholique |
Résidence | Ariège |
Biographie
Fils de Léon Galy-Gasparrou.
Engagé volontaire en 1914, capitaine d'infanterie, Croix de guerre avec palmes, officier de la Légion d'honneur à titre militaire.
Docteur en droit, avocat puis magistrat, il refuse de prêter serment au maréchal Pétain et est révoqué. Il constitue dès , à l'initiative de l'association des officiers de réserve républicains, un réseau d'évasion, puis devient commandant militaire du maquis d'Ezes[2]. Arrêté le par la Gestapo, interné et condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Toulouse, il échappe à l'exécution et sera libéré de la prison Saint-Michel le .
Membre du comité de Libération, il est réintégré dans la magistrature par ordonnance spéciale du général de Gaulle, nommé conseiller à la cour d'appel de Bordeaux, puis procureur général près la Haute Cour de justice.
Maire de Massat et conseiller général de 1923 à 1977, il siège à la Chambre des députés en 1928 après avoir battu le député sortant, l'ancien ministre Paul Laffont de 124 voix. Cette élection, aux multiples et pittoresques rebondissements, invalidée au bout de six mois, reste dans les annales de la Troisième République. Candidat radical favorable au Front populaire en 1936, devancé de quelques voix par le socialiste François Camel, il pratique à son profit le « désistement républicain », favorisant l'ancrage à gauche de l'arrondissement de Saint-Girons. Élu député radical-socialiste de l'Ariège de 1944 à 1958, proche de Pierre Mendès France, dont il sera le secrétaire d'État à l'Information, il s'oppose à l'investiture du général de Gaulle et à la Constitution de 1958. Battu par René Dejean (SFIO) en 1959, il se retire à Massat où il décède en 1979.
Georges Galy-Gasparrou est le père de Léon-Pierre Galy-Gasparrou, ancien conseiller général de l'Ariège, maire honoraire de Massat.
Fonctions
- Secrétaire d'État à l'Information du gouvernement Pierre Mendès France (du au )
- Secrétaire d'État à la présidence du Conseil, chargé des relations avec les Assemblées du gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury (du au )
- Député radical de l'Ariège (1946-1958)
- Conseiller général du canton de Massat (Ariège).
- Maire de Massat de 1921 à 1977
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Georges Galy-Gasparrou radical et résistant », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
Sources
- Ressource relative à la vie publique :
- Louis Claeys, Deux siècles de vie politique dans le Département de l'Ariège 1789-1989, Pamiers, 1994.
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