Giambattista Roberti

Gianbattista Roberti est né à Bassano del Grappa en 1719. Il est le fils de Roberto Roberti et Francesca Fracanzani. La famille a des origines nobles, bien que Roberti n'utilise pas souvent le titre du comte dans ses écrits[2]. En 1729, il a été envoyé à Padoue pour commencer le cours d'études au Collège des Jésuites jusqu'en 1736. Par la suite il enseigne et prêche dans les collèges de la compagnie jésuite jusqu'à leur suppression, puis il retourne dans sa ville natale et écrit des poèmes didactiques (La moda, 1746; Le perle, 1756), des oraisons sacrées, des discours académiques comme Orazione ai scholarsi dell'Accademia Clementina en 1758, qui exalte l'art italien, en controverse avec J.-B. d'Argens et des traités moraux. Les plus remarquables d'entre eux sont: Del legger libri di metafisica e di divertimento (1769), contre la culture française; Opuscoli intorno al lusso (1772); Annotazioni sopra l'umanità del sec. XVIII (1781), qui oppose la charité chrétienne à l'humanitarisme philosophique. Gianbattista Roberti est mort à Bassano del Grappa le 29 juillet 1786[2].