Gilberte de Courgenay (film)

Gilberte de Courgenay est un film suisse réalisé par Franz Schnyder sorti en 1941.

Gilberte de Courgenay

Réalisation Franz Schnyder
Scénario Richard Schweizer
Kurt Guggenheim
Acteurs principaux
Sociétés de production Praesens-Film
Pays de production Suisse
Genre Drame
Durée 116 minutes
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit d'une adaptation de la vie de Gilberte Montavon d'après le roman de Rudolf Bolo Maeglin (de).

Synopsis

Pendant l'hiver 1916, la 38e batterie d'artillerie s'installe à Courgenay, dans le Jura. Les hommes croyaient que la guerre serait finie à Noël et qu'ils pourraient retourner faire la fête avec leurs familles. Gilberte, la serveuse de l'auberge de l'Hôtel de la Gare, organise pour ces hommes une fête de Noël et devient rapidement l'idole des soldats. Elle aime secrètement Halser qui souffre que sa fiancée Tilly ne répond pas à ses lettres à Berne.

Le père de Tilly, le riche hôtelier Odermatt, prend le courrier et le cache. Quand un camarade de Hasler doit aller avec un cheval malade à Berne, Tilly l'interroge puis part dans le Jura. Elle arrive au moment où les soldats entament une chanson écrite en l'honneur de Gilberte. De façon désintéressée, Gilberte renonce à Hasler pour le rendre à Tilly, mais pas sans verser une larme.

Fiche technique

Distribution

  • Anne-Marie Blanc : Gilberte Montavon
  • Erwin Kohlund (de) : Peter Hasler
  • Ditta Oesch : Tilly Odermatt
  • Rudolf Bernhard : René Gengenbach
  • Zarli Carigiet (de) : Luzi Caviezel
  • Hélène Dalmet : Madame Montavon
  • Heinrich Gretler : Friedrich Odermatt
  • Max Knapp (de) : Fritz Gubler
  • Schaggi Streuli (de) : Gustav Hannart
  • Jakob Sulzer : Otto Helbling
  • Heinz Woester (de) : Le capitaine
  • Peter W. Staub (de) : Le caporal

Histoire

Anne-Marie Blanc incarne Gilberte de Courgenay qui représente l'âme féminine auprès des soldats en prenant soin d'eux et leur rappelant le devoir patriotique. Elle incarne la femme idéale au moment de la défense spirituelle, empathique, soutien des hommes, qui est forte et ne pleure pas. Cela se manifeste également à la fin du film dans le renoncement douloureux de Gilberte.

Notes et références

Source de la traduction

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Janine Schmutz: Idéal de femme suisse: die Heldin des Schweizer Spielfilms «Gilberte de Courgenay» (1941) als Frauenleitbild, in: Schweizerische Zeitschrift für Geschichte, Bd. 53 (2003), S. 174-196 (Numérisation).
  • Thomas Kramer, Martin Prucha: Film im Lauf der Zeit - 100 Jahre Kino in Deutschland, Österreich und der Schweiz. S. 175–181, Ueberreuter Verlag, Wien 1994, (ISBN 3-8000-3516-2).
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