Gertrude Sandmann

Gertrude Sandmann, née le 16 novembre 1893 et morte le 6 janvier 1981, est une artiste peintre allemande, survivante de l'Holocauste[1].

Gertrude Sandmann

Biographie
Naissance	16 novembre 1893 Berlin
Décès	6 janvier 1981 (à 87 ans) Berlin-Schöneberg
Nationalité	Allemande
Domicile	Berlin-Schöneberg
Activité	Peintre

Plaque commémorative

Vue de la sépulture.

Biographie

Elle nait dans une riche famille allemande juive et étudie à l'Association des artistes berlinois. Käthe Kollwitz la forme personnellement. En 1935, suivant les lois de Nuremberg, il lui est interdit d'exercer sa profession. En 1942, elle reçoit un ordre de déportation qu'elle ignore : elle simule son propre suicide[2] et se cache chez des amis à Berlin jusqu'à la fin de la guerre[3]. Elle vit dans un appartement à Berlin-Schöneberg jusqu'à la fin de sa vie[4].

Après la guerre, elle milite pour améliorer les droits et la visibilité des personnes LGBT, notamment dans le groupe L74 (Lesbos 1974)[4]^{^,}[5]. Une grande partie de son œuvre est conservée par le Potsdam Museum (de)[1].

Elle a fait l'objet d'une rétrospective du 11 février au 1^er mai 2011 à la Haus am Kleistpark[6].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gertrude Sandmann » (voir la liste des auteurs).

(de) « Potsdam Museum hat den Nachlass der Künstlerin Gertrude Sandmann erworben », Potsdam Museum, 18 décembre 2015 (consulté le 1^er juin 2019)
(de) Cora Mohr/Doris Seekamp, « esben im Nationalsozialismus - Abweichen von der Norm und der Umgang damit », sur archive.fo, märz 2000 (consulté le 27 janvier 2021)
Florence Tamagne, « La déportation des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale », Revue d'éthique et de théologie morale, vol. 239, n^o 2,‎ 2006, p. 77 (ISSN 1266-0078 et 2118-4518, DOI 10.3917/retm.239.0077, lire en ligne, consulté le 27 janvier 2021)
« Gertrude Sandmann, Emigrantin I | Berlinische Galerie | Ihr Museum für moderne und zeitgenössische Kunst in Berlin », www.berlinischegalerie.de (consulté le 1^er juin 2019)
(de) Carola Padtberg, DER SPIEGEL, « Ausstellung "Die gezeichnete Stadt": Die Narben von Berlin », sur www.spiegel.de (consulté le 27 janvier 2021)
« Retrospektive zu Gertrude Sandmann vom 11. Februar bis 1. Mai 2011 im HAUS am KLEISTPARK - Aviva - Berlin Online Magazin und Informationsportal für Frauen aviva-berlin.de Kultur Kultur live », sur www.aviva-berlin.de (consulté le 27 janvier 2021)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notices d'autorité :

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[Potsdam-1] (de) « Potsdam Museum hat den Nachlass der Künstlerin Gertrude Sandmann erworben », Potsdam Museum, 18 décembre 2015 (consulté le 1^er juin 2019)

[2] (de) Cora Mohr/Doris Seekamp, « esben im Nationalsozialismus - Abweichen von der Norm und der Umgang damit », sur archive.fo, märz 2000 (consulté le 27 janvier 2021)

[3] Florence Tamagne, « La déportation des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale », Revue d'éthique et de théologie morale, vol. 239, n^o 2,‎ 2006, p. 77 (ISSN 1266-0078 et 2118-4518, DOI 10.3917/retm.239.0077, lire en ligne, consulté le 27 janvier 2021)

[:0-4] « Gertrude Sandmann, Emigrantin I | Berlinische Galerie | Ihr Museum für moderne und zeitgenössische Kunst in Berlin », www.berlinischegalerie.de (consulté le 1^er juin 2019)

[5] (de) Carola Padtberg, DER SPIEGEL, « Ausstellung "Die gezeichnete Stadt": Die Narben von Berlin », sur www.spiegel.de (consulté le 27 janvier 2021)

[6] « Retrospektive zu Gertrude Sandmann vom 11. Februar bis 1. Mai 2011 im HAUS am KLEISTPARK - Aviva - Berlin Online Magazin und Informationsportal für Frauen aviva-berlin.de Kultur Kultur live », sur www.aviva-berlin.de (consulté le 27 janvier 2021)