Georges Laouénan

Georges Laouénan, né le à Saint-Pierre-Quilbignon dans le Finistère, mort le à Toulon, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'illustre notamment pendant la campagne d'Italie puis la bataille des Vosges et termine sa carrière comme colonel. Il est Compagnon de la Libération.

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Georges Laouénan
Naissance
à Saint-Pierre-Quilbignon dans le Finistère
Décès
à Toulon
Allégeance  France libre
Arme Infanterie
Grade Colonel
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Liste des compagnons de la Libération

Biographie

Georges Laouénan naît à Saint-Pierre-Quilbignon dans le Finistère le [1]. Il est le fils d'un officier marinier[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Georges Laouénan est en classe préparatoire aux grandes écoles en juin 1940 lorsqu'il refuse la défaite et s'embarque dès le 18 juin 1940 sur le Meknès pour l'Angleterre et arrive le 19 juin à Southampton[1]. Il s'engage le dans les Forces françaises libres[1].

Il réussit à partir de novembre 1940 le cours d'élève-officier à Camberley et en sort aspirant[1]. Il part en décembre 1941 rejoindre en Syrie la 1re brigade française libre commandée par le général Kœnig[1].

Nommé chef de section de mitrailleuses, il participe à la campagne de Libye puis à la campagne de Tunisie. Lors de la campagne d'Italie, il se distingue du 21 au 24 mai 1944 pour l'élan qu'il donne à sa section de mitrailleuses malgré les pertes subies et les tirs ennemis ; il est pour cela cité à l'ordre du corps d'armée[1].

Laouénan participe ensuite aux opérations de la campagne de France pour la libération du territoire. Lors de la bataille des Vosges, faisant l'admiration à la tête de sa section, il permet le à une compagnie de voltigeurs de redresser leur situation[1]. Pendant la sortie de Rossfeld le 13 janvier 1945, il neutralise avec ses mitrailleuses la résistance ennemie et permet le passage de la colonne française en persévérant malgré les tirs ennemis et sa propre commotion par un éclat d'obus[1]. Dix jours plus tard, lors d'une contre-attaque allemande pour reprendre un village, il organise avec succès la défense du nord-est du village et fait plusieurs prisonniers[1]. En avril suivant, alors lieutenant, il commande une compagnie de mitrailleuses et la dirige au combat dans les Alpes et avril et en mai 1945[1]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1].

Après la guerre, il choisit de continuer la carrière militaire, est nommé en Indochine en mars 1946 puis au Maroc en octobre 1947[1]. Capitaine en 1948, il est affecté à Madagascar puis au 151e régiment d'infanterie de marine[1]. En 1959, il est chef de bataillon, nommé professeur à l'École d'application du Génie. Il sert ensuite en Algérie, au 2e régiment étranger d'infanterie[1].

Nommé lieutenant-colonel en 1968, Georges Laouénan sert au 94e régiment d'infanterie de marine puis est promu colonel à la fin de sa carrière[1].

Il meurt le à Toulon[1]. Il est enterré au cimetière central de Toulon[1].

Hommages et distinctions

Notes et références

Bibliographie

  • « Georges Laouénan », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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