Gilles Martin-Chauffier

Gilles Martin-ChauffierGilles Martin[1], également connu sous le pseudonyme de Gilles Hemsay, né le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste et un écrivain français, primé à plusieurs reprises et notamment lauréat du prix Interallié en 1998 et du prix Jean-Freustié en 1996.

Pour les articles homonymes, voir Gilles Martin (homonymie), Martin et Chauffier.

Gilles Martin-Chauffier
Gilles Martin-Chauffier en 2018.
Biographie
Naissance
Pseudonyme
Gilles Hemsay
Nationalité
Formation
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Distinctions
Œuvres principales

Biographie

Gilles Martin-Chauffier est issu d'une vieille famille originaire de Vannes. Son père, Jean Martin-Chauffier (1922-1987), fut rédacteur en chef du Figaro et son grand-père, Louis Martin-Chauffier (1894-1980), rédacteur en chef du journal clandestin Libération et l'un des fondateurs du Comité national des écrivains et du Comité national des journalistes, dans la Résistance.

Il fait ses études primaires et secondaires au collège Saint-Jean-de-Passy jusqu'en 1972. Diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris, il part pour New York en 1980 afin de préparer un MBA à l'université Columbia. Il ne mène pas jusqu'au bout cette formation et revient en France, car son premier roman, Pourpre, retient l'attention de Simone Gallimard[2], qui décide de le publier[3]. En 1980, il entre comme journaliste à Paris Match, y gravissant peu à peu les échelons de la rédaction. Depuis plusieurs années, il est le responsable du cahier « Culture » et l'un des rédacteurs en chef de l'hebdomadaire.

Il poursuit parallèlement une œuvre d'écrivain sous son nom ou sous le nom de plume de Gilles Hemsay. Romancier et essayiste, il écrit bon nombre de ses ouvrages dans la maison de famille sur l'île aux Moines. Très attaché à la Bretagne, il est l'auteur en 2008 d'un livre sur l'histoire de la Bretagne Le Roman de la Bretagne, et en 2015 d'un livre sur le golfe du Morbihan, Une mer de famille[4]. Il fait également partie du jury du Prix Breizh[5].

Polémiques

Gilles Martin-Chauffier affirme être « tombé sous le charme d’Istanbul »[6] dans les années 1986-1987 à l’occasion d’un reportage effectué pour Paris Match. Cette passion pour la Turquie l’a amené à écrire « Le Roman de Constantinople », couronné par le prix Renaudot de l’essai en 2005[7]. Dans ce livre, sans jamais nier la réalité du génocide arménien, il exprime son admiration pour l’œuvre de Kemal Atatürk et la création d’un État musulman moderne, ainsi que son indignation face au traitement de la Turquie dans les médias occidentaux.

Le , Gilles Martin-Chauffier publie une tribune ironiquement provocatrice dans le magazine hebdomadaire Paris Match intitulée « Une urgence : interdire le vélo à Paris »[8]. Les attaques sur les cyclistes et utilisateurs d'EDPM parisiens sont nombreuses, il est par exemple question de leurs capacités cérébrales : « Je me demande si leur QI atteint vraiment deux chiffres ». Sur Twitter et d'autres réseaux sociaux, les réactions indignées[9] à cette publication sont nombreuses.

Œuvre

Romans

Essais

Pamphlet

  • 2017 : Du bonheur d'être breton. Les régions contre les nations, éditions des Équateurs

Divers

Notes et références

  1. Par décret en date du , Gilles Martin, né le à Neuilly-sur-Seine, est autorisé à s'appeler Martin-Chauffier.
    Source : Emmanuel Ratier, Encyclopédie des changements de noms, t. I [1963-juin 1982], Paris, Faits et documents, , 320 p. (ISBN 2-909769-03-8), p. 222.
  2. Historique du Mercure de France, Mercure de France, consulté le 26 novembre 2019.[source insuffisante]
  3. Pourpre, éditions Gallimard, consulté le 26 novembre 2019.
  4. Louis Gildas, « Lettres bretonnes. Une mer de famille », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le )
  5. Voir sur Agence Bretagne Presse.
  6. « Interview Gilles Martin Chauffier », sur turquie-news.com, (consulté le )
  7. « Roman de Constantinople », sur fnac.com
  8. Paris Match, « Une urgence : interdire le vélo à Paris », sur parismatch.com (consulté le )
  9. « https://twitter.com/parismatch/status/1371311417706565632 », sur Twitter (consulté le )
  10. « Le dixième prix Jean-Freustié a été décerné à Une affaire embarrassante », sur humanite.fr, .

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