Georges Guillain (médecin)

Georges Charles Guillain, né à Rouen[1] le et mort à Paris le , est un neurologue français.

Georges Guillain
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
Paris
Nom de naissance
Georges Charles Guillain
Nationalité
Formation
Activité
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Jusqu'en
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Biographie

Il commence ses études de médecine dans sa ville natale, puis s'installe à Paris, externe, puis interne des Hôpitaux, en 1898, premier de sa promotion. Il s'oriente rapidement vers la neurologie, il est l'interne de Fulgence Raymond, qui a succédé à Jean-Martin Charcot à la Chaire des Maladies du Système Nerveux à la Salpêtrière. Son premier travail scientifique, en 1898, concerne les lésions du plexus brachial. Il obtient son doctorat en médecine à Paris en 1902.

En 1909, il épouse Juliette Chauffard, qui lui donnera cinq filles : Yvonne (1907-1969), Andrée (1908-), mariée à Claude de Cambronne, Jacqueline, Georgine et Solange[2].

Il est chef de clinique des maladies du système nerveux de 1903 à 1905, médecin des hôpitaux en 1906, et professeur agrégé en 1910, à l'âge 34 ans seulement.

Durant la Première Guerre mondiale, il sert à l'École de médecine et de chirurgie de guerre, créée par Claudius Regaud et qui fonctionne dans l'HOE[note 1] de Bouleuse, près de Reims. Cette école devint un centre réputé d'instruction et de perfectionnement pour tous les médecins et les chirurgiens qui y passaient. puis, il sert en qualité de médecin-chef du Centre neurologique de la VIe Armée avec son ami Jean Alexandre Barré. C'est en 1916 que ces deux médecins décrivent avec André Strohl le syndrome de radiculo-névrite avec hyperalbuminose du liquide céphalo-rachidien sans réaction cellulaire[3].

En 1919, il est nommé médecin à l'hôpital de la Charité. Sa carrière est couronnée en 1923 par sa nomination à 47 ans à la chaire de neurologie à l'hôpital de la Salpêtrière de Paris, où il succède à Pierre Marie. Il occupe cette chaire jusqu'à sa retraite en 1947, et, meurt en son domicile, 215bis, boulevard Saint-Germain, dans le 7e arrondissement de Paris[4].

Guillain a laissé de nombreux écrits. Avec son ami Barré, il publia notamment en 1920 un grand travail relatant leur expérience clinique durant la guerre. En dehors de son œuvre scientifique, il est aussi l'auteur d'une biographie de Charcot[5] qui fait autorité.

Éponymie

Publications

Distinctions

Sources et bibliographie

Notes et références

Notes

  1. HOE : « hôpital d’origine d’étapes » désigne une structure médico-chirurgicale militaire d’évacuation, mobile en théorie, en dur ou pas, de taille très variable

Références

  1. 51, rue de la République
  2. Guillain, sur geneanet.org
  3. G. Guillain, JA. Barré et A. Strohl, « Sur un syndrome de radiculo-névrite avec hyperalbuminose du liquide céphalo-rachidien sans réaction cellulaire. Remarques sur les caractères cliniques et graphiques des réflexes tendineux », Bull. et Mém. de la Soc. Méd. des Hôp. de Paris, , p. 1462-1470 (lire en ligne)
  4. Archives de Paris 7e, acte de décès no 674, année 1961
  5. Georges Guillain, J.M. Charcot (1835-1893) : Sa vie, son œuvre, Paris, Masson, , 188 p. (OCLC 14649700)
  6. « Cote 19800035/360/48384 »

Liens externes

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Georges Guillain BIU Santé

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