Georges Sapède

Georges Sapède naît à Salindres le 21 mai 1920[1] dans une famille cévenole[2]. Fils d'un ingénieur, diplômé de l'École nationale supérieure de chimie de Montpellier mais aussi licencié en droit (il avait été tenté par l'avocature), il fait carrière dans la « grande industrie »[2], notamment chez Péchiney[1]^,[3].

Après sa retraite, il s'installe à Nîmes, tout en maintenant le contact avec l'élite alésienne[1]. Il continue d'occuper divers missions pour le compte de la chambre de commerce et d'industrie d'Alès[1]. Chargé d'enseigner le « bien dire » et le « bien écrire » à l'École nationale supérieure des mines d'Alès, il rédige des articles d'histoire locale dans Le Petit Cévenol[1]. C'est dans ce domaine qu'il donne de nombreuses publications[1]. Il publie en particulier deux ouvrages : Autour de Voltaire, portraits cévenols du XVIII^e siècle (1986) et Les Poètes de l'an II (2004)[2]. Dans ce dernier ouvrage, il s'attarde sur les figures d'André Chénier, Antoine Roucher, Fabre d'Églantine, Jean-Pierre Claris de Florian et Venance Dougados[4].

Avec notamment Max Romanet, président de la CCI, il fonde Les Amis du Cabri d'or, qui organisent le prix homonyme[1]. Il est élu correspondant (1984), puis membre (1986)[3] de l'Académie de Nîmes[1]. Il la préside en 1995. Il appartient aussi à l'Institut Séguier[2].

Il meurt le 31 janvier 2017, à l'âge de 96 ans[1].

• Autour de Voltaire, portraits cévenols du XVIII^e siècle, Nîmes, Lacour, 1986 (ISBN 2-86971-013-5).
• Les Poètes de l'an II : du Languedoc au Paris de la Révolution (préf. Daniel-Jean Valade), Montpellier, Les Presses du Languedoc, 2004 (ISBN 2-85998-290-6).

• Médaille d'argent du prix Broquette-Gonin 1988 pour Portraits cévenols du XVIII^e siècle[5]