Georges Humbert
Marie Georges Humbert, né le à Paris et mort le à Paris également, est un mathématicien français.
Ne pas confondre avec l'organiste, professeur de musique et musicographe Georges Humbert (1870-1936).
Pour les articles homonymes, voir Humbert.
Nom de naissance | Marie Georges Humbert |
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Naissance |
Paris, France |
Décès |
(à 62 ans) Paris, France |
Institutions | École polytechnique, Collège de France |
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Formation | École polytechnique, École des mines |
Directeur de thèse | Camille Jordan |
Étudiants en thèse | Gaston Julia |
Distinctions | Prix Poncelet, Prix Petit d'Ormoy, Carrière, Thébault (à titre posthume) |
Biographie
Georges Humbert est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1877)[1] et de l'École des mines. Il appartient à sa sortie au Corps des mines. En 1880, il est envoyé à Vesoul. Il est ensuite attaché à Paris au contrôle de l'exploitation des chemins de fer. Il enseigne de 1896 à 1912 à l'École des mines, en qualité de professeur de construction et de résistance des matériaux[1]. En 1885, il soutient une thèse (Sur les courbes de genre un) dirigée par Camille Jordan. En 1895 il est aussi nommé professeur d'analyse à l'École polytechnique. En 1904, il devient suppléant de Camille Jordan au Collège de France et en 1912, il lui succède sur la chaire.
Ses travaux se rapportent à la théorie des courbes et des surfaces algébriques. Il fait des recherches sur le théorème d'Abel, sur les applications des transcendantes à la géométrie et complète la théorie des surfaces cyclides[1]. Il reçoit en 1891 le prix Poncelet de l'Académie des sciences pour son étude sur l'application de fonctions automorphes (appelées « fuchsiennes ») aux courbes algébriques, étude basée sur les travaux d'Alfred Clebsch. Il est président de la Société mathématique de France en 1893.
Humbert travaille aussi, à la suite de Charles Hermite, sur la théorie des nombres, alors peu étudiée en France. Pour ses travaux sur les surfaces de Kummer (en) et ce qu'on appelle maintenant le théorème d'Appell-Humbert (en) et les surfaces de Humbert (en), il reçoit en 1892 le prix de l'Académie des sciences.
En 1901 il est élu à l'Académie des sciences sur le fauteuil de Charles Hermite. Il reçoit le prix Petit d'Ormoy, Carrière, Thébault (à titre posthume) en 1921.
Travaux
- « Application de la théorie des fonctions fuchsiennes à l'étude des courbes algébriques », Journal de mathematiques pure et appliquées 4e série, vol. 2, , p. 239-328 (lire en ligne)
- Pierre Humbert et Gaston Julia (éditeurs), Georges Humbert : Œuvres, Gauthier-Villars, [2]
- Cours d'Analyse (2 volumes), Gauthier-Villars, 1902 et 1904, (Cours donné à l'École Polytechnique)[3]
Notes et références
- « Georges Humbert », Annales de l'École des mines.
- Birkhoff, G. D., « Review: Œuvres de Georges Humbert », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 40, no 7, , p. 518 (DOI 10.1090/s0002-9904-1934-05879-8, lire en ligne)
- Hedrick, E. R., « Review: Cours d'Analyse, by G. Humbert », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 11, no 6, , p. 319–329 (DOI 10.1090/s0002-9904-1905-01214-3, lire en ligne)
- (de)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « Georges Humbert » (voir la liste des auteurs) et en anglais « Georges Humbert » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- « Marie Georges Humbert (1859-1921) », Annales de l'École des mines
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