Gerald Murnane

Gerald Murnane, né le à Coburg, est un romancier australien.

Gerald Murnane
Naissance
Coburg (Victoria, Australie)
Activité principale
romancier
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais australien

Biographie

Murnane est né à Coburg, dans la banlieue nord de Melbourne, et n'a pratiquement jamais quitté l'État de Victoria. Le garçon passe une partie de son enfance à Bendigo. En 1957, Murnane s'oriente brièvement vers la vie de séminariste, vocation qu'il abandonne pour devenir instituteur de 1960 à 1968. L'année suivante, Murnane déménage pour s'installer dans la banlieue de Melbourne (à Macleod). Il se marie en 1966. Il commence à enseigner l'écriture à partir de 1980.

Murnane écrit sept romans entre 1974 et 1995 mais ceux-ci reçoivent un accueil peu enthousiaste du public et de ses différents éditeurs. En 1995, Murnane décide d'arrêter d'écrire des romans. Dix ans plus tard, très sollicité par Ivor Indyk de la maison d'édition Giramondo qui croit au talent de Murnane, ce dernier se remet à publier des romans[1].

Murnane travaille comme barman au golf club de Goroke, dans la province de Wimmera[2].

Œuvre

Les deux premiers ouvrages de Murnane, Tamarisk Row (1974) et A Lifetime on Clouds (1976), sont quasi-autobiographiques. En 1982 paraît The Plains, une nouvelle dans laquelle un jeune cinéaste souffrant de faire un film voyage dans un pays imaginaire ressemblant beaucoup à l'Australie. Suivront Landscape With Landscape (1985), Inland (1988), Velvet Waters (1990), Emerald Blue (1995) et Barley Patch (2009). Murnane a également écrit un essai, Invisible Yet Enduring Lilacs.

Shannon Burns, biographe de Murnane, décrit l'œuvre de Murnane comme centrée sur l'échec et propose l'hypothèse que c'est cet échec qui est la source de l'humour dans son œuvre et qui le motive à écrire[1].

Murnane considère que son œuvre est basée sur des idées simples mais que les universitaires et les critiques compliquent ses idées[1].

L'œuvre de Murnane utilise une « imagerie mentale » qui se présente dans l'esprit de l'auteur sans qu'il fasse l'effort de les chercher. Parmi ces images, se trouvent des billes, des couleurs de jockeys ou l'iconographie catholique[1].

Parmi les admirateurs de son œuvre se trouvent les écrivains J. M. Coetzee, Shirley Hazzard, Ben Lerner, Joshua Cohen et Teju Cole[1],[2].

Récompenses

  • Prix Patrick White (1999).
  • Prix spécial - New South Wales Premier's Literary Awards (2007).
  • Prix de l'Australia Council for the Arts[3]
  • Prix Melbourne de Littérature (2009)[4]

Publications

  • (1974) Tamarisk Row. William Heinemann Australia, Melbourne.
- traduit en français sous le titre Tamarisk Row par Brice Matthieussent, Paris, Éditions Buchet/Chastel, 2016 (ISBN 978-2-283-02754-7)
  • (1976) A Lifetime on Clouds. William Heinemann Australia, Melbourne.
  • (1982) The Plains. The Text Publishing Company, Melbourne.
- traduit en français sous le titre Les Plaines, par Brice Matthieussent, Paris, P.O.L., 2011 (ISBN 978-2-8180-0383-1)
  • (1985) Landscape With Landscape. Norstrilia Press, Melbourne.
  • (1988) Inland. William Heinemann Australia, Melbourne.
  • (1990) Velvet Waters. McPhee Gribble, Melbourne.
  • (1995) Emerald Blue. McPhee Gribble, Melbourne.
  • (2005) Invisible Yet Enduring Lilacs. Giramondo Publishing Company, Sydney, distribué par Tower Books.
  • (2009) Barley Patch. Giramondo Publishing Company, Sydney.
  • (2017) Border Districts. Giramondo Publishing Company, Sydney.

Notes et références

Liens externes

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