GlaxoSmithKline
GlaxoSmithKline (GSK) est une multinationale britannique, l'un des dix géants de l'industrie pharmaceutique mondiale. Elle résulte de la fusion entre Glaxo Wellcome (en) et SmithKline Beecham en 2000.
GlaxoSmithKline | |
Création | (par fusion de Glaxo Wellcome (en) et SmithKline Beecham pour 75,9 milliards US$) |
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Forme juridique | Société ouverte à responsabilité limitée |
Action | LSE : GSK NYSE : GSK |
Slogan | Do more, feel better, live longer. (Faire plus, se sentir mieux, vivre plus longtemps.) |
Siège social | Londres Royaume-Uni |
Direction | Philip Hampton (président non exécutif), Emma Walmsley (DG) |
Activité | Industrie pharmaceutique |
Produits | Médicament |
Filiales | GSK Pharma, GSK Santé Grand Public, GSK Biologicals |
Effectif | 95 490 environ en 2018 |
Companies House | 03888792 |
Site web | www.gsk.com |
Capitalisation | 90 838 millions GBP fin 2019 |
Chiffre d'affaires | 30 821 millions GBP en 2018 |
Résultat net | 3 623 millions GBP en 2018[1] |
Société précédente | Glaxo Wellcome (en), Block Drug (en) et SmithKline Beecham (United States) (d) |
Histoire
Naissance du groupe
GSK est issu de la fusion, en , de deux entreprises pharmaceutiques britanniques, Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham.
Le groupe depuis sa création
En , Suntory annonce l'acquisition des boissons non-alcoolisées Lucozade (en) et Ribena pour 1,35 milliard de £, mis en vente par GlaxoSmithKline[2]. L'opération concernerait 700 emplois[2]. Ribena est un soda à base de cassis et Lucozade est une boisson énergétique. En , GSK vend pour sept cents millions de livres ses médicaments liés à la thrombose à Aspen Pharmacare, une entreprise sud-africaine[3].
En , GSK augmente sa participation dans sa filiale indienne de 50,7 à 75 % pour 64 milliards de roupies, soit environ 1,05 milliard de dollars[4].
En , GlaxoSmithKline acquiert les activités de Novartis dans les vaccins pour 7,1 milliards de dollars[5]. En parallèle, il vend ses activités dans l'oncologie à Novartis pour 16 milliards de dollars[6]. Le projet de rachat de la filiale vaccine de Novartis (à l'exception du vaccin contre la grippe) est finalisé en 2015[7].
En , GSK vend la moitié de sa participation dans Aspen Pharmacare pour 853 millions de dollars, gardant une participation de 6,2 %[8]. En , GlaxoSmithKline acquiert des médicaments en développement contre le VIH à Bristol-Myers Squibb pour 1,46 milliard de dollars[9].
En , les deux géants Google et GSK créent une filiale commune en travaillant sur l'exploration d'un nouveau champ de la médecine bioélectronique. Cela a pour but de développer des dispositifs de la taille d'un grain de riz susceptible d'être implantés dans le corps sur les nerfs périphériques d'où ils enverront des signaux électriques à un organe. L'idée est de pouvoir implanter le produit dans le cabinet du médecin en recourant à un robot chirurgical peu invasif qui mettra le dispositif à l'intérieur du corps du patient. Le laboratoire britannique précise qu'il « cherchera d'abord à établir la preuve d'efficacité de cette approche dans les domaines de l'inflammation et des désordres métaboliques et endocrinaux tels notamment le diabète où des résultats ont déjà été obtenus chez l'animal »[10].
Le laboratoire britannique GSK a développé un traitement à base de thérapie génique pour prolonger la vie des enfants privés de défenses immunitaires à cause d'une affection génétique rare. GSK a obtenu l'autorisation en de commercialiser en Europe un traitement innovant pour soigner les bébés- (ou enfants-)bulles. Appelé le strimvelis, ce traitement du laboratoire britannique fonctionne grâce à l'introduction d'un gène fonctionnel remplaçant le gène défectueux. Fin juillet, l'Italie est devenue le premier pays à avoir accepté de rembourser intégralement le traitement, constitué d'une injection unique, qui coûtera 594 000 euros par patient[11].
En , GSK annonce l'acquisition de la participation de 36,5 % de Novartis dans la co-entreprise entre GSK et Norvartis, dédiée aux médicaments en vente libre, pour 13 milliards de dollars[12].
En , Unilever annonce l'acquisition des activités sous la marque Horlicks de GlaxoSmithKline pour 3,8 milliards de dollars[13]. Le même mois, en parallèle, GlaxoSmithKline annonce l'acquisition de Tesaro, une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les traitements contre le cancer des ovaires[14]. Le même mois, GSK annonce son intention de fusionner ses activités de santé sans ordonnance avec ceux de Pfizer, créant une nouvelle entité détenue à 68 % par GSK. Au travers de cette opération, GSK annonce également son intention de scinder ses activités de santé sans ordonnance[15].
En février 2020, Stada annonce l'acquisition d'un ensemble de marques de médicament en vente libre de GlaxoSmithKline pour 300 millions d'euros[16]. En mai 2020, GlaxoSmithKline annonce la vente de sa participation de 5,7 % dans Hindustan Unilever pour 3,4 milliards de dollars[17].
Activité
D’origine britannique[18], GSK emploie plus de 95 490 personnes dans 116 pays. Son chiffre d'affaires mondial, en 2018, s’élève à 34 milliards d'euros[19], pour un budget de R&D de 3,9 milliards de livres. En 2013, Booz & Company a classé 17e GlaxoSmithKline, parmi les vingt entreprises les plus innovantes du monde. L'entreprise a dépensé 6,3 milliards en 2013 en R&D, soit 15 % de son chiffre d'affaires[20].
GlaxoSmithKline possède deux branches d'activité : le Laboratoire GlaxoSmithKline et GlaxoSmithKline Santé Grand Public.
Le laboratoire GlaxoSmithKline est présent dans de nombreux domaines thérapeutiques : la neurologie, la pneumologie, le diabète, l’infection par le VIH, etc. et occupe une place prépondérante en vaccinologie.
Plus de 15 000 chercheurs dans le monde se consacrent à la découverte de nouveaux vaccins et combinaisons vaccinales concernant les méningites A, B et C, le SIDA, le paludisme, l’infection à papillomavirus (à l’origine du cancer du col de l’utérus) et l’infection par le rotavirus (à l’origine de gastro-entérites sévères). Au total, GSK détient 25 % du marché mondial de vaccins[21]. En 2015, dans ce dernier secteur, GSK réalise 26,3 % de bénéfices soit 1,15 milliard d'euros[22].
En 2018, selon Emmanuel Hanon, vice-président de la R&D, « plus de 2 millions de doses de vaccins sont produites chaque jour » par GSK[19].
En Algérie
- GSK Algérie, ex-LPA (Laboratoire pharmaceutique algérien)
En Belgique
En 2018, la Belgique réalise 80% de la production de vaccins de l'entreprise[19] et emploie 9000 personnes en 2021[23].
- Rixensart (QG de la filiale GSK vaccines)
- Wavre (filiale GSK vaccines). Réparti sur 550 000 m2 avec presque 7000 salariés en 2018, c'est le plus gros site de production de vaccins au monde. Il produit notamment des vaccins contre la poliomyélite et la coqueluche[19],[22].
- Gembloux (filiale GSK vaccines).
- Mont-Saint-Guibert (Support IT)
Au Canada
En France
- Évreux (Eure)
- Mayenne (Mayenne)
- Saint-Amand-les-Eaux (Nord) (filiale GSK vaccines). Le site emploie environ 1000 personnes et produit notamment le Shingrix[25].
- Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) (Siege Social : Pharmaceuticals / Santé Grand Public / ViiV)
Laboratoire GlaxoSmithKline
- 90 % de l'activité du laboratoire[26].
- Des médicaments, dans une vingtaine de domaines thérapeutiques, comme la pneumologie, le VIH, la vaccinologie, le diabète, l'oncologie, l'antibiothérapie, la thrombose.
GlaxoSmithKline Santé Grand Public
- 10 % de l'activité de laboratoire[26].
- Cette activité rassemble notamment les produits du sevrage tabagique, des produits d'hygiène bucco-dentaire et certains traitements des gingivites pouvant être délivrés sans ordonnance.
GlaxoSmithKline Santé Grand Public en France est no 2 en santé bucco-dentaire et propose plus de trente marques de médicaments d’automédication (Sensodyne, Polident, Synthol, Valda, Aquafresh, Niquitin, etc.)[27].
Autres sites dans le monde (liste non exhaustive)
Produits
En 2018, GSK commercialise environ quarante vaccins[19].
Liste non exhaustive des produits de cette société :
- Albenza
- Alli
- Alpharix-Tetra[19]
- Avamys
- Amerge
- Aquafresh
- Arixtra
- Arranon
- Augmentin
- Avandia
- Avodart
- BC Powder
- Beano
- Beconase
- Biotene
- Bonviva
- Boost (health food)
- Boostrix[19]
- Ceftin
- Clamoxyl
- Coreg
- Cervarix[28] (vaccin)
- Encepur[28] (vaccin)
- Engerix[28] (vaccin)
- Flulaval
- Fluviral
- Flixonase
- Flixotide
- Flixovate
- Geritol
- Gly-Oxide
- Goody's Powder
- Havrix[28] (vaccin)
- Horlicks
- Imitrex
- Infanrix[28] (vaccin)
- Lamictal
- Lanoxin
- Levitra
- Lucozade
- Macleans
- Malarone
- Nicoderm
- Panadol
- Panadol night
- Priorix[19]
- Parnate
- Parodontax
- Paxil
- Promacta
- Ralgex
- Relenza
- Requip
- Ribena
- Rotarix[28] (vaccin)
- Sensodyne
- Seretide
- Serevent
- Serlipet
- Shingrix[25]
- SKF 38393
- SKF 82958
- Tagamet
- Treximet
- Tums
- Trizivir
- Tykerb
- Typherix[28] (vaccin)
- Valtrex
- Varilrix[28] (vaccin)
- Ventolin HFA (Amérique du Nord)
- Ventoline (France)
- Veramyst
- Vesicare
- Wellbutrin
- Zantac
- Zélitrex
- Zofran
- Zovirax
Le , le Malawi devient le premier pays au monde à tester à grande échelle le vaccin contre le paludisme, selon francetvinfo. Le Mosquirix est le vaccin qui va être appliqué le , il ne concerne que les enfants de moins de deux ans. Leur objectif est de vacciner 120 000 enfants en un an. Ce vaccin a été mis au point par GlaxoSmithKline. Les premiers essais montrent un taux de réussite de 39 %. Plusieurs autres laboratoires travaillent sur ce vaccin pour l'améliorer[29].
Chiffres clés
Chiffre d'affaires :
- Pharmacie : 658 millions d'euros (CA France 2016)[réf. souhaitée] ;
- Santé Grand Public : 187,3 millions d'euros (CA France 2016)[réf. souhaitée].
Production : Outre son siège social à Rueil-Malmaison, GSK France possède trois sites industriels. Le plus important, dédié au respiratoire, est basé à Évreux (Eure) avec 1 200 personnes (aout 2017). Il a produit 177 millions de boîtes en 2016. Près de 85 % de la production de GSK France est exportée. En 2016, 70% de la production de vaccins est destinée aux pays en développement[22]. Les sites industriels de GlaxoSmithKline en France produisent chaque année 315 millions de boîtes de médicaments destinées à plus de 100 pays[30].
Implantation
Le siège social de la partie française du groupe se trouve à Rueil-Malmaison. Il existe également des usines de production à Évreux, Saint-Amand-les-Eaux et Mayenne notamment.
Lobbying
La société GSK France est l'une des trois sociétés privées qui financent le club Hippocrate, un cercle de réflexion qui regroupe 99 députés et sénateurs. Présidé et fondé par Gérard Bapt, ce club travaille sur les questions de santé[31].
Principaux actionnaires
Au 20 juillet 2021[32] :
The Vanguard Group | 2,75% |
BlackRock Fund Advisors | 2,61% |
BlackRock Investment Management (UK) | 2,56% |
Norges Bank Investment Management | 2,40% |
Dodge & Cox (en) | 1,98% |
Capital Research & Management (Global Investors) | 1,70% |
BlackRock Advisors (UK) | 1,39% |
Schroder Investment Management | 1,34% |
State Street Global Advisors (en) | 1,33% |
SSgA Funds Management | 1,05% |
Administrateurs
Jean-Pierre Garnier fut le directeur général de GlaxoSmithKline à partir de la fusion de SmithKline Beecham et Glaxo Wellcome en jusqu'en .
Andrew Witty assure la direction de la compagnie de 2008 à [33].
Le , Emma Walmsley devient la nouvelle directrice générale de GlaxoSmithKline et devient par la même occasion la première femme à diriger un grand groupe mondial de la pharmacie[34].
Controverses
- Paroxetine (Seroxat, Paxil) est un ISRS, antidépresseur commercialisé en 1992 par GlaxoSmithKline. En , la FDA obligea la société à ajouter un avertissement sur les emballages des ISRS et d'autres antidépresseurs, afin d'avertir du risque de pensées suicidaires et passages à l'acte chez les enfants et adolescents. Depuis l'approbation de la paroxétine en 1992 par la FDA, environ 5 000 citoyens américains ont intenté un procès à GSK. Le , la BBC a diffusé en Angleterre un documentaire sur le Seroxat[35]. Certaines études ont mis en doute l'existence d'un lien entre ISRS et suicide[36],[37],[38]. Mais de nombreuses nouvelles études le prouvent, le risque est augmenté chez les enfants et adolescents, mais aussi chez les personnes âgées[39],[40].
- En , une commission du Congrès des États-Unis (United States Congressional committee) publia un rapport[41] relatant l'intimidation du Dr John Buse (University of North Carolina at Chapel Hill[42],[43]) par GlaxoSmithKline en raison de ses doutes concernant les risques cardiovasculaires associés à un médicament antidiabète de la compagnie Rosiglitazone (Avandia)[44]. Ce risque est suffisamment important pour que plusieurs sociétés savantes aient émis en 2008 des avis défavorables quant à la poursuite de l'utilisation de cette molécule[45].
- En , le procureur général de Californie Bill Lockyer annonça que « GlaxoSmithKline (GSK) allait payer 14 millions de dollars afin de mettre fin au procès les accusant d'augmenter abusivement les prix de leur antidépresseur Paxil, de fraude de brevet, de violation des lois antitrust et de procès inutiles leur permettant de maintenir leur monopole et ainsi de bloquer l'entrée sur le marché de versions génériques »[46].
- À l'assemblée générale AGM du , les actionnaires de GSK ont rejeté une motion ayant trait à un package de 22 millions de livres pour le P-DG, Jean-Pierre Garnier.
- La société et ses actionnaires ont été la cible de militants en faveur des droits des animaux. La People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), sur la télévision britannique, a diffusé un reportage montrant les équipes frappant du poing, du pied, criant et se moquant des animaux dont ils sont censés avoir la charge[réf. nécessaire]. Néanmoins, l'animalerie de Rixensart (Belgique) est une animalerie modèle pour l'ensemble des filiales GSK, en effet, l'AAALAC lui a décerné, à plus d'une reprise, un certificat d'excellence assurant du bon traitement des animaux avec respect et dignité, conformément à la législation en vigueur[réf. nécessaire].
- En , la « AIDS Healthcare Foundation » a accusé la société d'accroître artificiellement les profits du monopole à court terme en n'augmentant pas la production d'AZT en dépit d'une énorme hausse de la demande, et créant ainsi des ruptures d'approvisionnement affectant beaucoup de patients souffrant du SIDA en Afrique. En , GSK annonça une prochaine baisse de l'ordre de 30 % du prix de certains de ces médicaments pour les pays les plus pauvres du monde[47].
- En , il est démontré une hausse du nombre de patients atteints par la narcolepsie et qui ont été vaccinés par le Pandemrix contre la grippe H1N1 en 2009[48]. Le Pandemrix contient un adjuvant, le squalène, dont la nocivité est connue depuis des dizaines d'années. Le problème avait été signalé par les autorités finlandaises et suédoises dès le mois d', qui avaient constaté une multiplication par 13 du risque de narcolepsie chez les enfants et les jeunes vaccinés. Selon GSK, le vaccin n'est plus commercialisé. Au moins 30,8 millions de personnes auraient été vaccinées dans l'UE.
Amendes et procès
En 2003, GSK signa un engagement d'intégrité et paya 88 millions de dollars d'amende dans un procès civil l'accusant d'avoir fait payer un prix excessif à Medicaid pour le Paxil et un spray anti-allergique Flonase. Cette même année, GSK dut payer un arriéré de 7,8 milliards de dollars d'impôts au Internal Revenue Service (IRS), record historique en cette matière.
Paroxetine
En , l'Agence de régulation des médicaments (Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency) conclut que GSK aurait dû avertir des effets indésirables possibles du Deroxat bien plus tôt[49]. GSK n'a pas pu être l'objet d'un procès pour des raisons de législation trop ancienne.
Depuis 2008, GlaxoSmithKline cite dans la liste des effets secondaires un risque de « serious discontinuation symptoms »[50] (voir Syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs).
Ribena
Le , GSK a plaidé coupable à la Cour d'un district d'Auckland pour quinze motifs déposés contre eux par la commission de commerce de la Nouvelle-Zélande en vertu des accords de commerce équitable (Fair Trading Act). La société distribuait une boisson au cassis en laissant les consommateurs croire qu'elle contenait de hauts taux de vitamine C. Deux adolescentes de quatorze ans, Anna Devathasan et Jenny Suo, dans le cadre d'un projet scolaire, ont découvert que cette boisson ne contenait que très peu de vitamine C. Ces élèves du Pakuranga College d'Auckland (Nouvelle-Zélande) n'ayant pas obtenu de réponse de la part de GSK, la communication de cette affaire dans une émission sur les droits des consommateurs (Fair Go) attira l'attention de la commission du Commerce, dont les tests prouvèrent que le Ribena ne contenait pas de vitamine C à un niveau détectable.
La société écopa d'une amende de 217 000 $. GSK maintint qu'il n'y avait pas intention de tromper les consommateurs et que les publicités étaient fondées sur des procédures de test qui ont été modifiées depuis. Il a été ordonné à GSK de conduire une nouvelle campagne de publicité afin d'avertir le public des faits réels, après que la société eut reconnu avoir induit en erreur le public concernant le Ribena en alléguant qu'elle contenait sept milligrammes de vitamine C par cent millilitres, ou 44 % des apports journaliers recommandés, ce qui était faux. La société reconnut aussi que l'allégation selon laquelle le cassis contient quatre fois plus de vitamine C que les oranges, bien que vraie en soi, était de nature à induire les consommateurs en erreur sur le taux réel de vitamine C du Ribena[51].
Requip
En , le Nantais Didier Jambart, soigné contre la maladie de Parkinson avec du Requip, remporte son procès de première instance sur le sol français, après avoir été victime de troubles de la sexualité et de jeu addictif de 2003 à 2006[52].
La condamnation de GSK a été confirmée devant la Cour d'appel de Rennes le .
Affaire GSK en Chine
La filiale de GSK en Chine s'est retrouvée au cœur d'un scandale financier et industriel et a plaidé coupable d'avoir versé des pots-de-vin à des médecins et des hôpitaux pour promouvoir ses produits en Chine.
Notes et références
- https://www.zonebourse.com/GLAXOSMITHKLINE-9590199/fondamentaux/
- (en) Ben Hirschler and Ritsuko Shimizu, « Suntory to buy GSK's Lucozade, Ribena drinks for 2,1 billion $ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Reuters,
- (en) « GSK sells thrombosis drugs to Aspen for $1 billion »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Reuters,
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- (en) « Attorney General Lockyer Announces $14 Million National Settlement with GlaxoSmithKline to Resolve Patent Fraud, Antitrust Allegations », California Attorney General
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- « 'Suicide' pills firm slammed »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
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- Marie-Eve Wilson-Jamin, « Didier Jambart, accro au sexe et au jeu, fait plier un laboratoire », sur France-Soir, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Rosiglitazone Avandia
- Syndrome de Sissi
Liens externes
- (en) Site officiel
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